LE SYNDICAT DU PETROLE ET DU GAZ LEVE SON MOT D’ORDRE DE GREVE
APRES L’ASSURANCE DE L’ETAT SUR LEURS POINTS D’EXIGENCE
La menace de grève qui pesait dans le secteur des hydrocarbures est levée. Le syndicat du pétrole et du gaz qui avait déposé un préavis de grève le 26 septembre dernier a, en effet, trouvé un accord avec le gouvernement.
Après avoir obtenu des garanties des pouvoirs publics sur ses revendications, le Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal (Sntpgs), a finalement décidé de lever son préavis de grève qui couvrait la période du 26 septembre au 26 octobre 2014. «Nous avons levé notre mot d’ordre de grève. Nous allons essayer d’accompagner et d’être à l’écoute des autorités pour satisfaire nos revendications. Je demande aux camarades de le concevoir ainsi, c’est ça la vie syndicale et je pense que nous aurons satisfaction dans l’intérêt de toutes les parties et dans l’intérêt de notre République», a déclaré, hier, le secrétaire général du Sntpgs, Abdourahmane Cissokho, au sortir d’une heure de négociation avec le ministre de l’Energie, Maïmouna Ndoye Seck, et le ministre du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, Mansour Sy.
Le Sntpgs laisse déjà augurer de cette issue heureuse annonce des lendemains meilleurs. «Cette décision a été prise suite à l’assurance de l’Etat de donner satisfaction sur les points d’exigence des travailleurs du secteur», a précisé M. Cissokho qui rappelle que les revendications portaient sur la finalisation de la promesse d’attribution à la coopérative d’habitat de 5 ha à Tivaouane Peulh et de
15 ha à Diamniadio, des mesures urgentes et hardies susceptibles de garantir une relance durable pour un avenir industriel à la Société africaine de raffinage (Sar), l’augmentation du tarif des transports d’hydrocarbures.
Pour sa part, le ministre du Travail, Mansour Sy, est d’avis que tous les éléments sont réunis pour rassurer la partie syndicale. «Une commission a été mise en place pour suivre ces deux questions. Et nous avons arrêté de nous retrouver dans les 15 jours. Sur les questions qui touchent l’avenir industriel de la Société africaine de raffinage (Sar), on a tous les éléments pour rassurer la partie syndicale.
Et ils ont été fournis par le ministre de l’Energie. Et ça a été jugé satisfaisant par la partie syndicale», a confié M. Sy.