EN COULISSES : ENQUETE DE CE JEUDI
RENCONTRE ENTRE IDY, BALDÉ, OMAR SARR, DECROIX, DJIBO ET BAMBA DIÈYE : Un large Front anti Macky en gestation
Au moment où le chef de l’Etat accueillait le roi Mohamed VI du Maroc, son opposition la plus farouche elle, se réunissait chez le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République. Et tout porte à croire qu’une nouvelle coalition de l’opposition est en gestation. Ce qui s’est passé hier donc peut-être interprété comme un signe annonciateur. En effet, Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé, Cheikh Bamba Dièye, Oumar Sarr, Djibo Leyti Ka et Mamadou Diop Decroix se sont retrouvés tous à la maison de ce dernier. La rencontre qui a lieu dans l’après-midi a duré de 17h à 19h, soit deux heures de temps de discussions. L’hôte du jour de confirmer d’ailleurs : “Nous avons eu une séance assez longue d’entretien”. A la sortie de cette rencontre, Idrissa Seck, tout de blanc vêtu, s’est vite engouffré dans son véhicule. Présentation faite auprès de Baldé, ce dernier nous renvoie chez Decroix. “Nous nous sommes retrouvés pour avoir des concertations sur les affaires du pays”, déclare sur un ton laconique, le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr). Question : Peut-on s’attendre à une organisation regroupant les différents responsables qui se sont réunis ? “Le moment venu, vous en serez informé”, à laissé entendre Mamadou Diop Decroix. Ce qui est sûr, c’est que Macky Sall doit surveiller ses arrières, car il nous revient de sources dignes de foi qu’il était surtout question lors de cette rencontre d’hier de mettre sur pied un large front voire une coalition pour faire face à l’actuel président de la République. Idrissa Seck du parti Rewmi, Cheikh Bamba Diéye du Fsd/Bj, Abdoulaye Baldé de l’Union des centristes du Sénégal, Omar Sarr du Pds, Djibo Leyti Ka de l’Urd et Mamadou Diop Decroix d’Aj/Pads ont longuement échangé sur la situation du pays. Mais ils ont surtout dénoncé la restriction des libertés individuelles, la situation dans le monde rural, la crise dans l’éducation et dans l’enseignement supérieur etc… La récente déclaration du chef de l’Etat à propos de l’envoi de 2 100 diambars en Arabie Saoudite, ne les a pas non plus laissés indifférents. Macky Sall est donc averti…
WADE/KARIM
Depuis que ses petits enfants sont arrivés au Sénégal pour rendre visite à leur père incarcéré à la prison de Rebeuss pour enrichissement illicite, Abdoulaye Wade était devenu un visiteur régulier de Karim Wade. Du moins jusque il y a une semaine, lorsque le géniteur du Sopi s'est une nouvelle fois fait rare du côté de la cellule où séjourne le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2017. Mais hier mercredi, Abdoulaye Wade a refilé ses babouches pour se rendre chez son fils, Karim, à la Maison de correction de Rebeuss où les deux hommes ont eu un nouveau tête-àtête. Alors que le contenu de leur discussion reste bien verrouillé comme les portes de la prison où la rencontre a eu lieu, des langues de têtes haut placées au Pds croient savoir que les motivations de cette visite de Wade à son fils de candidat sont à chercher dans les “agressions” qui se multiplient contre son schéma de gestion paternaliste du parti politique. Par des hommes et des femmes qui l'ont conduit au pouvoir de 2000 à 2012. C'est en effet un secret de Polichinelle de dire que du fond de sa cellule, Karim Wade n'a jamais cessé son activisme politique. Et alors que le forcing de son père pour continuer à le pistonner courrouce davantage de hauts responsables du Pds qui ne s'en cachent plus comme Modou Diagne Fada, Aida Mbodji et les autres, Abdoulaye Wade s'est une nouvelle fois rapproché de Karim pour peaufiner la conduite à tenir et la démarche à suivre en attendant d'autres secousses que seul le Parti démocratique sénégalais sait en produire.
