LES OFF DU POP DE CE MERCREDI
Djibo se démarque…
La sortie malheureuse de 3W, vendredi dernier lors du meeting du front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) continue de susciter les réactions d’indignation jusque chez ses alliés. C’est vrai que ceux qui ne se démarquent pas de ces déclarations que le pape du «Sopi» a proclamées sans concertation, peuvent donner l’impression d’être des cautions de ces velléités putschistes que l’histoire retiendra certainement. Donc à l’Urd, après le Pr Diégane Sène avant-hier, c’est le boss Djibo Ka qui avait même pris la parole au cours de ce meeting qui sort de ses gonds pour dire ses quatre vérités
…Des propos de 3W
Interrogé hier par la Rfm, Djibo visiblement en colère a lâché : «ça n’engage que le Président Wade ce n’est pas normal. D’abord on n’a jamais discuté de cela en l’occurrence. Je me démarque nettement de cela». Pour ce leader de l’opposition, «le pays marche bien, n’est pas en crise». Il avoue toutefois qu’«on a beaucoup de difficultés économiques, sociales et politiques », mais pense que «ce n’est pas une raison pour pousser les gens à la sortie». A l’en croire, «le calendrier républicain est là il faut le respecter jusqu’au bout. Il y a des règles, respectons les règles, il faut être loyal jusqu’au bout».
Maison de la presse
Ça y est, la «Maison de la presse» a un administrateur. C’est le journaliste Bara Ndiaye qui a été choisi pour la diriger. Bara Ndiaye, ancien journaliste à la défunte télé Canal Info news, était jusque-là chargé de la communication de la Délégation générale à la solidarité nationale (Dgsn). Militant de l’Alliance pour la République, il est membre de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) et maire de Méouane. Seulement, cette nomination va susciter une véritable levée de boucliers. Et pour cause,cette Maison, construite sous 3W, devait être gérée suivant un schéma arrêté d'accord partie entre l'Etat et les professionnels des médias, lors d' une rencontre à Saly, sous l'actuel régime. Bara en plus d'être marqué politiquement ne présente certainement pas le profil requis pour cette fonction. Qui plus est, en le nommant sans associer les acteurs des médias, SMS a rompu le pacte autour de la Maison de la presse. Et à coup sûr les réactions ne vont pas manquer. Tendez l’oreille.
Rimka s’invite…
Rimka s’invite à la table des chefs d’Etat de la Francophonie. A quelques jours de l’ouverture du sommet qui se tient du 28 au 30 novembre 2014, le Collectif des avocats du fils de «Wax waxeet Wade» a adressé une lettre ouverte aux chefs d’Etat et de gouvernement et au Secrétaire général de l’Oif. Et les conseils de Rimka n’y sont pas allés de main morte pour caricaturer le régime de SMS. Selon eux, la Francophonie «est également l’expression de valeurs communes fondées notamment sur le respect de la démocratie, des libertés publiques, de l’Etat de droit et des droits de l’homme». Or, disent-ils, «depuis plus de deux ans, certaines de ces valeurs sont sérieusement écornées au (Sunugaal) par le recours à des pratiques qu’une démocratie, unanimement considérée comme exemplaire depuis l’accession du pays à l’indépendance, ne connaissait pas».
…Au Sommet…
Mes Jean-René Farthouat, Pierre Olivier sur, Demba Ciré Bathily et Mohamed Seydou Diagne citent, «les restrictions injustifiées à la liberté de manifestation, les interdictions d’aller et de venir ou de sortir du territoire national, les emprisonnements de dirigeants politiques sous des prétextes fallacieux». Ils
ajoutent que «les autorités (sunugaaliennes) actuelles ont mis en oeuvre des procédures judiciaires qui, drapées dans des principes proclamés de bonne gouvernance, sont exclusivement inspirées par des considérations de politique politicienne et visent à entraver l’action de certains adversaires politiques». Tel est «particulièrement le cas des poursuites intentées à l’encontre de (Rimka), ancien ministre d’Etat, devant la Crei par suite d’une machination et d’un complot politique».
