LES OFF DU POP DE CE JEUDI
Le cas Rimka divise…
Ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Mais hier, c’était le cas. 3W qui préside une réunion chez lui, à Fann Résidence et que la rencontre se termine en queue de poisson. Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé, hier soir. Le père de Rimka qui a tiré à l’arme lourde sur SMS avant-hier, lors du Cd du Parti (ex)«dolécratique» sunugaalien (Pds), avait convoqué sa coalition, le Front Patriotique, qui regroupe les libéraux et d’autres partis alliés pour sonner la mobilisation et lancer leur plan d’action. Sauf que les choses se sont gâtées. Et comme vous pouvez l’imaginer, c’est l’affaire Rimka qui est venu polluer les choses.
…Le Pds et alliés
En effet, 3W et les karimistes ont voulu, comme pour le Pds, que le Front patriotique porte le combat pour la libération de Wade-fils. Mais c’était sans compter avec certains alliés qui ont une vision beaucoup plus large de ce que veut dire leur combat politique. C’est notamment le cas du Pds/R. Car c’est Ousmane Faye du Pds/R qui a mis le feu aux poudres en disant ouvertement non aux karimistes. Ces derniers ont contre- attaqué avec des armes non conventionnelles. Et c’était parti pour un énorme boucan et un désordre sans fin. La réunion s’est ainsi terminée en queue de poisson, dans un quasi-sauve qui peut, tellement c’était tendu.
Makhtar Diop
Makhtar Diop va reprendre le poste de viceprésident de la Banque mondiale pour la région Afrique, le 27 octobre prochain. C’est ce que rapporte l’Aps qui rappelle que le 1er octobre dernier, la directrice exécutive de cette institution financière, Sri Mulyani Indrawati, avait annoncé l’affectation temporaire de M. Diop au poste de vice-président et conseiller spécial. Cette décision intervenant après qu’avait été annoncée sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (Bad), en 2015. Une candidature qui ne s’est finalement pas concrétisée, comme annoncé, le 12 octobre dernier, dans un communiqué du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Oumar Sarr désorienté
Mais dis donc, le coordonnateur du Parti démocratique sunugaalien Omar Sarr est-il préoccupé par ce novembre de feu que son parti promet à SMS et son régime ? En tout cas hier, le maire de Dagana avait l’esprit ailleurs. Voilà qu’il arrive en retard dans la salle d’audience où se déroule le procès Rimka et la traverse de bout en bout pour viser le siège où s’assoient les avocats. Mais c’est une fois arrivé au dernier rang, alors que Me Ciré Cledor Ly de la défense procédait à l’interrogatoire du témoin Cheikh Oumar Lamine Diallo qu’il a fini par retrouver ses esprits. C’est ainsi qu’il a fait machine arrière, sourire aux lèvres, pour rejoindre ses camarades à la troisième rangée. Ces derniers ne se sont pas également retenus de sourire. Heureusement que le président Henri Grégoire Diop n’a pas
capté cette scène.
Me Ndior dérape
Mais, diantre, quelle mouche a piqué ce jeune avocat de la défense répondant au nom de Me Moise Louise Ndior ? Il a déclaré devant le président de la Cour que le témoin Cheikh Oumar Lamine Diallo a troqué son non-lieu. Eh bien ! ça a failli dégénérer, surtout qu’en ce moment il y a un jeu de chaises musicales chez les magistrats. Le président Henri Grégoire Diop très remonté a jugé ces affirmations très graves à l’endroit des juges indépendants. Il a même voulu tirer les conséquences sur place. Mais n’eût été l’intervention de nouveau du bâtonnier Moussa Felix Sow de la partie civile pour rectifier le tir, Me Ndior allait essuyer les foudres du président. «C’est un mot de trop, mais je vous demande président de l’excuser compte tenu de son jeune âge», a lancé le bâtonnier avant que Henri Grégoire n’accepte les excuses.
Me Madické et le témoin
Me Madické Niang avocat de Rimka et le témoin Cheikh Oumar Lamine Diallo, ancien directeur de Cd media groupe ont aussi joué leur partition. Il faut l’avouer l’interrogatoire devient électrique à chaque fois qu’un avocat, ancien ministre de Me Wade, prend la parole pour poser des questions au témoin. Me Madické Niang demande au témoin : «La presse a dit que tous ceux qui ont chargé Karim Wade ont été libérés. Est-ce que vous êtes dans ce cas ?» Réponse de Cheikh : «Je ne suis pas un témoin à charge ou à décharge. Je suis là pour la vérité et je dirai tout ce que je sais», a répondu d’un ton ferme Cheikh Diallo à Me Madické qu’il prétend bien connaître.
