LES OFF DU POP DE CE MERCREDI
Boko Haram : viols en série…
L’horreur au nom de l’islam. On connaissait les terroristes comme d’ignobles meurtriers qui se couvrent du manteau d’un islam qu’on ne connait pas, mais là, ils viennent de franchir un palier encore supérieur dans l’ignominie. Qu’ils enlèvent des personnes soit pour demander des rançons, monnayer la libération de compagnons ou simplement par plaisir sadique de décapiter, on connaissait, mais ce qu’on ne savait pas, c’est pourquoi Boko Haram avait autant de plaisir à enlever des filles et des femmes. Et c’est Adam Nossiter journaliste du New York Times et co-lauréat 2015 du prix Pulitzer qui tape dans le mille dans un entretien qu’il a accordé à Rfi. Premier journaliste à s’être rendu dans le camp de Dalori gardé par les militaires nigérians, il y a trouvé des centaines de femmes enceintes, violées par les combattants de Boko Haram et qui y ont trouvé refuge.
…Pour créer une nouvelle…
«Il y a eu des viols massifs de femmes par les membres de Boko Haram. Leur pratique, quand ils s’emparent d’une ville, c’est de saisir toutes les femmes et de les entreposer, pour ainsi dire, dans une maison particulière pour une sorte d’esclavagisme sexuel». L’objectif, dit-il, c’est de «se reproduire, de produire une nouvelle génération de combattants de Boko Haram». Plusieurs femmes qu’il a interrogées dans ce camp disent avoir subi des viols en série par des terroristes de Boko Haram. «Des centaines de femmes ont été violées, et c’est une estimation a minima. La population du camp de Dalori a dépassé la barre des 15 000. Et ça augmente chaque jour. Environ 70 % des réfugiés sont des femmes, et une large majorité de ces femmes ont été violées», renseigne-t-il.
…Génération de djihadistes
Cette thèse d’enfantement d’une nouvelle génération de djihadistes est confirmée, selon le journaliste, par les officiels de l’Etat de Borno à Maiduguri, mais aussi par les travailleurs humanitaires qui se rendent chaque jour dans les camps. Et celles qui tentaient de résister étaient menacées de mort. Autre visage de l’horreur, des femmes kidnappées sont maintenant utilisées comme kamikazes. «C’est une pratique qui devient de plus en plus courante. Les femmes sont utilisées pour des attentats suicides non seulement à Maiduguri, mais aussi à Damaturu, à Potiskum et ailleurs», indique Adam Nossiter qui souligne que «Boko Haram recourt souvent aux femmes parce que l’on peut très facilement cacher le corset qui comporte les bombes sous le hijab. Donc, ils utilisent les femmes. Une des femmes m’a parlé des sessions d’entraînement des femmes qui vont être utilisées pour des missions kamikazes».
L’Arabie Saoudite…
Restons avec les trucs d’islamisme pour relayer une info qui déchire la Toile. L’Arabie Saoudite recherche huit bourreaux, pour exécuter, par décapitation, les nombreux condamnés à mort dans le royaume, renseigne le site M6 info. Selon l’offre déposée sur le site du ministère du Service public, le poste ne requiert aucune qualification particulière. La seule tâche des bourreaux est d’«exécuter les condamnés à mort». Autre tâche, les bourreaux pourront être amenés à pratiquer «des amputations» sur des personnes condamnées pour vol. En clair, il faut juste savoir manier du sabre et ne pas avoir des haut-le-cœur quand le sang gicle et que des têtes tombent.
…Recherche bourreaux
Il faut noter que cette offre d’emploi particulière est publiée alors que le nombre de condamnations à mort dans le royaume est en augmentation. Ainsi, depuis le début de l’année, 84 personnes ont déjà été exécutées, contre 87 sur l’ensemble de l’année 2014. En Arabie Saoudite, les faits de viol, de meurtre, d’apostasie (le fait de renier publiquement une religion), de vol à main armée et de trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en vertu d'une version rigoriste de la charia. Amnesty International s’est inquiété, au mois de mars, du nombre élevé de décapitations pour trafic de drogue en Arabie Saoudite. Elles représentent plus de la moitié des exécutions depuis le mois de janvier 2015.
Des droits-de-l’hommistes…
Quatre organisations de défense de droits de l’homme volent au secours d’Oumar Sarr, Coordonnateur du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds. La Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh), Amnesty International/Sunugaal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et Article 19/Afrique de l'Ouest appellent les autorités sunugaaliennes à «lever immédiatement la mesure d’interdiction de sortie du territoire (sunugaalien) qui pèse sur Oumar Sarr et tous autres citoyens dans la même situation». Me Assane Dioma Ndiaye de la Lsdh, Aboubacry Mbodj de la Raddho, Seydi Gassama d’Ai/Sn et Fatou Jagne Senghor d’Article 19 soulignent qu’«à ce jour, aucune décision judiciaire soutenant une telle mesure n’a été notifiée à l’intéressé».
… Au secours d’Oumar Sarr
Ajoutant qu’«aucune procédure judiciaire n’est non plus ouverte à son encontre», ces droits-de-l’hommistes estiment qu’«il s’agit par conséquent d’une interdiction de sortie du territoire purement administrative qu’aucun texte de notre droit positif ne peut autoriser ni légitimer». Ils insistent pour dire qu’«elle viole les dispositions de traités régionaux et internationaux dont le Sénégal est partie notamment la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques)». Ils rappellent en outre que «la Cour de justice de la Cedeao a déjà jugé une telle mesure illégale et attentatoire aux droits fondamentaux des intéressés».
