EN COULISSES : ENQUETE DE CE LUNDI
DEMANDE DE LP : Le juge donne le quitus au frère d’Aziz Ndiaye
En détention préventive depuis septembre dernier, le frère du promoteur Aziz Ndiaye pourrait sortir de prison cette semaine. Massata Ndiaye doit en effet prier pour que le procureur ne fasse pas appel de l’ordonnance du juge d’instruction. A en croire nos sources, le juge Samba Sall a accordé la liberté provisoire au grand frère du promoteur. Seulement avant de pouvoir humer l’air de la liberté, Massata Ndiaye devra attendre un délai de huit jours pour voir si le procureur va faire appel ou non. Si tel est le cas, il reste en prison. L’inculpé n’est pas le seul à être cité dans cette affaire de détournement de riz. Son frère Aziz Ndiaye et son père El Hadj Alé Ndiaye ont été inculpés pour complicité de recel. Toutefois, ils n’ont pas été placés sous mandat de dépôt, comme c’est le cas de Massata Ndiaye, écroué à la suite de son inculpation pour recel. La famille Ndiaye a été perdu par du riz d’une valeur de 100 millions de francs CFA. Le riz en question devait être convoyé au Mali par un certain Abdou Konté pour le compte du commerçant Mamadou Kébé. Curieusement, le riz s’est retrouvé dans les locaux de la société du promoteur de lutte “Aziz Business Company” (ABC) qui s'active dans le commerce, le transport, l'import, l'export et l’événementiel. Lors de leur audition au fond, les inculpés ont tous clamé leur innocence. Le patron d’Aziz Productions a déclaré qu’il ignorait même que le riz était stocké dans leur magasin. Son père Baye Allé Ndiaye a fait savoir au juge Samba Sall qu’il ignorait l’origine illicite du riz. Il a ajouté qu’il ne pouvait en douter, dans la mesure où le riz a été déchargé en plein jour et Massata lui a présenté des factures. La même version a été servie par Massata Ndiaye qui a indiqué qu’il n’avait pas acheté à un prix dérisoire, car son bénéfice s’est chiffré à 500 francs par sac de riz. A l’enquête, il aurait reconnu avoir acheté 84 tonnes de riz à 21 millions de francs CFA.
ZIARRA
La 35ème édition de la Ziarra dédiée à Thierno Saïdou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall a vécu. Et le dernier acte a été donné hier à l’occasion de la cérémonie officielle à laquelle a assisté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Abdoulaye Daouda Diallo qui dirigeait la délégation officielle a salué “la sauvegarde du legs” du panafricaniste Cheikh Omar Foutiyou Tall. “La présence massive de fidèles venus de tous les coins du pays et de la sous-région témoigne de l’oeuvre gigantesque du vénéré Cheikhou Omar Foutiyou Tall. Et il est fort heureux de remarquer que l’oeuvre de ce panafricaniste a trouvé, à travers sa descendance, un terreau fertile de diffusion”, a-t-il dit. Avant d’ajouter que “Cheikhou Omar Tall était un homme hors pair qui, à son époque, a su construire un immense empire s’étendant du Sénégal à la Gambie. Et fut par la circonstance un grand propagateur de l’Islam et de la Tidjiania”. Le ministre de l’Intérieur n’a pas non plus oublié de magnifier l’oeuvre de Thierno Saïdou Nourou Tall et de Thierno Mountaga Tall, qui en dignes continuateurs” se sont investis, corps et âme, pour le renforcement des relations entre les différentes confréries, le dialogue interreligieux et l’édification d’une nation solidaire entre autres”.
ASP
Une cocasse affaire de sac ramassé a valu des honneurs à un employé de l’Agence pour la sécurité de proximité (ASP). L’affaire est cocasse pour la simple raison que le sac en question contenait, d’après nos sources, beaucoup de gris-gris ainsi que divers objets comme des chéquiers, des cartes de visite, des actes d’huissier, des cartes bancaires…. C’est au cours d’une ronde à la cité Djily Mbaye que des APS ont ramassé le sac de M. T à côté d’un bâtiment en chantier. Le propriétaire avait oublié le cartable devant sa maison avant de s’en rendre 15 minutes plus tard. Lorsque son épouse est sortie pour le chercher, c’était trop tard car selon la description faite par des enfants, un marchand ambulant avait emporté le cartable. Alors qu’il avait perdu tout espoir de retrouver ses biens, le propriétaire a été surpris de se faire convoquer à la direction de l’ASP pour identifier les objets retrouvés. Après inventaire, tout y était sauf bien-sûr l’argent d’un montant avoisinant les 700 000 francs CFA. Le consultant qui n’en revenait pas a loué “le geste citoyen et professionnel” des ASP.
CENTRE RADIOTHÉRAPIE
Un centre de traitement du cancer par radiothérapie et chimiothérapie devrait voir le jour d’ici la fin de l’année à Ouakam. La pose de la première a lieu samedi en présence du directeur de l’Apix, Thierno Mountaga Sy et des promoteurs du projet Guillaume Faure et le Dr Abdoul Aziz Kassé. Ce projet d’un montant total de 2 milliards 360 millions est le premier d’une batterie de 15 centres qui vont être construits dans la sous-région. “Dakar sera le hub sous-régional du traitement du cancer”, a déclaré le Dg de l’Apix. Un hub de maintenance sera également érigé à Dakar pour l’ensemble des centres de la sous-région. Un traitement innovant de la maladie sera possible grâce à la technologie Elekta VMAT qui localise la zone infectée et procède à la brûlure des tissus cancérisés. Fruit d’un partenariat public-privé entre le centre professionnel de radiothérapie de Metz (CPRM) et l’État du Sénégal, des tarifs préférentiels seront de mise pour permettre des soins adaptés aux coûts de la vie au Sénégal. Le projet permettra la création de 23 emplois permanents et 80 emplois indirects, selon Mountaga Sy.
SIDY LAMINE
S'expliquant sur les départs dans son groupe qui ont fait débat ces derniers temps, Sidy Lamine Niasse a insisté sur le fait que ceux qui l'accusent de licenciement abusif apportent des preuves. Selon lui, il y a une volonté de le diaboliser alors que Walfadjri penche plutôt pour un modèle de gestion saine, basé sur l'équilibre entre recettes et dépenses. Il a ainsi fait remarquer que si les autres groupes ont opté pour le vedettariat en doublant ou triplant des salaires, Walf lui, se veut une école de formation, soulignant au passage que les programmes et le niveau des émissions n'ont pas baissé, relevant également que le même enthousiasme qui existait avant, y règne toujours. M. Niasse a, en passant, fait un clin d’oeil à votre journal préféré notamment quant à l'objectivité d'EnQuête dans sa manière de traiter la question des départs et des arrivées dans les entreprises de presse...