LES BLOUSES BLANCHES EXIGENT LA LIBERATION DE LEUR COLLEGUE EMPRISONNE POUR VIOL
THIES - Les infirmiers et les sages-femmes de la commune de Mékhé dans le département de Tivaouane sont montés au créneau, hier, pour dire non à ce qu’ils appellent la légèreté judiciaire dont est victime un des leurs.
En sit-in au niveau du district sanitaire de ladite localité, les blouses blanches, après avoir attendu durant 7 mois que la lumière soit faite sur la détention préventive de leur camarade, l’infirmier chef de poste de Thilmakha, Mame Abdou Ndiaye, accusé de viol, ont décidé de mettre en exécution leur premier plan d’actions. Lequel plan consistait à demander aux autorités judiciaires tout comme celles de la santé à ce que la lumière soit faite sur ce dossier.
Bounama Thiam, secrétaire général de la section Sutsas de Mékhé, de trouver qu’il y a anguille sous roche dans la façon dont leur camarade a été arrêté. Car, d’après lui, une simple accusation de la «supposée» victime sans témoin encore moins de certificat médical a mis leur camarde en prison. «Pour qu’il ait viol, il faudrait une attestation qui devrait montrer que la femme a été violée.
Après le prélèvement, l’absent de réactif au niveau du laboratoire a permis la non-publication des résultats », a-t-il renseigné avant d’ajouter que «cette inculpation est d’autant surprenante, car le mis en cause à nié catégoriquement toutes les accusations portées sur sa personne allant même jusqu’à proposer des tests Adn sur l’enfant à ses propres frais».
Ainsi,regrette-t-il cette sorte de laxisme dont fait montre le laboratoire chargé de faire ce test. Toutefois, décidées à aller jusqu’au bout de leur combat, les blouses blanches annoncent n’exclure aucune forme de lutte pour la libération de leur camarade allant même jusqu’à la rétention d’informations si rien est fait.