LE PDS ET SES ALLIES LANCENT LA DEUXIEME PHASE EN SEPTEMBRE
PLAN D'ACTIONS DU FRONT PATRIOTIQUE POUR LIBERER SES «OTAGES POLITIQUES»
La seconde phase du plan d'actions déclenché par le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés, regroupés dans le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), pour obtenir la libération de leurs «otages politiques», va débuter le mois prochain.
C'est en septembre que le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) va lancer la seconde phase de son plan d'actions contre Macky Sall et son régime, et dont le principal objectif est de faire libérer ses «otages politiques».
D'ailleurs, informent nos sources, le Parti démocratique démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés vont, dans ce sens, organiser un séminaire, le week-end prochain.
Le Fpdr qui s’est réuni, avant-hier, aux fins de procéder à l’évaluation de la première tranche de son programme semestriel qui l’a mené à Kaolack, Fatick, Mbour, Touba, Pikine, Guédiawaye et Dakar, salue, selon un communiqué, l’accueil spontané et enthousiaste des populations qui sont sorties massivement dans les rues pour exprimer leur ras-le-bol du fait d’un vécu quotidien à tous égards difficiles sous le régime de Macky Sall».
Dans le document précité, Mamadou Diop «Decroix» et compagnie disent avoir exprimé leur «grande déception, suite aux promesses mirifiques non tenues et l’abandon dont les populations sont victimes».
«Les paysans n’ont pas de semences, pas d’engrais, pas d’intrants ; les jeunes citadins munis de diplômes ou de références professionnelles n’ont pas de travail ; à Mbour ou au quai de pêche de Dakar, les pêcheurs se sont plaints des accords de pêche avec l’Ue et d’autres agressions du pouvoir contre la filière ; à Dakar, ce sont les couches défavorisées qui survivent grâce au secteur informel qui sont attaquées, déguerpies, leurs biens saccagés ou encore les habitants de la zone de l’aéroport qui ont vu leurs habitations détruites», révèlent «Decroix» et ses alliés.
«Ce régime a véritablement peur de l’opposition»
Avant d'ajouter : «Le drame du Sénégal, aujourd’hui, est que le régime en place, ne peut plus s’appuyer sur une force politique substantielle pour faire face à son opposition. Il est, donc, obligé d’utiliser la force publique pour régler des problèmes politiques. Cette situation est grosse de tous les dangers pour notre pays».
Pour le Pds et ses alliés, «le blocus de la Place de l’Obélisque, le 19 août», lors de leur marche interdite par les forces de l’ordre, «lourdement chargées», pour dissuader, «et qui ont systématiquement dévié tous les véhicules qui voulaient y accéder», «est la preuve par 9 que ce régime a véritablement peur de l’opposition».
Et de s'interroger : «Comment est-il envisageable que, dans un pays qui se veut démocratique, un régime arrivé aux affaires sur une base démocratique, soit aussi obsédé par son opposition, au point de décider, sans aucune autre forme de procès, de lui interdire toute forme d’expression ?».
«Nous saisissons cette occasion pour adresser nos très vifs remerciements à ces dizaines de milliers de Sénégalais qui nous ont accueillis partout, ont accompagné notre convoi, nous ont expliqué leur désarroi, mais surtout leur espoir de voir le pays changer de main à la plus prochaine occasion. Nous félicitons particulièrement les milliers de Sénégalaises et de Sénégalais qui ont bravé les menaces, les intimidations et le blocus de la Place de l’Obélisque, pour se rendre au meeting du Front, le vendredi 21 août 2015», concluent le Pds et ses alliés.