II LA POLICE «DÉCAPITÉ» LA REDOUTABLE BANDE DE GANGSTERS
LA REDOUTABLE BANDE DE GANGSTERS
Le gang d’agresseurs et de cambrioleurs en série, évoluant à Jaxaay et Keur Massar, est maintenant contraint de mener ses activités délictuelles sans le chef de bande, B. S, dit Mamadou. Celui-ci a été cueilli par les éléments du lieutenant de police doublé de chef de service au poste de police de la commune, Lansana Traoré, suite à une rocambolesque histoire de vol avec violences en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport (charrette) et d’arme blanche (coupe-coupe).
Le recherché caïd de la bande d’agresseurs et de cambrioleurs tombe à l’unité 6 des Parcelles assainies de la commune d’arrondissement de Jaxxay. B. S, dit Mamadou faisait l’objet de plusieurs plaintes dont celle du fils d’un vendeur de bœufs pour agressions avec arme blanche (coupe-coupe) et coups et blessures volontaires avec un certificat médical de 60 jours d’incapacité temporaire de travail.
Il était traqué au même moment durant des mois par la brigade de gendarmerie de la commune de Keur Massar pour des faits similaires perpétrés à plusieurs reprises dans le secteur de compétence des hommes en bleu. Il est dé- peint comme un redoutable chef de gang froid, sadique et sanguinaire à l’extrême prompt à user de la manière forte avec son inséparable coupe-coupe contre ses proies récalcitrantes comme dociles.
Lui son gang sont spécialisés dans les vols à main armée ou agressions physiques suivies de vol, les cambriolages et vols de bétail. Mardi 23 juin, à 06h du matin, B. S, dit Mamadou, et sa clique volent 66 planches à la cité Sotrac de la commune de Keur Massar, les embarquent à bord d’une charrette (volée aussi) et tentent de les acheminer à leur lieu de planque.
Un habitant de la localité aperçoit les malfaiteurs et les prend en chasse. Les agresseurs – voyant que leur poursuivant est seul – s’arrêtent, se retournent, exhibent leurs armes blanches (coupecoupe) et menacent de sévir contre le jeune garçon.
Ce dernier prend peur, rebrousse chemin et file droit alerter les autres voisins de la cité. Les malfrats reprennent la fuite à bord de la calèche au galop qui se lance dans une folle course effrénée et s’embourbe dans une ruelle sablonneuse. Les loubards sautent de la charrette, constatent une défaillance au niveau de l’acier et s’activent pour sortir vaille que vaille de l’ornière avant l’arrivée des habitants de la localité en renfort.
Ceux-ci les localisent néanmoins et les envahissent. Ils utilisent des moyens rudimentaires (cailloux et autres petits objets contondants) et les balancent dans la direction des gangsters armés tous de coupecoupe. Lesquels brandissent leurs armes blanches et menacent de charger leurs poursuivants.
Mais, ces derniers font fi aux menaces, continuent la vendetta et crient au voleur à tue-tête. Seul face à la foule, le chef de gang attaque et se retrouve avec une jambe fracturée Les agresseurs paniquent, sentent l’étau des habitants se resserrer autour d’eux, renoncent à l’invite de la bataillée rangée et détalent comme des lapins.
Mais, le chef de gang (B. S. dit Mamadou) refuse de prendre la tangente, agite son coupe-coupe et tente d’effrayer la foule avec son arme blanche pour se frayer un chemin. La population tient tête, prend le dessus sur le caïd des voleurs et le lynche. Elle lui fracture la jambe gauche avec une plaie ouverte saignante et l’abandonne sur les lieux de l’unité 06 des Parcelles assainies de la commune de Jaxaay. Le chef de service du police de police, Lansana Traoré, - alerté par téléphone – dépêche ses éléments sur les lieux du drame qui appréhendent le mis en cause et le conduisent au poste.
Mais, du fait de la gravité de l’état de santé du malfrat, ils le conduisent dans une structure sanitaire pour des soins médicaux. D’autres victimes de la bande de voleurs défilent pendant ce temps dans le bureau du flic en chef, relatent avec force détails leurs mésaventures et réaffirment leurs plaintes contre les loubards.
Face à un enquêteur, le chef de gang, B. S, dit Mamadou, a menti sur sa vraie identité et son âge réel (24 ans et 17 ans) pour tenter d’embarquer les flics. D’autant plus qu’il savait être traqué depuis des mois par les pandores de Keur Massar pour divers délits. Mais, il a été vite démasqué et confondu par des dépositions de ses voisins de quartier d’El hadji Pathé de la commune et surtout celle de sa mère.
Qui soutient que son fils n’a pas été cependant déclaré à sa naissance à la structure administrative compétente. Mamadou 24 ans avait lardé le corps du fils du marchand de viande de bœuf S. Sow de plusieurs coups de coupecoupe avant de lui arracher les 950 mille francs destinés au père du garçon.
Le bonhomme était parti récupérer le fric auprès d’un client de son papa lorsque le délinquant l’a attaqué avec son arme blanche et détroussé. C’était en février 2014. Le mis en cause a été déféré vendredi au parquet par la police de Jaxaay, puis placé sous mandat de dépôt pour vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport (charrette) et usage d’arme blanche (coupecoupe). Il pourrait être extrait de sa cellule et entendu par les gendarmes de Keur Massar pour divers délits similaires. Le reste du groupe est activement recherché.