L’ivrogne…
Insolite, cette scène que nos capteurs ont filmé, hier, aux environs de 11 heures 30 minutes, sur la corniche, plus précisément du côté du rond point de la mosquée de la Divinité, à Ouakam. Là, peu avant 12 heures, nos radars ont filmé un homme d’une trentaine d’années qui s’était affalé de tout son corps sur le bord de la route. Et tout ça, sous un soleil de plomb. Couché, l’homme n’a bénéficié d’aucune assistance pendant une bonne vingtaine de minutes. Personne ne savait de quoi il souffrait. Il était là, couché à même le sol, quasi inerte. Personne n’a osé s’approcher de lui. La psychose d’Ebola est-elle passée par là ?
…De la corniche…
On ne sait pas. En tout cas, des dizaines d’automobilistes et bien des piétons qui passaient par là se sont arrêtés pour zieuter le mec de loin, n’osant pas s’approcher de lui. Cela, jusqu’à ce qu’un homme arrive, au volant de sa voiture coupée de couleur blanche. Cet homme, c’est Khalilou Fadiga, l’ancienne star de l’équipe nationale de foot de 2002. Voyant la scène, Fadiga s’est garé, est descendu de son véhicule. Avec une bouteille d’eau minérale «Kirène» (pub gratuite), il est allé au chevet du bonhomme pour s’enquérir de sa situation en lui posant des questions et même en le touchant pour être sûr qu’il est en vie.
…Et Fadiga
Etant rassuré, il a donné de l’eau au «malade», avant de se retourner vers la foule de curieux qui n’osaient pas s’approcher et qui attendaient l’arrivée des sapeurs-pompiers en confiant que l’homme n’avait rien, mais qu’il était simplement… ivre. Eh oui ! Notre bonhomme, puant l’alcool à mille lieues, était soul comme un Polonais. Il n’était donc pas en mesure de tenir sur ses jambes. Ces informations rassurantes livrées, Fadiga de rejoindre sa voiture sous les applaudissements des badauds. L’homme, après avoir pris une grosse gorgée de la bouteille d’eau de Kali, s’est relevé en titubant pour aller se mettre à l’ombre. La question, c’est comment on peut être ivre-mort à midi ? Ah ces amoureux de la bouteille…
«Rewmi»
La formation de Ndamal Kajoor compte aller jusqu’au bout dans le renouvellement de ses instances de base. Selon nos capteurs, pour la relance de la vente des cartes de «Rewmi», Déthié Fall, Vice-président dudit parti, a rencontré, hier, à leur siège de Rufisque, les 45 commissaires départementaux. Une rencontre pleine d’enseignements. A en croire nos machins, «Rewmi» est déterminé à réussir encore ce que la majeure partie des formations politiques de Sunugaal peinent à faire : aller jusqu’au terme des renouvellements.
Rectificatif
Le juge Henri Grégoire Diop, président de la Cour de répression de l’enrichissement illiicte (Crei) reste bel et bien à son poste de président de la Cour d’Appel de Kaolack, suite à la réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Le rectificatif est de la cellule de communication du ministère de la Justice qui parle de «méprise».
Griots zappés
L’appel pour la mobilisation pour l’inauguration, cet après-midi par SMS, du Centre de conférence de Diamniadio, diffusé sur la «Rteuss» et dans lequel on voit toutes sortes de communicateurs traditionnels du pays, n’a pas fait que des heureux. Car, des griots du Fouta et du Boundou, qui se sentent exclus, puisque zappés du spot, sont montés au créneau, hier. Dans une déclaration, ils clament que «(SMS), c’est aussi nous, griots du Fouta et du Boundou. Il n’y a pas que Farba Ngom. Et c’est le seul ‘fountanké’ qu’on retrouve dans ce spot». «Or, le Fouta et le Boundou ne se résument pas qu’à lui seul», soulignent Daha Seck, Oumar Niang et compagnie qui estiment avoir aussi leur rôle à jouer. Aussi, ils dénoncent les oublis dont ils sont victimes et soulignent que ce n’est pas une première. Ils demandent désormais à être impliqués, au même titre que tous les autres griots du pays. Car, chacun a sa part dans les réalisations de SMS. «Si on se lève pour protester, c’est parce qu’on nous a privés de ce qui nous appartient. On est (sunugaaliens), on ne fait pas de politique politicienne, mais on veut être associés, en tant que griots, pour apporter notre contribution à ce chantier immense qu’est le développement du pays, aux côtés de (SMS)», disent-ils.
