ACCIDENT : UN BUS TATA DE LA LIGNE 4 SE RENVERSE SUR LA VDN
Hier, un bus « Tata », précisément la ligne 4, reliant le garage Petersen au village traditionnel Lébou de Yoff s’est renversé sur la Vdn, à hauteur des Impôts et domaines. Le chauffeur du bus, plein à craquer a perdu le contrôle du volant, suite à une course-poursuite avec un autre bus sur ce même axe. Les témoins de l’accident signalent plusieurs blessés graves, évacués d’urgence vers les structures sanitaires du pays pour les premiers soins.
L’instauration des bus tata, initiée dans le cadre du renouvellement du parc automobile est loin de donner satisfaction. L’idéal était de faciliter la mobilité des citoyens dans les différentes directions de la ville ou diminuer leur calvaire. Mais, le constat démontre que les conducteurs de ces bus, des recyclés du transport classique, gardent toujours le même mode opératoire.
Pis, parfois, ils concurrencent les conducteurs des Cars rapide. Cette forme d’indiscipline notoire, a poussé un conducteur de bus « Tata » de la ligne 4 à perdre le contrôle de son véhicule pour se renverser du côté opposé de la route.
L’accident rocambolesque survenu hier, à hauteur du service des Impôts et domaines de la Foire a enregistré plusieurs blessés graves. Ces derniers, à terre, à côté de la route souffraient terriblement des suites, à des blessures graves.
Les deux bus « Tata », partageant le même trajet sur la Vdn s’étaient lancés à une course-poursuite, finalement fatale aux passagers qui voulaient rentrer tranquille, après une journée de dure labeur. Mais, hélas ! C’est regrettable, le repos de ces vaillants hommes et femmes ne sera pas au rendez-vous.
Certains, vont devoir certainement croupir sur le lit d’hôpital pour de bons moments. Ceux-là, sont les plus chanceux. Mais, les témoins de l’accident semblent afficher du mépris pour ces chauffeurs, tout en constatant de réels risques de perte en vie humaine.
Seulement, au moment des évacuations, il n’y avait pas encore de morts, du moins sur place. L’état de certains, laisse craindre le pire. Les secouristes alertés, étaient à l’heure pour les évacuations vers différentes structures sanitaires de Dakar.
Ils voulaient au plus vite les faire bénéficier des premiers soins afin de les tirer d’affaires. Et pourtant, il y’a de cela quelques jours le quotidien Grand’Place avait exposé la méthode de travailler de ces chauffeurs. Et, l’accident d’hier, donne raison à la nécessité d’alerter du journal. Aujourd’hui, la réalité reste vivace, les conséquences, tant soit peu, peuvent être lourdes. Constat !
Les perdants dans cette situation demeurent, les usagers ou « goorgoorlus » à bourses modestes qui n’ont pas d’autres choix que ces bus. Ainsi, le comportement de ces derniers était caractérisé ou motivé, d’après certains, par un souci d’amasser beaucoup d’argent.
L’appât du gain les oblige, en complicité avec les receveurs à accélérer de mieux surcharger les Bus en cours de route. L’autre aspect, ils veulent être le plus offrant ou le plus productif, en termes de versement pour être dans les grâces des transporteurs.
Et, pour satisfaire ce besoin, ils développent une technique similaire à celle des conducteurs des cars rapide. Ailleurs, les supplices de clients de ce moyen de transport en commun, exigeant un changement de comportement, devant contribuer à leur épanouissement, risquent de ne pas trouver du répondant.
En résumé, la responsabilité est partagée, vu que les autorités policières laissent faire. Rien de spécial n’est déroulé pour décourager ces « criminels ambulants » qui portent des étiquettes de chauffeurs ou de transporteurs. Il y’a même pas, un mois des activités sur la prévention routières que des accidents motivés par l’indiscipline refassent surface. Autorités compétente, il est temps d’agir. Sinon…