LE PM PLAIDE POUR DES MÉCANISMES DE FINANCEMENT INNOVANTS
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dione a plaidé, mercredi à Dakar, pour ’’des mécanismes de financement innovants’’, pour répondre au dérèglement climatique, affirmant que une question de portée hautement scientifique et de développement.
‘’C’est un pari sur l’avenir, qui a un coût aujourd’hui. Celui-ci est bien moindre comparé à l’amélioration du bien-être humain, de l’équité sociale aux bénéfices environnementaux et à la raréfaction des ressources’’, a fait remarquer M. Dionne.
Il présidait un séminaire conjoint sur les défis des changements climatiques, les réponses et financements pour accompagner l’atténuation et l’adaptation des économies : les enjeux de la COP 21.
’’Il est évident, selon lui, que les pays du Sud, ont une capacité financière limitée pour aller vers des choix d’amoindrir les effets des dérèglements qui nécessitent des financements importants parmi lesquels, le financement vert’’.
Cependant, selon lui, ‘’nous devons nous tenir prêt, pour organiser le réceptacle de ces financements et aller vers leur accès directs’’. M. Dionne s’est félicité de l’accréditation du Centre de suivi écologique (CSE) pour être entité nationale choisie pour la mise en œuvre de ce financement.
Ces mécanismes de financements seront demain des leviers par lesquels, les politiques d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques seront supportées en dehors, des budgets nationaux, a indiqué le Premier ministre.
Outre ce dispositif financier, il existe un éventail de moyens innovants et de mécanismes de financement pour le développement durable.
’Tout cela explique l’importance de la coordination et de la gestion où, nous Etats, devrons mettre en place pour bénéficier de ressources nouvelles qui seront mises en place de manière transparente’’, a dit le Premier ministre.
D’autre part, il a soutenu que les pays en développement veulent que le leadership de la réduction de gaz à effet de serre soit prises par les pays développés en majeure partie responsables de la crise écologique.
’’Les pays en développement, gros émetteurs, doivent soutenir non seulement la réduction des émissions de gaz à effet de serre mais, ils doivent continuer à s’orienter vers de activités à faibles intensités en carbone’’, a-t-il souligné.
’’Les changements climatiques représentent un enjeu énorme, parce qu’ils influencent les migrations des populations et touchent plusieurs domaines essentiels du développement notamment les ressources en eau potable, la sécurité alimentaire, la biodiversité terrestre et marine, la santé du bétail’’, a-t-il fait observer.
‘’Comme l’homme, a-t-il théorisé, le climat ne change pas, il s’adapte’’.
’’La question est donc, selon lui, de savoir si son adaptation ne nous est préjudiciable ou bien quel système nous devrions adopter, pour amoindrir le dérèglement climatique que nous créons nous-mêmes’’.
’’La déclaration de Dakar devrait refléter toutes les priorités et les intérêts des pays en développement ainsi que les voies et moyens de mise en œuvre, du futur accord de Paris’’, a souhaité le Premier ministre.