LA FSF ET LE MINISTERE A HUE ET A DIA
NAMIBIE / SÉNÉGAL : DÉPLACEMENT DES LIONS
La Fédération sénégalaise de Football et le ministère des Sports ont du mal à accorder leurs violons sur le déplacement des Lions à Windhoek, où le Sénégal doit en découdre avec la Namibie, le 5 septembre prochain, pour le compte de l’acte 2 des éliminatoires de la CAN-2017.
Aliou Cissé a déposé, depuis maintenant trois semaines, à la Fédération sénégalaise de football, son plan-programme en direction de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN-2017 qui mettra aux prises le Sénégal et la Namibie, le 5 septembre prochain à Windhoek. Dans ce document, le sélectionneur a émis le voeu de rallier la capitale namibienne via Paris par un vol privé. Mais, le technicien risque de déchanter. Les autorités qui ont pris acte de sa demande sont en passe de lui opposer une fin de non recevoir. Même si, au niveau du Comité exécutif de la FSF, les fédéraux ont approuvé la demande de Cissé, c’est à la réunion de la commission mixte que cette proposition a été suspendue et soumise à l’arbitrage de l’autorité.
«On a bien étudié l’expression des besoins que nous a transmise la Fédération. On est en phase sur beaucoup de points, notamment sur la date de la mission de prospection, le début du stage à Paris et le jour du voyage pour rallier la Namibie. Mais on n’est pas sur la même longueur d’onde concernant l’avion spécial devant transporter l’équipe. Il ne faut pas se leurrer. Aujourd’hui, il nous sera très difficile d’affréter un vol spécial», a lâché une source digne de foi. Notre interlocuteur poursuit : «Nous sommes en train d’étudier les différentes propositions qui s’offrent à nous, c’est-à-dire voir s’il faut faire Dakar-Winghoek-Dakar ou Paris-Windhoek- Paris.
Dans le premier cas de figure, seuls les officiels quitteront Dakar pour rallier Windhoek. Donc, il n’est pas question de prendre un vol spécial pour ça. Dans le deuxième cas de figure, c’est l’équipe qui sera transportée de Paris à Windhoek. À ce niveau aussi, estce qu’on a réellement besoin de vol spécial du moment que l’équipe ne fera pas plus de quarante personnes. Or, l’avion qui doit être affrété devra être un gros engin, surtout quand on sait que le vol entre Paris-Windhoek dure dix heures. Ce n’est pas possible de louer un avion de 150 places pour seulement une quarantaine de personnes sachant que dans le commerce aéronautique, il y a un taux de remplissage qu’il faut atteindre pour prétendre bénéficier d’une diminution drastique. En tout cas, on n’en a parlé en réunion. Là, on va continuer la reflexion pour voir la meilleure formule».
AIR FRANCE EN LIGNE DE MIRE
Toutefois, pour l’avion présidentiel, la tutelle ne veut pas trop s’avancer, puisque ne maîtrisant pas le calendrier officiel du chef de l’État. On nous signale que même si la Pointe Sarène sera mise à disposition, elle pourrait compliquer la tâche. «L’avion de commandement est un petit engin qui ralliera difficilement Namibie via Paris. Pour cela, il nous faudra au moins deux escales techniques avant d’attérir à Windhoek. Là aussi, on peut faire face à un véritable handicap», apprend-t-on. Cependant, l’information sera remontée au niveau du président de la FSF, Me Augustin Senghor. Même si d’ici l’assemble générale de la FSF prévue le samedi 8 août prochain aucune réunion du Comex n’est prévue, quelques membres de cette instance peuvent se retrouver pour prendre une décision allant dans ce sens. «Nous allons nous renseigner pour savoir combien ça nous coûtera de voyager à bord d’Air France à partir de Paris. Car, si je ne m’abuse, cette zone est quotidiennement bien desservie par Air France qui y envoie de gros avions sans escale», a conclu notre inerlocuteur.