LES OFF DU POP DE CE LUNDI
Colère
Jusqu’à quand va tenir l’alliance ente les progressistes et les «apéristes» ? Toujours est-il que, invité, hier, du «Grand jury» de la Rfm, Mbaye Dione, membre du Bureau politique (Bp) de l’Alliance des forces de progrès (Afp), n’a pas été tendre avec le parti au pouvoir sur lequel il a déversé sa bile. A en croire l’édile de Ngoundiane, dans le département de Thiès, son parti a été trahi par l’Alliance pour la République (Apr), aux dernières élections locales, de Yoff à Nioro, en passant par Kaolack. Il indique qu’à Kaolack, il était convenu que c’est l’Apr qui allait diriger la mairie et l’Afp le Conseil départemental. Mais, à l’arrivée, dénonce-t-il, le parti présidentiel s’est accaparé des deux postes. Pour lui, c’est un manque de loyauté manifeste de la part des «apéristes». Il ajoute qu’à Yoff, l’Apr les a également trahis, en prenant le poste de maire et les 4 adjoints. Visez la suite…
Colère (bis)
Mais, ce qui fait le plus mal à Mbaye Dione, c’est le fait que le parti présidentiel ait injecté beaucoup de moyens pour faire la guerre à Moustapha Niasse à Nioro. Toutes choses qui font que le responsable progressiste affirme que «beaucoup de responsables à la base se sont sentis trahis.
Ce qui s’est passé à Nioro, Kaolack, je ne peux pas dire que (SMS) n’était pas au courant». Sur l’engagement que sa formation a pris de soutenir la candidature de (SMS) en 2017, M. Dione déclare clairement : «Cette décision a été prise par le Bureau politique en mars 2014. Des élections se sont passées, l’Afp est en train, aujourd’hui, d’évaluer le comportement de notre allié principal. Dans le communiqué qui avait été rédigé, les camarades avaient pris la précaution de mettre des conditionnalités. D’ici 2017, beaucoup de choses peuvent se passer. Nous sommes des gens loyaux, mais, on ne nous poignarde pas deux fois».
Mandat présidentiel
Restons toujours avec le maire de Ngoundiane pour dire qu’à propos du débat sur la réduction ou non du mandat présidentiel, il a pris le contre-pied du ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang. «Aujourd’hui, il lui appartient de respecter son engagement. Cela n’a rien à voir avec la création d’emplois. Il a l’obligation, au-delà de la réduction de son mandat, de réformer les institutions, il doit tirer du rapport de la Cnri ce qui est bon. Ce serait désastreux que (SMS) ne respecte pas cet engagement», assène Mbaye Dione qui conseille à «Kor» Marième Faye de ne pas organiser un référendum sur son mandat, arguant que cela coûterait cher. Il plaide notamment pour la voie parlementaire.
Assises de…
SMS a annoncé, lors de la cérémonie d’ouverture des Assises de l’éducation et de la formation, jeudi dernier, qu’il voulait des réponses concernant le paradoxe qui existe entre les ressources allouées à l’éducation et les résultats obtenuss. A la cérémonie de clôture qui a été présidée, samedi, par le Premier ministre, le président du Comité de pilotage des Assises, Abdou Salam Sall, au lieu d’apporter des réponses à l’inquiétude du Président, s’est lui aussi interroger, en d’autres termes sur ce paradoxe. «Le président de la République s’est demandé comment le (Sunugaal) mobilise autant de ressources financières pour l’éducation pour si peu de résultats. Ce qui m’a poussé à me poser la question à savoir comment avec autant de temps et de compétence, nous n’avons pas un système éducatif de qualité», s’est-il interrogé.
…L’éducation
Hé oui ! À la place d’une réponse, c’est une question qu’il a servi au Président. Tout de même, il a recommandé à tous les participants, acteurs comme partenaires, de faire siennes les conclusions des Assises. «Nous devons tous nous mobiliser pour, qu’à la suite du Conseil présidentiel sur les Assises de l’éducation et de la formation, ouvrir une nouvelle page en mettant en oeuvre la refondation de notre système éducatif», a-t-il exhorté avant de leur lancer : «Vous êtes dès lors les vecteurs de ces Assises, partagez les conclusions avec tous vos compatriotes ».
Bouffe Assises
Ne quittons pas de sitôt les Assises de l'éducation et de la formation, car il y avait dans les coulisses d'autres Assises, celles des chauffeurs. Nos caméras hyper sensibles ont pu filmer les chauffeurs en train de dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils travaillent. Une de taille, entre autres conditions : la bouffe. Durant les séminaires, c’est le «ngente tubab». Mais par pour eux. Car, pendant que leurs patrons repus de repas gargantuesques, arrosés de jus aux parfums multiples, blablatent, eux, les chauffeurs, le ventre creux, attendent dans les hall. En tout cas, ils entendent porter ce combat. A bon entendeur...
Places Vip
Il a été noté un fait non moins comique lors du concert du lead vocal du Super Diamono. C’était samedi au Grand Théâtre national. Comme les Sunugaaliens sont des spécialistes du retard, les places Vip ont été chipés par ceux qui avaient par devers eux leurs billets «gëtü bey» et ne pouvant pas trouver leur siège. Ces affidés du Super Diamono étaient entassés devant l’une des portes d’entrée sur la loge Vip. Ce qui a provoqué la colère des préposés à la sécurité qui n’ont pu les déguerpir, malgré plusieurs sollicitations. Après une absence d’un an pour cause de maladie, Oumar Pène a réussi son retour, même s’il était affaibli.