“YOKK THIERE DOLI GNEKH”
Lors de la conférence de presse tenu hier par le Grand cadre, le coordonnateur adjoint Oumar Wally Zoumarou a utilisé l’expression “Yokk thiéré doli gnèkh” (quand on augmente le couscous, on doit aussi augmenter la sauce) pour dire que le gouvernement doit leur payer des heures supplémentaires s’il y a réaménagement du calendrier scolaire. “Les ponctions faites par le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye THiam sont injustes, car il y a des enseignants qui n’ont pas été en grève et leurs salaires ont été coupés. C’est du vol. Qu’on le dise une bonne fois pour toutes”. Il renchérit : “Si on doit continuer les cours jusqu’au 14 juillet, il faudra alors que le gouvernement nous paie nos heures supplémentaires. Sinon, nous allons boycotter les examens. Selon Zoumarou, la réussite des élèves est l’une de leurs préoccupations. Ce qui ne constitue pas à ses yeux une contradiction même si lui et ses camarades menacent de boycotter les examens.
VOL
La Brigade de recherches du commissariat urbain de police de Mbour (ouest) a arrêté cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans des vols de téléviseurs et de métaux précieux. Selon l’APS qui donne l’information, les mis en cause répondant aux initiales de B. Faye, D. Diouf, P. Guèye, A. Guèye et M. Wathie ont été arrêtés à la suite d’informations fournies faisant état de nombreux vols avec effraction commis dans la commune de Mbour et dans ses environs. D’après la même source, le chef de la Brigade de recherche a indiqué que le chauffeur a été le premier à tomber à la gare routière de la ville. Quant aux autres membres de la bande, ils ont été appréhendés dans une maison située à Grand-Mbour, un quartier de la commune. Une dizaine de téléviseurs et des télécommandes ont été trouvés à leur domicile.
ACCIDENT
La Voie de dégagement nord (VDN) a été hier après-midi le théâtre d’un accident. Selon plusieurs sites internet, un bus de marque “Tata” est tombé du pont de la Foire. Bilan, une vingtaine de blessés dont 3 graves ont été dénombrés. Sur les circonstances de l’accident, plusieurs témoins ont pointé du doigt l’indiscipline des deux chauffeurs de bus Tata qui s’adonnaient à une course-poursuite sur la route. Roulant à vive allure, le bus à destination de Yoff a percuté la barrière en béton armé séparant les deux voies pour aller s’écraser sur un taxi qui roulait en sens inverse (Nord-Foire/ Sacré-Coeur). Cassant ainsi le pare-brise du taxi.
FONDATION SECTEUR PRIVÉ
La Fondation du secteur privé pour l’éducation (FSPE) a été hier au chevet des 250 élèves coraniques du daara Cheikhal Islam Ibn Tayma niché du côté de la commune de Grand Mbao, dans la banlieue dakaroise. En marge de cette rencontre, Mansour Cama, président de la FSPE et par ailleurs président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), a remis un important don de lots de matériel composé essentiellement d’ordinateurs. Et selon M. Cama, “le choix d’appuyer les daaras est l’un des axes principaux des activités de la Fondation”. Il a ajouté comme autre argument le fait que les pensionnaires “récitent le Coran de la manière la plus parfaite qu’ils parlent le français et font autant pour le calcul”. “Vous avez entendu leur slogan : “Mon Coran, mon CFEE”, ce qui veut dire qu’on a su leur donner une bonne éducation religieuse”, a ajouté Mansour Cama.
APPEL/SONATEL
“Pour permettre un écoulement fluide des communications fixes, mobiles et internet lors de cette 135ème édition de l’Appel (de Seydina Limamou), qui a pris fin hier, Sonatel a augmenté la capacité du réseau mobile dans les sites de Yoff, Ngor et Cambérène abritant l’essentiel des activités et recevant par ailleurs les pèlerins”. Un communiqué reçu par EnQuête détaille les dispositions prises par l’opérateur téléphonique. La société assure avoir mis gracieusement à la disposition du comité d’organisation une Liaison spécialisée (Ls) internet et cinq lignes ADSL, afin de permettre une retransmission en direct sur internet de cet événement et une bonne couverture médiatique. Les membres du comité d’organisation ont également fait l’objet d’une attention particulière. Sonatel affirme les avoir équipés en téléphones mobiles avec l'option GFU (Groupe Fermé d’Utilisateurs) qui leur permet de communiquer gratuitement entre eux ainsi que des crédits Orange et clés internet haut débit. A tout cela s’ajoutent des packs d’eau, des nattes et bassines pour contribuer à la bonne prise en charge des pèlerins.