…Ses avocats vilipendent…
Ils ne s’encombrent d’ailleurs pas de fioritures pour soutenir que «l’unique objectif poursuivi par les hautes autorités (sunugaaliennes) est d’infliger sans fondement une peine privative des libertés, mais surtout des droits civiques et politiques dans le but évident d’empêcher (Rimka) de se présenter à la Présidentielle de 2017, car il est un candidat qui menace la réélection du Président (SMS)». Car estimant qu’«aucun commencement de preuve n’a été apporté ni au Sunugaal ni à l’étranger pour étayer les accusations portées contre (Rimka)». Ils expliquent que «pour justifier l’emprisonnement de (Rimka), son renvoi devant la juridiction de jugement et sa prochaine condamnation, les autorités (sunugaaliennes) ont créé de toutes pièces de fausses charges constituées à 99% de sociétés et biens immobiliers qui ne lui appartiennent pas, de faux comptes bancaires ». Etc., etc.
…Le régime de SMS
Plus grave, poursuivent les avocats, «alors que les témoins cités par l’accusation déchargeaient totalement (Rimka), le Procureur spécial de la Crei a été démis de ses fonctions et limogé en pleine audience, le procès suspendu et renvoyé au 1er décembre 2014». Dans leur lettre ouverte, ils ne manquent pas de convoquer à dessein «les manifestations de partialité récurrentes et les propos xénophobes du président de la Crei demandant à deux bâtonniers de l’espace francophone assurant la défense de (Rimka) : ‘rentrez chez vous, vous n’êtes pas chez vous ici’ (…)» Avant de conclure qu’«au-delà de la situation personnelle de (Rimka), c’est le respect de l’Etat de droit qui est aujourd’hui mis en cause au (Sunugaal), c’est l’avenir de la démocratie et des libertés publiques qui se joue dans le pays».
Ça râle…
Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), le successeur de Abou Lô, est en train de se mettre à dos les travailleurs, en particulier les anciens de la boîte. Ayant recruté à tour de bras dans sa clientèle politique, ce responsable Apr s’est appuyé sur la convention-maison très avantageuse de l’Artp, pour offrir un tremplin à ses protégés. Ceux-là, en tout cas certains d’entre eux, à peine entrés dans la maison, se seraient retrouvés dans des positions de responsabilité, avec les avantages pécuniaires qui vont avec. Certains disent que c’est au détriment des anciens de la maison qui eux, peinent à obtenir des avancements auxquels ils ont pleinement droit.
…A l’Artp
Il semblerait d’ailleurs que les frustrés ont fait montre de bonnes dispositions d’esprit et engagé des discussions par l’intermédiaire de leurs représentants syndicaux. Seulement, le Dg lui, semble camper sur des positions un peu rigides qui risquent de mettre le feu aux poudres dans une boîte relativement calme. Et pour cause ! On n’est pas vraiment mal loti, quand on travaille à l’Artp, et du sommet à la base. Or monsieur le nouveau Dg, semble-t-il sans toucher aux avantages des gros poissons, veut rogner sur le revenu des cadres moyens et autres menu fretins. Seulement parmi ceux-là, il y a des piranhas qui commencent à s’énerver. Ils ont commencé à faire les réactions ; et promettent d’aller vers les autorités politiques, puis dans la rue s’il le faut pour ne pas se laisser ferrer.
Réunion Magal
La réunion nationale de préparation du Magal de Touba qui s’est déroulée, hier, au ministère de l’Intérieur a opéré des ruptures. Traditionnellement, c’est le ministre de l’Intérieur qui était entouré des chefs de services des départements concernés par les différents volets des préparatifs du Magal qui faisaient face aux dignitaires mourides. Mais cette fois-ci, il y a eu trois ministres présents. Hormis l’hôte, il y avait ses collègues de l’Hydralique et de l’Assainissement Mansour Faye et celui des Infrastructures Mansour Elimane Kane en plus des différents chefs de services. Et il faut dire que si le gouvernement a été représenté en force pour une fois, nos capteurs nous signalent que c’est sur insistance du Premier ministre Momo Dionne. Une façon de mettre plus de diligence dans la prise des décisions.