Moutons de Tabaski
L’Association nationale des professionnels de la viande et du bétail au Sunugaal a démenti formellement les auteurs de l’info faisant état de la «supposée pénurie de moutons » qui guetterait Sunugaal pour la Tabaski 2014. En effet, elle considère que ceux-là qui entretiennent la rumeur d’une supposée pénurie ignorent les actes majeurs qui ont été posés pour un approvisionnement correct du marché. Elle indique que «l’Etat a déjà mis en place la subvention de l’aliment de bétail et le financement nécessaire au profit des acteurs qui souhaitent se lancer dans l’opération Tabaski 2014». Aussi, souligne-t-elle, «le ministère de l’Intérieur s’est impliqué en donnant des assurances fermes quant à la sécurité nécessaire dans les lieux de vente. Et l’Etat s’est engagé à lever toutes les taxes liées à la commercialisation du bétail sur l’ensemble du territoire».
Mara
Mara est de retour au pays, après un séjour à Caen sur invitation du maire de Caen, à l'occasion de l'ouverture des Jeux équestres mondiaux. Arrivé à Ndakaaru avant-hier, il a déclaré, à sa descente d'avion, à nos confrères de la Rfm, selon son service de presse, à propos de la maladie d’Ebola qui a atteint notre pays : «Je voudrais rendre grâce à Dieu que le (Sunugaal) soit encore préservé contre ce virus Ebola, à l'exception de cet unique cas importé de Guinée. Je voudrais exhorter toutes les populations et en particulier les militantes et les militants de notre parti ‘Rewmi’ ainsi que tous les alliés du CA 2017 pour être aux avant-postes de la mobilisation pour la vulgarisation et l’application effective des mesures d’hygiène préconisées par le personnel de santé de notre pays que je félicite au passage pour son approche professionnelle sur cette question».
Le Sytjust…
L'élection au poste de Président de l'Assemblée des États parties de la Cour pénale internationale de Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est saluée par le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust). Dans un communiqué, le syndicat dit ne pouvoir que se «réjouir du couronnement de la longue trajectoire auréolée de distinctions toutes élogieuses, les unes plus prestigieuses que les autres, d'un fils du pays, illustre pour son engagement dans la promotion des droits humains». Confiant éprouver «une intense fierté pour le renforcement du leadership de notre patrie, le (Sunugaal) qui a été le premier État à ratifier le statut de Rome le 2 février 1999», le Sytjust félicite toute l’Afrique à qui revient, pour la première fois, l'honneur d'avoir un de ses ressortissants présidant cette instance de la Justice internationale.
…A Me Kaba
Le syndicat estime du reste qu’il «est opportun en cette occasion de relever qu'à ce niveau de responsabilité sur l'échiquier de la Justice internationale, notre nation gagnerait à oeuvrer au plan national pour une Justice indépendante, crédible sans insécurité judiciaire mais aussi exempte de dysfonctionnements le plus souvent causés par nos grèves provoquées, dans le passé, par une absence de prise en charge de nos légitimes préoccupations ou parfois même par des atteintes à nos droits acquis». Et c’est en ce sens que le Sytjus invite Me Kaba à initier des négociations sur leur plate-forme revendicative. Il demande ainsi au Garde des Sceaux d'accorder une audience à leur Bureau exécutif national, demande formulée depuis plus de deux semaines.
Révélations sur…
Les autorités guinéennes qui expliquent comment leur jeune compatriote a transporté le virus au Sunugaal. Selon le site guineenews.org, en faisant le point sur l'épidémie de la fièvre hémorragique, samedi le Comité national guinéen de riposte à Ebola s'est aussi prononcé sur l'exportation du virus chez son voisin le Sunugalien. Tout a commencé le 8 août dernier, selon le Comité national de riposte à Ebola. À la base, un étudiant guinéen de l'université «Général Lansana Conté de Sonfonia», l'une des deux universités publiques de la capitale. Le 8 août, l'étudiant a eu un contact, à Forécariah (ville à la frontière de la Sierra Leone), avec son jeune frère venu de la Sierra Leone. Ce dernier est décédé le 10 août dans le village de Laya (Forécariah), et son enterrement a eu lieu le lendemain de sa mort. Le 15 août 2014, l'étudiant a quitté la Guinée pour le Sunugaal pour y passer ses vacances.
…l’importateur d’Ebola au Sunugaal
Les investigations menées dans la famille ont permis de comprendre que la maman a commencé à présenter des signes d'Ebola, cinq jours après le décès de son fils. Et, elle a été hospitalisée à l'hôpital préfectoral de Forécariah le 22 août 2014. C'est à la suite de son hospitalisation que le centre de traitement Ebola de Conakry a été alerté. Le 26 août, une équipe a été dépêchée sur les lieux. La mère et quatre membres de sa famille ont été transférés au Centre de traitement le même jour. Malheureusement, elle a succombé à la maladie le 27 août. Une de ses filles la suivra le lendemain. Une autre de ses filles présentant des signes évocateurs a eu un échantillon négatif. Mais des examens approfondis seraient en cours. Par contre, selon le Comité de riposte, deux de ses frères ayant eu des échantillons positifs sont actuellement isolés au centre de traitement d'Ebola. Et les contacts sont en cours de recensement.