LA BIJOUTERIE DU PROMOTEUR DE LUTTE SERIGNE MODOU NIANG DEVALISEE
CAMBRIOLAGE A LA CITE AFRICA OUAKAM
Le réveil a été difficile, hier, pour le promoteur de lutte Serigne Modou Niang. Ce dernier, qui possède une bijouterie à l’entrée de Ouakam, a été victime d’un cambriolage. Des bijoux d'une valeur de plus d’une dizaine de millions ont été emportés par les malfrats qui n’ont rien laissé sur place.
La bijouterie «Mouniang», établie à la Cité Africa à l’entrée de Ouakam, a été, dans la nuit du mercredi au jeudi, la cible des malfaiteurs. La bijouterie qui appartient au promoteur de lutte Serigne Modou Niang a, en effet, été cambriolée par des individus, à bord d’un véhicule 4X4. Un cambriolage qui intervient au moment où la bijouterie avait fait le plein, car ayant été rechargée récemment. Ce qui fait que ce sont des bijoux en or d’une valeur de plus de dix millions de francs cfa qui ont été emportés par les cambrioleurs.
Les malfrats étaient, en effet, au nombre de cinq, selon un témoin de la scène. Ce dernier est un sportif qui faisait du footing, vers les coups de 5h du matin, en compagnie de ses chiens. Il dit avoir ainsi remarqué la présence sur les lieux de cinq individus (deux filles et deux hommes).
En effet, ce sont les aboiements de ses chiens, à la vue de ces personnes, qui ont attiré son attention. Et le temps qu’il réalise qu’il avait affaire à des malfaiteurs, ces derniers avaient déjà défoncé le portail de la bijouterie pour faire main basse sur les bijoux. Perturbés par ces aboiements, les malfrats n’ont pas hésité à se servir de pierres, pour les balancer aux chiens.
C’est donc dans ces circonstances que le sportif a avisé les gardiens du coin. Mais le temps que ces derniers interviennent, les malfrats avaient déjà fini d’amasser tous les bijoux en or qui étaient exposés dans la vitrine. Il faut également préciser que les malfrats qui ont dévalisé la bijouterie du promoteur de lutte étaient armés. Pour preuve, lorsqu’ils ont aperçu les gardiens, ils ont tiré des coups de feu pour les dissuader de pas s'approcher. Un moment qu’ils ont mis à profit pour prendre la poudre d’escampette à bord de leur véhicule.
La brigade de gendarmerie de Ouakam qui a été informée par la suite, n’a pas pu mettre la main sur les cambrioleurs qui s’étaient déjà retirés. Une plainte a été déposée et une enquête est ouverte pour mettre la main sur les malfrats qui n’ont rien laissé sur place.