Marie Teuw
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche parle de la crise à l’Université de Zig (voir en page…). En marge, hier, de la signature d’un accord de partenariat avec un éditeur néerlandais, Mary Teuw Niane cité par l’Aps, a dit ne pas voir «les raisons particulières pour lesquelles les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont poursuivi la grève». Selon lui, «Ils refont la même chose qu’ils ont faite l’année dernière, ce pourquoi l’Université Assane Seck a eu les plus mauvais résultats de toutes les universités (sunugaaliennes)». Il explique que les revendications des étudiants «avaient déjà été satisfaites» lors d’une rencontre qu’il a eue avec eux.
Al Falah
Le ministre de la Culture et de la Communication a reçu hier une importante délégation du Mouvement Al Falah, conduite par son Président Ousmane Guéladio Ka. Les responsables du mouvement religieux étaient venus échanger avec Mbagnick Ndiaye sur plusieurs questions d’intérêt général. Après les salamalecs, le président dudit mouvement s’est dit «totalement» en phase avec le prési SMS sur l’envoi de militaires sunugaaliens en Arabie Saoudite. Il a demandé au ministre de transmettre au chef de l’Etat, ses remerciements et salutations avant de formuler des prières ardentes pour les «jambars». Dans la même lancée, Al Falah affirme aussi soutenir fortement la politique du gouvernement notamment son projet phare, le Pse au sein duquel le mouvement dispose d’un représentant à travers le Bureau opérationnel de suivi (Bos). Le ministre de la Culture et de la Communication a salué les nombreux efforts du mouvement dans les domaines de l’éducation, de la paix et de la formation.
Réaction !
La sortie du président de l’Ucs, Abdoulaye Baldé pour qualifier de nul le bilan du régime de SMS ne laissent pas indifférents les apéristes de Zig. Et c’est le Secrétaire général de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques de la Casamance (Anrac) de monter au créneau pour descendre la mairie de Zig. «Le sentiment le mieux partagé est que Abdoulaye Baldé se sert de Ziguinchor pour construire une image, une réputation et pour nourrir un projet présidentiel utopique sans qu’il ne rende la monnaie aux Ziguinchorois en termes de prise en charge de leurs préoccupations légitimes qui vont du chômage au manque d’éclairage en passant par l’enclavement de leurs quartiers», fustige dans un communiqué, Ansou Sané, porte-parole adjoint de l’Apr à Zig. Il poursuit : «Les critiques d’Abdoulaye Baldé contre le régime (de SMS), ne constituent qu’une manière pour lui de détourner l’attention des populations de Ziguinchor et de l’opinion nationale sur ses carences dans la gestion municipale» lance M. Sané.
Ansou…
Le Président de l’Association sunugaalienne pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm), Ansoumana Dione ne décolère toujours pas. Hier encore, il s’en fendu d’une déclaration pour qualifier nos gouvernants de «malveillants pour avoir empêché la prise en charge et la réinsertion sociale des malades mentaux errant à travers le pays». Depuis 2004, souligne Ansou, un Centre d’encadrement et de traitement a été construit à Kaolack au profit de l’Assamm. Et cela, rappelle-t-il, «grâce au soutien de l’ex-Président (3W), pour leur venir en aide, conformément aux recommandations de l’article premier de la loi n°75-80 du 09 juillet 1975». Mais, se désole-t-il, «dans le but de freiner la réalisation de notre ambition envers ces concitoyens, ils (les gouvernants) mettent cette structure dont nous sommes bénéficiaires, à la disposition de l’Hôpital psychiatrique de Thiaroye pour la réinsertion sociale de ses malades mentaux chroniques».
…Charge
Et Ansou de constater que cette démarche a bien échoué, comme l’a reconnu le Professeur psychiatre Aïda Sylla, Chef de la Division de la Santé mentale, au ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Et c’est avec regrets qu’il souligne que les autorités «refusent de revenir en arrière alors que les malades mentaux errants pour qui il a été créé, attendent d’y être pris en charge, suivant notre programme». Conséquence, dénonce le président de l’Assamm, «c’est un investissement de 800 millions de francs Cfa de l’Etat de Sunugaal, sur un terrain de quatre hectares, octroyé à l’Association par la Commune de Kaolack, qui reste sans utilité à cause de cette haine manifestée par les nouvelles autorités à l’endroit de citoyens, soucieux du développement de leur pays».
Cedeao
SMS a été élu hier président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en remplacement du Ghanéen John Mahama, pour un mandat d’une année, a annoncé la Rts. La Cedeao tenait hier mardi, à Accra, la capitale du Ghana, son 47e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement.
Pluie
L’hivernage s’installe très tôt. La région de Kolda a enregistré sa première pluie hier nuit. Selon la Rfm qui a donné l’info, c’est une grande pluie qui a duré une vingtaine de minutes qui s’est déversée sur le Fouladou, signant le top départ de l’hivernage. Il faut dire que cette pluie prend de court aussi bien les paysans que les autorités. En fait la vente des semences ne va démarrer que le 25 mai prochain, date butoir de mise en place des semences et intrants, renseigne Aliou Dia prési de Forces paysannes qui se satisfait déjà que les opérateurs qui ont été désignés ont déjà pré positionné une bonne partie de ces intrants agricoles. Il renseigne d’ailleurs que les producteurs attendent le démarrage de la cession des intrants prévu le 25 mai prochain. Espérons d’ici-là que la pluie ne vienne pas tout noyer.