AMY FALL SURPREND ALPHA NDIAYE NU, EN PLEINS EBATS, SUR SA FILLE DE 14 ANS
VIOL ET PEDOPHILIE
Le jeune Alpha Ndiaye, âgé de 23 ans, a comparu, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour viol et pédophilie sur la personne de S. M. Ndiaye, une gamine âgée de 14 ans. Les faits se sont déroulés le 11 juillet dernier. Alors que la mère de la victime, Amy Fall, se rendait au marché tôt le matin pour vendre ses fruits, Alpha Ndiaye s’est rendu chez elle pour voir S. M. Ndiaye. En fait, Alpha - comme le soutient la mère de la victime - projetait d’épouser sa fille.
Ainsi, profitant de cette absence de la maman de sa «promise», Alpha Ndiaye l’a rejointe chez elle, l’empêchant du coup de retrouver sa mère au marché. Ayant retenu la fille pour discuter de tout et de rien, il a fini par lui dire son désir d’entretenir des rapports sexuels avec elle. Et face au refus de S. M. Ndiaye, Alpha, piqué par on ne sait quelle mouche, s’est alors jeté sur la fille. Il a ainsi enlevé son pantalon, avant d’introduire un mouchoir dans sa bouche pour éviter que le voisinage soit alerté par ses cris. Après cela, il a satisfait sa libido en violant la petite. Pendant ce temps, au marché, la mère de la victime attendait toujours l’arrivée de sa fille.
S’inquiétant, car ayant l’habitude de la voir au marché à pareille heure, Amy Fall a fini par retourner à la maison. Et c’est avec stupeur qu’elle a trouvé Alpha Ndiaye, à moitié nu sur sa fille couchée à plat ventre, un mouchoir dans sa bouche. M. Ndiaye s’étant retrouvé face-à-face avec une mère totalement ahurie l’a implorée de ne pas le vilipender. Pourtant, à la barre du tribunal, il a nié les faits qui lui ont été reprochés et soutenu que le rapport sexuel s’est fait avec le consentement de la jeune fille. Ce qui a décontenancé l’avocat de la partie civile, Me Sylva, selon qui, même si S. M. Ndiaye était sa copine, Alpha Ndiaye n’avait pas le droit de lui faire violence. Pour lui, le délit de pédophilie est constant, car la victime est née en 2000 et aurait donc 14 ans.
Me Barro, quant à lui, a soutenu la constance des faits en rappelant au tribunal que le prévenu a eu un autre enfant hors mariage dans les mêmes conditions. Alpha Ndiaye, at- il dit, connaissait bien l’emploi du temps de la mère et savait à quel moment passer à l’acte. Me Barro a, par conséquent, plaidé pour une protection des femmes, avant de recevoir la constitution de partie civile et d’exiger le paiement du franc symbolique.
Mme le procureur a, pour sa part, estimé qu’«en cas de viol, il n’y a presque jamais de témoins, mais pour ce cas il y a eu un témoin qui est sa mère». Elle a également noté les contradictions dans le procès-verbal, car le prévenu a soutenu vouloir entretenir des relations sexuelles avec S. M. Ndiaye qui serait sa première expérience. Mais que cette dernière lui a répondu : «Ce n’est pas vrai, parce que tu m’as dit avoir un enfant».
Et c’est dans ces circonstances que le parquet a noté l’«extrême mauvaise foi» du prévenu, avant de souligner qu’il est bel et bien coupable de viol et de pédophilie. Le procureur a ainsi requis à son encontre une peine d’emprisonnement de 6 ans ferme. L’avocat de la défense, Me Baba Diop, a appelé que les deux jeunes gens se sont connus et se sont fréquentés. Il note également des incohérences dans l’âge de la fille qui aurait fait un jugement, alors que sa mère a déclaré qu’elle avait 15 ans. Tout cela pour lui est un flou total. Me Diop a demandé une application extrêmement bienveillante de la loi.
Le tribunal a fixé le délibéré de cette affaire au 22 octobre prochain