LE PREVENU DIT AVOIR ETE «INITIE» AU DAARA OU IL A COUCHE AVEC BEAUCOUP DE GARÇONS
POURSUIVI POUR ACTE CONTRE NATURE SUR UN GARCON DE 11 ANS
Une scandaleuse affaire d’acte contre nature a été jugée dernièrement au tribunal. Accusé d’avoir abusé d’un garçon de 11 ans, le mis en cause a soutenu avoir piqué ce virus au «daara» où il a eu à entretenir des relations sexuelles avec plusieurs pensionnaires.
Le problème de la promiscuité dans les «daaras» a resurgi avec cette affaire d’acte contre nature qui a été jugée à la barre. En effet, c’est un jeune homme de 18 ans qui est accusé d’avoir entretenu des rapports sexuels avec A. D, un jeune de 11 ans. De l’enquête préliminaire à la barre du tribunal, le jeune homme de 18 ans n’a presque pas varié dans ses déclarations.
Sauf que devant le juge, il a avancé que la victime était consentante. « C’est lui qui a voulu partir avec moi de son propre gré», a dit le mis en cause, qui, durant toute l’audience, a tiré la couverture sur lui.
Le jour des faits, il avait entraîné A. D dans une maison en construction avant de le violer. Ce dernier qui avait été envoyé à la boutique par sa mère, était, selon lui, revenu sur ses pas, pour le suivre dans la maison en construction, où ont eu lieu les ébats. Sur place, il avait déshabillé le garçon avant de satisfaire sa libido. Et une fois son forfait accompli, il lui avait intimé l’ordre de ne pas raconter pour rien au monde son acte. Mais, le hic, c’est que dès qu’il est rentré chez lui, le garçon qui avait la mine complètement défaite a été trahi par son comportement.
Pressé de questions, par ses parents, il a fini par craquer. C’est donc dans ces circonstances qu’il s’est confié à ses parents qui l’ont tout de suite conduit à l’hôpital. Et après l’avoir examiné, le médecin a conclu à une fissure au niveau de son anus, non sans mentionner la présence de sperme. Suffisant pour que les parents de ce dernier portent plainte.
A la barre, le jeune homme de 18 ans, teint noir et petite taille, n’a pas hésité à reconnaître les faits. S. Diouf, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a confié au juge avoir toujours eu un penchant sexuel pour les hommes. «Quand j’étais au "daara", j’ai couché plusieurs fois avec des garçons, c’est la raison pour laquelle je suis finalement rentré chez moi après l’avoir raconté à mon père», a expliqué le prévenu. Des propos qui ont surpris plus d’un. Quant à sa victime, il dit l’avoir connu depuis bientôt 7 ans et qu’ils étaient de bons amis. Que nenni, lui a rétorqué le garçon selon qui, ils se sont connus il y a juste quelques mois.
Le père de la victime qui était présent aux côtés de son enfant encore mineur, a réclamé la somme de 500.000 francs à titre de dommages et intérêts, là où le parquet a requis 10 ans de prison, pour le pervers. Souleymane Diouf qui ne bénéficiait pas de conseil pour assurer sa défense sera fixé sur son sort aujourd’hui.