DE NOUVELLES PERTURBATIONS EN PERSPECTIVE
ZIGUINCHOR - GREVE DU SAMES
La tréve observée par les médecins risque d’être de courte durée si l’on en croit les responsables du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) en tournée dans le Sud du pays, ce week-end. Des perturbations planent dans le secteur de la santé avec la menace brandie par les blouses blanches qui interpellent le chef de l’Etat pour une résolution définitive de cette crise qui porte préjudice aux populations.
De nouvelles perturbations pourraient marquer le secteur de la santé les prochains jours. La menace est agitée par le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) dont le bureau exécutif était en tournée dans le Sud du pays pour échanger sur l’état d’avancement des négociations avec le gouvernement. Même si des avancées sont notées sur le protocole d’accord, le problème crucial reste le traitement indemnitaire des médecins, si l’on en croit le secrétaire général du SAMES, le docteur Boly Diop qui reste convaincu que l’Etat ignore les médecins.
«Les médecins ne peuvent plus accepter d’être victimes d’une injustice par rapport au traitement indemnitaire eu égard aux autres fonctionnaires de la hiérarchie. Seule la plus haute autorité, en l’occurrence le chef de l’Etat, peut décanter la situation une bonne fois pour toute et que nous puissions retourner au travail parce que les médecins sont très peinés quand ils partent en grève…», martèle le docteur Boly Diop qui lance cet appel sur fond de cri de cœur: «nous lançons un appel pour que l’autorité puisse mettre fin à cette souffrance des populations. De notre côté, tous nos engagements sont tenus...».
Le SAMES qui appelle ainsi le gouvernement à faire des efforts pour la résolution de cette crise qui porte préjudice aux populations est on ne peut plus catégorique. Le combat va se poursuivre jusqu’à satisfaction des doléances. Cette menace brandie par le secrétaire général du SAMES risque ainsi d’écourter la trêve observée par les médecins qui estiment qu’il est temps de matérialiser les points inscrits dans le protocole d’accord. «Notre seul tort, c’était d’être sérieux et de travailler au moment où les autres se partageaient le butin. Aujourd’hui, il est question de la survie du médecin. Et, il faut jeter un coup d’œil derrière pour que le médecin, en soulageant les souffrances des populations, aussi qu’on puisse soulager ses souffrances», conclut le responsable en chef du SAMES.