LA STRUCTURE «BUUR DALI» VEUT RENDRE HOMMAGE A JOHN WILLIAM COLTRANE
CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DU JAZZ
En prélude de la Journée internationale du jazz célébrée chaque année par l’Unesco le 30 avril, la structure «Buur Dali» productions, en partenariat avec l’orchestre national du Sénégal, organise un grand évènement pour rendre hommage à John William Coltrane, saxophoniste de jazz, compositeur et chef de formation américain. Il fut, en effet, considéré comme le saxophoniste le plus révolutionnaire et le plus influant de l’histoire du jazz.
Très apprécié par les mélomanes de la musique jazz au Sénégal, grâce à son album intitulé «Dakar», du nom de la capitale sénégalaise que l’artiste a célébrée et qui a connu un succès incommensurable, «Buur Dali» veut ainsi l’honorer à son tour. Cet évènement d’hommage, selon Lat Ndiaye, régisseur général de spectacle, «a pour objectif de promouvoir la musique jazz au Sénégal, en renforçant la culture et la formation des jeunes musiciens dans le domaine du jazz, et particulièrement dans les techniques d’improvisation».
C’est dans la période du 24 au 27 avril prochain, à la Maison de la culture Douta Seck, au Warc et au Just 4 U que cet hommage aura lieu. Il verra la participation de plusieurs artistes en provenance de la Nouvelle Orléans, de Seattle, de New York, mais aussi du Sénégal, annonce Lat Ndiaye d’après qui, «une restitution et des workshops par les musiciens sénégalais autour des instruments comme le piano, la guitare, le solo, la basse et les drums de l’orchestre national seront présentés».
Par ailleurs, une conférence internationale sur le Congo Square et la problématique des origines du jazz sera au programme. «L’évènement mettra à contribution plusieurs musiciens sénégalais et étrangers, des intellectuels et des acteurs culturels à travers une conférence qui sera animée par Freddy William Evans de la Nouvelle Orléans, sur l’improvisation du jazz. Avec le Congo Square, qui est aujourd’hui autour d’une problématique, plusieurs questions se posent sur ce lieu. Car c’est un lieu de recherche, un mémorial dans lequel se retrouvaient tous les esclaves pour pratiquer leur idéologie, leur religion, leur culture, etc.», soutient M. Ndiaye qui faisait face à la presse.