LES BREVES : LE SOLEIL DE CE LUNDI
DECES DU SENEGALAIS CHARLES ALPHONSE NDOUR A TANGER - Deux Marocains interpellés dans le cadre de l’enquête
Deux Marocains sont officiellement interpellés dans le cadre de l’enquête liée au décès du jeune Charles Paul Alphone Ndour, né le 13 octobre 1988 à Joal, mort à Tanger, au Maroc, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur qui s’incline devant la mémoire du jeune. Le drame, poursuit le texte, s’est produit dans un quartier particulièrement surpeuplé de candidats subsahariens au voyage en Europe et, où les émigrés sont souvent « victimes de vols et autres agressions, source permanente d’affrontements entre riverains et étrangers ». Selon le Consul général, lit-on dans le communiqué, 9 Sénégalais qui s’étaient opposés au transfert de la victime à l’hôpital sont en état d’arrestation à la suite d’échauffourées avec les agents de la police judiciaire. Le Consul général du Sénégal à Casablanca a pu obtenir des autorités de la Police, selon le ministère des Affaires Etrangères, le principe de les libérer. Mais, note le document, « en raison du week-end, elles ont expliqué ne pas avoir l’autorisation du Parquet. Le ministère qui présente aussi ses condoléances à la famille endeuillée, informe que le Consul général suit la situation de près et appelle la communauté sénégalaise établie à Tanger à la sérénité.
RENTREE SCOLAIRE - Un conseil interministériel en septembre
Un conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2014-2015 se tiendra courant septembre. «Le décret portant calendrier scolaire a été signé cette semaine donc, on sait, la date de la rentrée. Avant, à la Primature, nous ferons, courant septembre, un conseil interministériel sur la rentrée », a annoncé le chef du gouvernement.
PROJET D’APPUI DES ECO-VILLAGES - Bilan à mi-parcours satisfaisant
Le diagnostic dressé du projet d’appui des Eco-villages a reçu, à mi-parcours, le satisfecit des différentes parties engagées L’Agence nationale des éco-villages (Anev) et l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) ont organisé, un atelier de partage du rapport d’avancement portant sur le projet d’appui aux Eco-villages. Ce dernier a pour objectif de propulser un développement rural tout en faisant office de supplément entre écologie et économie.
Dans cette perspective, le modèle qui protège à la fois les ressources naturelles et l’environnement a été mis en place. Le projet Eco-villages déjà implanté dans 3 régions du Sénégal (Fatick, Louga, Thiès) cible 1.400 localités rurales. L’objectif est d’autant plus réalisable que des acquis significatifs ont déjà été obtenus. La promotion de l’agriculture dans la zone des Niayes, à travers l’installation de pompes solaires et de systèmes d’irrigation goutte à goutte, est réalisée. L’introduction des bio-digesteurs dans la zone sylvo-pastorale afin d’augmenter la disponibilité de l’énergie productive pour les ménages est une réalité. La promotion de l’apiculture dans le Delta du Saloum, l’aménagement intégré de l’environnement autour de l’école sont tout aussi palpables.
L’expérimentation de la technique de fabrication des briquettes de charbon à base de typha, figure également parmi les actions phares jusque-là posées. L’objectif global est d’assurer une sécurité alimentaire et énergétique, tout en contribuant à la lutte contre les changements climatiques et à la préservation de l’environnement. Outre son aspect purement écologique, le projet met également en avant la promotion de la bonne gouvernance locale, la sécurité alimentaire et la préservation des ressources naturelles. Dans un contexte marqué par les changements climatiques, la Jica entend poursuivre son appui au gouvernement du Sénégal dans sa politique de promotion et d’activation des économies communautaires, a souligné Kazuma Shibata, chef du bureau Jica.
ASSEMBLEE DES ETATS PARTIES DE LA CPI - Le Sytjust se réjouit de l’élection de Me Sidiki Kaba
« Nous nous réjouissons de l'élection au poste de Président de l'Assemblée des États parties de la Cour Pénale Internationale de Maître Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice du Sénégal », a écrit dans un communiqué le Syndicat des travailleurs de la justice. « Nous en éprouvons une intense fierté pour le renforcement du leadership de notre patrie, le Sénégal, qui a été le premier État à ratifier le statut de Rome le 02 février 1999 », ajoute le texte du Sytjust. Le Syndicat des travailleurs de la justice félicite « l'Afrique à qui revient pour la première fois l'honneur d'avoir un de ses ressortissants présidant cette instance de la justice internationale ». Le Bureau exécutif national du Syndicat Sytjust, qui rappelle au Garde des Sceaux sa demande d’audience depuis plus de 2 semaines, pense que notre nation gagnerait à oeuvrer au plan national pour une justice indépendante, crédible sans insécurité judiciaire, mais aussi exempte de dysfonctionnements le plus souvent causés par leurs grèves provoquées dans le passé par une absence de prise en charge de leurs légitimes réoccupations ou parfois même par des atteintes à leurs droits acquis.