Mise en garde
Restons à cette réunion sur les préparatifs du Magal de Touba pour relever une chose. Le porte-parole du Khalife des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre, a mis en garde «Rien tous les soirs». Le dignitaire mouride a interpellé la Rts sur les coupures dans la diffusion du Magal, soulignant que l’année dernière la Rts a expliqué cela par la nécessité de diffusion du journal télévisé. Alors que, souligne le marabout quand, il s’agit d’amusements, surtout de match de football, la Rts diffère son journal. Serigne Bass souhaite que pareil cas ne se reproduise plus. Est-ce que du côté de Rts,’on a «décodé » le message, comme aime parler «Wax waxeet Wade».
OTD
On ne l’entend pas depuis quelque temps. OTD, Secrétaire général du Parti socialiste se trouve depuis six jours à Téhéran. Il est en Iran à l’invitation du régime du nouveau guide iranien pour, avec d’autres experts, plancher sur la problématique du nucléaire en Iran, la situation au Proche et Moyen orient, quelles perspectives pour un monde de paix et de stabilité dans le progrès durable. Ousmane Tanor Dieng qui doit être de retour aujourd’hui a aussi planché avec les autres invités sur quelle nouvelle politique africaine dans la diplomatie de l’Iran sous le guide Rouani. Mais selon ses camarades, de là où il se trouve, OTD suit avec intérêt l’actualité sunugaalienne et africaine et ne manquera pas de donner son point de vue, une fois à Ndakaaru.
Fermeture hôtel
Reparlons du décès par noyade de Ramatoulaye, la fille de notre confrère Samba Mangane, mardi 18 novembre dernier dans la piscine de l’Hôtel Arc-enciel, situé au Lac rose. Même si le père a pardonné, s’en remettant à Dieu, les autorités, elles, ont décidé d’en tirer les conséquences. L’hôtel où s’est produit le drame sera fermé temporairement. «Dès qu’il a été informé du drame, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, responsable de la réglementation hôtelière a saisi le gouverneur de (Ndakaaru) par lettre en date du 20 novembre 2014, aux fins de fermeture provisoire de l’établissement en cause, à titre de mesure conservatoire».
Fermeture hôtel (bis)
Selon Abdoulaye Diouf Sarr «le Préfet de Rufisque a pris l’arrêté N° 0332/DR/PR daté du 22 novembre 2014 et portant fermeture dudit établissement, pour une durée de 30 jours. La période d’application de la décision sera mise à profit, pour permettre aux services techniques compétents de s’assurer de la conformité technique et administrative de l’hôtel». Le ministre qui réitère ses condoléances attristées à la famille éplorée, rappelle aux tenanciers d’hôtels abritant une piscine, l’obligation ferme de surveillance de l’endroit aux heures de fréquentation, avec la présence impérative d’un maître-nageur, afin de ne pas mettre en danger la vie d’autrui.
Contre-Sommet
Les animateurs du Contre-sommet de la Francophonie ont fini de ficeler leur programme qu’ils vont dérouler parallèlement au Sommet de l’Oif. Malick Noël Seck et ses camarades démarrent leur Contre-sommet dans la matinée du 27 novembre au Relais par une exposition d’art africain et un concours de poésie-slam. Le lendemain 28 novembre à 15h, il y aura une conférence publique du Groupe refondation sur les «martyrs de 1944» à la salle de soutenance de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Ucad. Le 29 novembre se déroulera à 9h à l’Ucad II un colloque sur le thème: «Francité, Francophonie et identités nationales». Le même jour à 15h, il y aura une marche qui partira de la Rts pour finir à la place de l’Obélisque où se déroulera deux heures plus tard un concert animé par Keur Gui, Maxicrew, Maxcrazy, Tafeïka, entre autres.