BLAISE COMPAORÉ CRAIGNAIT POUR SA SÉCURITÉ À YAMOUSSOUKRO
L’ANCIEN PRÉSIDENT BURKINABÉ SE RÉFUGIE AU MAROC
Information "Le Témoin" ! Chassé du Burkina Faso par la rue, l’ancien président Blaise Compaoré s’était réfugié à Abidjan en compagnie de sa famille et sa garde reprochée. Contre toute attente, Blaise a finalement rejoint le Maroc. L’ancien président déchu craint pour sa vie en Côte d’Ivoire où sont exilés des soldats et officiers qu’il avait traqués durant son règne.
L’ancien président Burkina Faso Blaise Compaoré a finalement quitté la Côte d’Ivoire comme il était venu. Sur la pointe des pieds ! Car Blaise Compaoré n’était pas en sécurité en Côte d’Ivoire où vivent dans la clandestinité de nombreux soldats et officiers burkinabè qu’il avait traqués à mort durant son règne.
A en croire une source proche de sa garde rapprochée jointe au téléphone par "Le Témoin", Blaise Compaoré aurait senti que sa vie n’était pas en sécurité à Abidjan où vivent de "loups solitaires" persécutés par son ancien régime militaire. Face à cette situation, l’Etat ivoirien lui aurait clairement notifié qu’il n’était pas en mesure de lui assurer une sécurité totale. Et surtout dans un pays secoué de temps en temps par des attaques et autres séries de règlements de compte isolées. Sans se faire prier, Blaise Compaoré a tout bonnement pris une autre destination qui semble être la mieux sécurisée en Afrique : Maroc !
Renversé par la rue suite à une révolution d’ordre constitutionnel, Blaise Compaoré, le président déchu du Burkina Faso, s’était réfugié en Côte d’Ivoire voisine. Une fuite éperdue en compagnie de sa femme et des membres de sa famille. De même que les membres de sa garde corps rapprochée. En prenant la direction Yamoussoukro, Blaise Compaoré n’aurait jamais imaginé qu’il allait se livrer dans la gueule du loup. Des loups féroces qu’il avait lui-même chassés de la faune burkinabè. Donc, ils étaient nombreux les anciens opposants et autres détenus politiques évadés des prisons Burkinabè et contraints à se réfugier à Abidjan durant le régime dictatorial de Blaise Compaoré.
Des soldats, sous-officiers et officiers des forces armées burkinabè, n’en parlons pas ! Rappelons-le, qu’au Burkina Faso en 2011, des militaires s'étaient mutinés pendant des manifestations populaires contre l’ancien régime du président Blaise Compaoré. Ils étaient plus de 300 militaires arrêtés dont 120 avaient été finalement jugés, condamnés et radiés. Ils étaient reconnus coupables des délits de révolte, rébellion, désertion, pillage, destruction et vol qualifié etc…
En dehors de ces soldats et officiers arrêtés, d’autres avaient réussi à prendre la fuite pour se réfugier en Côte d’Ivoire ou d’autres pays voisins. Mieux durant les années sombres et dictatoriales de Blaise Compaoré, plusieurs politiciens et "mercenaires" hostiles au régime, faisaient l’objet de traque suite des affaires de complots visant à renverser le pouvoir. Et la plupart des personnes incriminées avaient pris le chemin ivoirien de l’exil. Il est clair que pour la moindre occasion, ils ne vont pas louper le Blaise aux mains "sang’kara".
Flairant des représailles en Côte d’Ivoire, l’encombrant Blaise Compaoré ne s’est pas trompé de nouvelle destination d’autant que le royaume chérifien est un pays très sûr où il fait bon vivre et circuler. Mais pour combien de temps ?