EN 2013, ELLE A REPRESENTE 1,8% DU PIB
MODERNISATION DU SECTEUR DE LA PECHE
Administration, organisations professionnelles, Ong et partenaires techniques et financiers du secteur des pêches se sont planché avant-hier mardi, à Dakar sur une nouvelle politique de développement de la pêche.
La pêche est un secteur productif au regard de sa contribution à la croissance et au développement socioéconomique du Sénégal.
«Rien qu’en 2013 elle a représenté environ 1,8% du produit intérieur brut (Pib) occupant ainsi la troisième place des exportations avec 12,5% de recettes totales et près de 70% des apports en protéines d’origine animale», a renseigné mardi Oumar Gueye, ministre de la pêche et de l’économie maritime, à l’ ouverture des travaux de lancement officiel du programme de coopération technique (Tcp), relatif à la formation d’une nouvelle lettre de politique de développement de la pêche.
L’atelier libellé «Lancement du programme de coopération technique, Tcp/Sen/3501 ‘’Assistance pour le bilan et l’actualisation de la politique sectorielle des pêche du Sénégal’’», entend tirer le bilan de plus de cinq ans d’exécution de la lettre de politique sectorielle de la pêche et de l’aquaculture (Lps-Pa) en terme de réformes entreprises et à entreprendre pour une mise en cohérence de la gouvernance globale du secteur d’une part et d’autre part le recadrage de celui-ci par rapport aux nouvelles orientations en matière de pêche contenues dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
A l’issue des travaux, une large revue et compréhension des résultats et objectifs est attendue des acteurs, un échange sur les conclusions du comité technique chargé du suivi de la mission d’appui technique et le démarrage officiel des travaux du Tcp.
Selon Vincent Martin, représentant de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao): «Nous entendons accompagner le processus d’établissement du bilan diagnostic complet de l’exécution des réformes menées ces dix dernières années dans le secteur devant aboutir à l’élaboration d’une nouvelle politique de développement de la pêche». «D’autant plus que votre démarche s’inscrit dans le sillage de la contribution du secteur de la pêche pour la mise en œuvre du Pse», a dit M. Martin.
Convaincu que la faiblesse du système de régulation de l’accès aux ressources halieutiques, les surcapacités de pêche, la surpêche et la pêche illégale, celle non déclarée et non règlementée place celui-ci dans un état vulnérable, le ministre Oumar Gueye s’est réjoui de l’initiative.
Ainsi, selon lui «le dispositif et les modalités de suivi-évaluation, contenues dans l’ancienne Lettre de Politique Sectorielle seront renforcés par une série de revues périodiques de la mise en œuvre de la politique de développement du secteur de la pêche afin d’accroître l’efficacité des actions et mesures prioritaires mesurées».