VIDEO AMINATA TALL PLAIDE POUR UNE TRANSITION PLUS FACILE VERS DES ÉCONOMIES AFRICAINES RÉSILIENTES ET SOBRES EN CARBONE
La présidente de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (UCESA), la Sénégalaise Aminata Tall, a plaidé, mercredi à Dakar, en faveur d’une "solidarité agissante et organisée" qui faciliterait la transition des pays concernés vers des "économies résilientes et sobres en carbone".
Dans cette perspective, les pays africains sont appelés à trouver un équilibre entre besoins et capacités, a-t-elle déclaré à l’ouverture d’un séminaire sur les défis du changement climatique.
Cette rencontre portait également sur les réponses et financements pour accompagner l’atténuation et l’adaptation des économies et faciliter leur transition vers des économies résilientes et sobres en carbone.
"L’enjeu est stratégique aussi bien pour les pays du Nord que pour ceux du Sud", a relevé Mme Tall, par ailleurs présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Sénégal.
"Ensemble, nous avons la possibilité de contribuer au succès de la COP 21, en prélude de la COP 22 pour prendre part à l’écriture de notre destin", a indiqué Aminata Tall.
"Nous sommes conscients que les Etats ne peuvent pas tout faire, encore moins seuls. C’est pourquoi, la dynamique du partenariat public-privé devient une réelle opportunité dans ce domaine", a-t-elle dit, ajoutant que "la mobilisation et l’implication de tous est une nécessité".
"Nous avons opté pour une approche sectorielle traitant des défis, des solutions à encourager et des modes innovants de financement pour aboutir à un plan d’action cristallisé dans une déclaration de Dakar que nous aurons la responsabilité de transmettre aux autorités compétentes", a-t-elle annoncé.
Cette rencontre internationale sur le dérèglement climatique est organisée conjointement par l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique et l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires des Etats et gouvernements membres de la Francophonie (UCESIF).
A cette occasion, Moussa Moumouni Djermakoye, vice-président de l’UCESIF, est revenu sur les grands défis contemporains liés aux changements climatiques, notamment la gestion durable des ressources naturelles, la réduction de l’émission de carbone entre autres.
"Il est urgent de faire face aux défis du respect des droits de l’homme, aux irrégularités sociales, au dérèglement climatique, facteur d’insécurité alimentaire", a plaidé M. Djermakoye. Le CESE, selon lui, devrait jouer ’’un rôle plus actif en matière de responsabilité sociale des entreprises".
"Cette responsabilité sociale constitue une ligne directrice, fédératrice entre l’ensemble des acteurs de la société", a expliqué le vice-président de l’UCESIF, par ailleurs président du conseil économique, social et culturel du Niger.