LES COMMISSIONS TECHNIQUES EXPOSENT LEUR DEMARCHE
ASSISES DE L'EDUCATION
«Vous devez être audacieux, responsables et raisonnables (…) a dit le Professeur Abdou Salam Sall Président du Comité de pilotage des Assises nationales de l'Education, aux membres des 7 commissions thématiques. C'était hier, mardi 15 au Cices en présence d'un parterre d'acteurs et partenaires du système éducatif.
Le Président du comité de pilotage des Assises de l’éducation a exhorté hier mardi les membres des 7 commissions thématiques à être " audacieux, responsables, raisonnables et innovants" pour faire des propositions consensuelles et concrètes qui permettront la mise en place d'un plan d’actions efficaces.
Selon le Pr Abdou Salam Sall, le Président du Comité de pilotage, cette Journée ( la journée d'hier) constitue une étape importante dans la prochaine tenue des Assises de l’éducation. Un moment de rencontre, de dialogue et d’échange des experts et spécialistes de l’éducation sur des expériences éducatives du passé. L’atelier de lancement des commissions thématiques doit permettre de partager la vision des Assises de l’Education et de la Formation, la méthodologie et la feuille de route avec tous les participants(es).
Le Professeur Abdou Salam Sall a aussi indiqué que la journée du 15 avril est consacrée, aux travaux des 7 commissions thématiques des Assisses , à savoir : " les finalités et orientations du système d’éducation et de formation : type d’école, type d’hommes à former, principes directeurs, valeurs, structures à promouvoir ;le financement de l’éducation ;la qualité et l’équité ;la gouvernance ;la formation professionnelle, l’apprentissage et le marché du travail ;les enseignants ; le dialogue social et la stabilité du système".
Pour l’ancien patron de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les Assises proposent trois grands moments de consultations : le dialogue social avec tous les acteurs, le dialogue technique qui capitalise les intérêts scientifiques, les productions et le dialogue politique. «Nous avons entamé le dialogue social après la partie silencieuse, ensuite les consultations des régions ont reçu, après l’atelier d’harmonisation, les membres des comités des Assises», a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Menant de front à la fois les visites dans les familles, les auditions des anciens ministres du secteur, les auditi, nous suivons avec attention les réactions sur les sites des assises»
Par ailleurs, Cheikh Mbow coordonnateur de la Cosydep, soutient après les propos du Professeur Sall qu'« il faut de l’innovation dans la mesure aussi où depuis 30 années nous vivons des contre performances, des insatisfactions, nous sommes encore dans une école française qui est installée dans ce pays au Sénégal donc il nous faut vraiment aller dans le sens où il nous faut une école qui réponde aux besoins de la communauté qui réponde aux besoins de notre cher pays.
Donc c’est dans ce sens là que nous pensons que nous avons besoin de plus d’innovations pour devoir aborder ces assises», s’est-il exclamé. Monsieur Mbow pense que cette fois-ci l’approche méthodologique qui a été adoptée est une approche qui rassure « dans la mesure où nous avons senti une approche assez ascendante, une approche assez démocratique où il y’a des consultations organisées jusqu’au niveau des villages des quartiers, dans les coins les plus reculés. C’est de cela que nous avons besoin» a-t-il plaidé.
Pour rappel, en décidant de l’organisation des Assises de l’éducation un peu plus de trois décennies après les Etats généraux de l’Education et de la Formation (EGEF), le gouvernement du Sénégal a pris encore rendez-vous avec l’histoire.
Ainsi les Assises doivent permettre, à la communauté éducative dans sa diversité et sa pluralité et dans une démarche inclusive, d’être encore au chevet de l’Education et de la Formation pour « un diagnostic sans complaisance ». Celles-ci doivent ainsi « favoriser les consensus sur les politiques et les stratégies de développement du secteur et créer les conditions d’une pacification de l’espace scolaire et universitaire de façon durable ».
Il s’agira donc de répondre à la question initiale qui en constitue le thème central : « Comment sortir de la crise scolaire et de bâtir un enseignement de qualité au Sénégal, dans un environnement stable ? » En somme, c'est laq question à laquelle devront apporter une réponse précise les résultats issus de ces concertations où chaque Sénégalais a crtainment son mot à dire.