LA RECHERCHE DE FINANCEMENT EN ZONE URBAINE PRÉCONISÉE
AMÉLIORATION DES RECETTES FISCALES
La banque mondiale et les maires du département de Dakar se sont réunis, ce mardi, dans le cadre d’une journée d’études et de réflexion, pour une nouvelle amélioration des recettes publiques. Cette rencontre a été présidée par le chargé de la commission stratégique de la Banque mondial, Sameh Wahba et Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar
La mairie de Dakar, avec l’appui de la Banque mondiale, avait lancé le projet de mise en place de la stratégie d’amélioration des recettes de la ville. Ce projet, lancé en septembre 2013, avait pour cadre l’amélioration des ressources de la ville de Dakar.
Après sa mise en œuvre, les résultats ont été partagés avec des consultants de la Banque mondiale. «Il faut de nouvelles stratégies de recherche de financement
surtout dans la zone urbaine avec la mise en œuvre des recettes, des taxes liés à la publicité et de stationnement urbain et relancer l’adressage pour mieux faire certaines dépenses», souligne le consultant Victor Chomentov qui a fait la présentation de l’étude, hier.
Pour un bon suivi de ces stratégies, des programmes et des ateliers seront mis en œuvre, et vont inclure toutes les entités. Ceci, verra la participation des partenaires tels que, les maires des communes, la Direction générale des Impôts, la Direction du trésor, l’Agence de développement municipale, l’Agence française de développement et la Perception municipale, pour valider, ensemble, les plans stratégiques finalisés.
Selon le maire de la ville de Dakar, réussir un tel objectif né- cessite l’engagement de toutes les collectivités locales du département de Dakar. «Vous savez, avec la nouvelle loi de la décentralisation, les communes devront chercher certains fonds pour régler certaines demandes publiques. Et par là, il faut rechercher des financements pour satisfaire ces demandes», a indiqué Khalifa Sall.
Du coté de la Banque mondiale, l’apport ne sera pas locale mais va, aussi, porter sur la recherche de financement à travers des partenaires. «Les collectivités vont devoir faire des formations dans le cadre des recherches de financement avec d’autres partenaires», annonce le chargé de la commission stratégique de la Banque mondial, M. Sameh.
Cette rencontre a été l’occasion pour la ville de Dakar de présenter et de partager les études réalisées sur les recettes de marché, de stationnement et celles relatives à la taxe sur la publicité, le cadastre et l’adressage, l’informatique et le recouvrement sur une étude concernant l’amélioration de ces recettes de la ville de Dakar.
AFFAIRE DES EMPRUNTS OBLIGAIRES DE 20 MILLIARDS KHALIFA SALL EVITE LE DEBAT
Interpelé sur l’affaire de l’emprunt obligataire bloqué par l’Etat, le maire de la ville de Dakar esquive la question. Malgré l’insistance de la presse. Khalifa Sall a juste répondu par un silence.
«Bonjour je vous remercie».Voilà les mots lâchés par le maire de la ville de Dakar. Pourtant l’affaire avait fait couler beaucoup d’encre ces temps-ci. Pourrappel, Khalifa Sall avait lancé un emprunt obligataire autorisé parles membres du Conseil municipal de Dakar.
L’emprunt obligataire portait sur un montant de 41,6 millions de dollars soit 20 milliards de francs Cfa dans l’espace Uemoa. Cependant le ministre de l’économie et des finances y avait opposé un niet catégorique.
Amadou Ba avait souligné, comme motif, la responsabilité de l’Etat. Car selon lui, les modifications opérées par l’Acte 3 de la décentralisation, soulignant que s’il y a défaut de paiement, c’est de la responsabilité de l’Etat. Ce qui avait irrité le secrétaire général du Parti socialiste. Mieux, Ousmane Tanor Dieng avait même relevé la nécessité d’une discussion entre l’Etat et la ville de Dakar.