Les républicains se…
A mi-mandat, le parti présidentiel est pratiquement divisé au niveau de toutes ses structures. Après les sauvageons de la Cojer qui se distinguent de par leurs bisbilles, c’est au tour du Meer d’être gagné par la division. Nos radars rapportent que le mouvement des élèves et étudiants est divisé en deux. Eh, oui ! Le camp de Harouna Seck et de Thérèse Faye ne parlent plus le même langage. Conséquence, hier, les compagnons de Harouna Seck qui voulaient tenir une conférence de presse à la permanence de l’Apr ont été reconduits comme des «malpropres ». Ce n’est pas tout. Selon nos capteurs, les responsable de la permanence leur auraient fait savoir qu’il faut l’aval de leur «soeur» Thérèse Faye pour qu’ils puissent accéder à la salle. Visez la suite.
… Crêpent le chignon
Une chose pas du tout pensable puisque cette dernière aurait envoyé des nervis à la permanence pour faire capoter la rencontre. Ndeysane, il fallait les voir. Mais comme ils sont déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, Harouna Seck et Cie finiront par se rendre dans un restaurant pour louer une salle. Mais là aussi, coup de théâtre : Le proprio leur refuse parce que «la boîte ne loue pas sa salle de conférence aux politique». Après plusieurs heures de recherches, les «camarades» de la patronne de la case des Tout-petits finiront par trouver refuge dans une salle de restaurant pour tenir enfin leur point de presse. Mais selon l’autre camp, ces jeunes sont instrumentalisés par Mahmoud Saleh, le directeur de cabinet politique de SMS.
Frustrés
Restons avec l’Apr pour dire que si certains se battent pour se positionner, d’autres par contre se rebellent pour être reconnus. Nos capteurs nos rapportent que les militants de Fass-Colabane- Gueule Tapée ne sont pas contents de SMS et de ses camarades de parti. En Assemblée générale, hier, à Colobane, Marie Mbodji Guèye a fustigé la façon dont ils sont traités. «Depuis notre adhésion à l’Apr, on n’a jamais perdu d’élections. Nous avons été toujours audevant de la scène en nous battant de jour comme de nuit» a indiqué la coordinatrice de l’Apr Colobane. «Malgré tout ce sacrifice nous sommes laissés en rade. Cette situation ne peut plus continuer. Nous voulons que (SMS) nous reçoive sinon nous claquerons la porte», menace Marie Mbodji Guèye.
Plainte famille de…
Ça s’emballe dans le dossier Bassirou Faye. Mais dites-vous bien que ce n’est pas dans le bureau du Doyen des Juges d’instruction que les choses bougent. Non, c’est plutôt chez la famille de Tombon Oualy, le policier suspect arrêté et placé sous mandat de dépôt. Eh bien ! Après la sortie du père du policier blanchissant son fils et incriminant trois autres policiers, c’est au tour de la famille du défunt étudiant de monter au créneau pour déposer une plainte contre X auprès du Doyen des Juges d’instruction avec constitution de partie civile. Que dit la plainte ? Visez la suite
…Feu Bassirou Faye
Dans le document diligenté par Me Assane Dioma Ndiaye, avocat de la famille de Bassirou Faye, il est écrit : «Il résulte de divers témoignages concordants, notamment celui de Sette Diagne, voisin de chambre de feu Bassirou Faye, que ce jour un gradé de la police de teint clair relativement élancé détenant un appareil radio avec lequel il a semblé communiquer au moins deux fois, a subitement fait usage de son arme à feu en direction de Bassirou Faye qui s’est immédiatement affaissé couvert de sang». Poursuivant, l’avocat mentionne : «selon toujours le dernier témoin susnommé, il est en mesure de reconnaître la personne en question présumée auteur de la mort de Bassirou Faye».
C’est pourquoi, conclut Me Assane Dioma Ndiaye, «cette plainte est aujourd’hui déposée auprès de votre cabinet afin qu’une information soit ouverte contre toute personne qui se révélera être impliquée dans la mort de Bassirou Faye afin que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur».