DES INVESTISSEMENTS DE PRÈS DE 1.100 MILLIARDS DE FCFA PRÉVUS
DEVELOPPEMENT DU TOURISME
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens compte mener une politique de rupture par rapport à ce qui se faisait, ces douze dernières années, afin de corriger les erreurs et exploiter, au mieux, le potentiel du tourisme, secteur qui contribue à 6,8 % au Pib. Près de 1.100 milliards de FCfa seront investis dans des projets touristiques.
Les transports aériens, la relance du tourisme, l’application du visa, ont été au centre des préoccupations des députés qui ont voté, hier, le budget du ministère du Tourisme et des Transports aériens. Le budget a connu une hausse de plus de neuf milliards de FCfa, sans doute du fait des nombreux chantiers ouverts pour remettre ce secteur à flot.
Selon le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, cela se fera à travers une politique touristique de rupture par rapport au passé caractérisé par un manque de considération au secteur.
En effet, rappelle M. Sarr, pendant les douze dernières années, les politiques en vigueur n’avaient pas fait du tourisme une priorité.
« Cette erreur stratégique est en train d’être corrigée. Depuis 2012, nous considérons que le tourisme doit redevenir une priorité nationale parce que contribuant, de manière formidable, à la création de richesse, 6,8 % du Pib, mais aussi (il est) un vecteur de création d’emplois important, donc il doit être repositionné », estime M. Sarr. C’est cela qui explique d’ailleurs, à en croire le ministre, l’importance que le secteur occupe dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
Un budget en hausse de 9,4 milliards de FCfa
Aujourd’hui, souligne Abdoulaye Diouf Sarr, il y a des projets d’envergure à hauteur de 1.100 milliards de FCfa qui sont prévus comme investissements dans le tourisme. Ce qui est aussi important à ses yeux, c’est qu’il existe un plan stratégique de développement durable du tourisme qui va permettre de reprendre et corriger l’ensemble des erreurs du passé.
A son avis, il y une corrélation parfaite entre le tourisme et le transport aérien, ce qui en fait deux secteurs essentiels de l’économie et des maillons du Pse.
A ce titre, selon le ministre, les 27 projets phares du Pse contiennent déjà plusieurs points qui concernent le tourisme, notamment trois projets essentiels d’aménagement de zones touristiques.
Dans le plan stratégique en cours, Abdoulaye Diouf Sarr a également soutenu qu’il y a une stratégie spécifique pour la Casamance qui est une zone touristique importante.
Le budget 2015 du ministère du Tourisme et des Transports aériens a été arrêté à 21.863.741.240 FCfa contre 12.430.024.160 FCfa en 2014, soit une hausse de 9.433.717.080 FCfa en valeur absolue et 75,89 % en valeur relative.