LES OFF DU POP DE CE VENDREDI
Meurtre
Les habitants de Barkedji une loca-lité distante de 30km de Linguère sont sous le choc. Un revendeur de bétail du nom de Oussou Laye Sow (35 ans) a été froidement tué, hier soir à Nabadji (à quelques encablures de Ourossogui dans la région de Matam) à coups de tabouret alors qu’il s’interposait entre un chauffeur et son apprenti qui se bagarraient. L’un d’entre eux non content de la manière dont la victime est intervenue pour les séparer a usé d’un tabouret pour lui en asséner un violent coup sur la tête. Un coup qui lui a été fatal, selon une source familiale. Acheminé à l’hôpital de Ourossogui, Oussou Laye Sow a fini par y rendre l’âme quelques minutes plus tard. Le chauffeur et l’apprenti sont en fuite laissant leur véhicule sur le lieu du drame. Ils sont activement recherchés par la gendarmerie de Ourossogui qui a ouvert une enquête. Et sur ordre du procureur de Matam, le corps sans vie de Oussou Laye Sow a été remis à sa famille.
Tension
Y a-t-il tension chez les enfants de Cheikh Béhio Thioune ? En tout cas des informations diffusées hier font état d’«ambiance très tendue, à la limite du clash familial». La raison ? Midadi, un des fils du guide des thiantacounes compte lancer un mouvement de soutien à SMS, en collaboration avec le nouvel apériste Lat Diop directeur de la dette et de l'investissement au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Une initiative qui susciterait l’ire d’autres fils de Cheikh Béthio toujours loyaux à «Wax waxeet Wade» et qui crient à la trahison estimant que le pape du Sopi leur a fait tous les honneurs, jusqu’à même faire de la mère de Midadi député. En tout cas, interpellé par nos capteurs, Lat Diop qui se trouve actuellement en Tunisie a été laconique se contentant de ne faire que ce commentaire : «ku japale (SMS) ma diapale la (je soutiens quiconque soutient (SMS). Les querelles de famille ne m’engagent pas».
L’Asp concurrence…
La Confédération nationale des travailleurs du Sunugaal (Cnts) a fait hier une sortie qui pose le problème des compétences de l’Agence pour la sécurité e proximité (Asp). Vient-elle en complément aux forces de l’ordre ou vient-elle concurrencer les sociétés de gardiennage, menaçant des emplois ? Voilà en gros l’équation que pose pour la dénoncer la Cnts. De quoi s’agit-il ? La Cnts dit «constater avec une très grande surprise, le remplacement des agents de Vigassistance préposés à la sécurité de la Société des Grands moulins de (Ndakaaru), par des éléments de l’Agence de sécurité de proximité». Mody Guiro & Cie dénoncent «cette concurrence déloyale de la part d’un démembrement de l’Etat du (Sunugaal), au moment où la promotion de l’emploi est un des points focaux du Pse vanté par tous les représentants de l’Etat à l’occasion de toutes les rencontres».
…Les sociétés de…
Rappelant que «le rôle d’un Etat, c’est d’accompagner l’investissement privé par des mesures incitatives et non de concurrencer déloyalement les investisseurs», les responsables de la Cnts redoutent qu’«une telle situation, si elle persiste risque de pousser les agences de sécurité privée à fermer boutique et mettre au chômage des milliers de travailleurs». Chose d’autant incompréhensible qu’ils soulignent que l’Etat qui «alloue une dotation budgétaire annuelle à l’Asp», a pourtant «entrepris il y’a quelques mois, des négociations avec les partenaires sociaux du secteur du gardiennage pour l’élaboration d’une convention». En tout cas, la Cnts en «appelle à la mobilisation des agences de sécurité privées et de tous les travailleurs du (Sunugaal) pour faire face à cette forfaiture qui ne dit pas son nom et dont les conséquences seront incalculables». Pour sa part, la centrale syndicale entend se mobiliser «pour lutter contre cette nouvelle violation des textes réglementaires par un démembrement de l’Etat».
…Gardiennage
En effet, pour la Cnts, «cette situation est d’autant plus surprenante» que le décret n° 2013-1063 du 5 août 2013 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) indique clairement en son article 3, cite-t-elle : «L’Agence participe, en relation avec les autorités de police et les forces de sécurité (Police et Gendarmerie), à la mise en œuvre d’une police sécuritaire de proximité bâtie autour de la prévention et du partenariat actif entre l’Etat, les Collectivités locales et les acteurs de la vie sociale». Elle ajoute que l’alinéa 4 de l’article 17 stipule également que : «L’agence est soumise au contrôle a posteriori de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’Etat, de l’Inspection générale des Finances et de l’Inspection interne du Ministère de l’Intérieur dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur».
Drôle d’affaire…
Agée de 4 ans, S. Diallo risque d’être traumatisée toute sa vie. En effet, selon sa famille qui a porté plainte au commissariat de Rufisque, la fillette a subi les assauts sexuels de leur boutiquier et voisin de quartier âgé de 26 ans. Seulement chose extraordinaire, c’est foule de notables de son quartier qui s’est présentée à la police pour témoigner sur le prévenu afin de le décharger. «Ces accusation sont très graves. A. Aw a été accusé à tort. Nous sommes certains qu’il n’a rien à voir avec cette histoire de viol. Cela fait des années qu’il vit et tient cette boutique dans ce quartier. Personne ne l’a jamais vu s’activer dans des choses mal saines. C’est un jeune correct, responsable, respectueux, discipliné, sage et très serviable et très pieux qui ne s’occupe que de son travail», témoignent ces notables du quartier de «Dangou Haloire».
…de viol à…
Cela à l’opposé de la famille de la victime qui a réitéré ses accusations. «Un jour, j’avais aperçu M. Aw en train de violer ma petite sœur. Il l’avait amenée à l’arrière de sa boutique. Et je l’avais dénoncé chez mon grand frère. Ce dernier l’avait dit à notre maman qui n’y avait pas porté une grande importance. Plus tard, elle a fini par entendre les rumeurs au niveau de notre quartier avant de porter plainte contre lui», raconte B. Diallo la grande sœur de 11 ans de la partie civile. Entendue par les limiers de Rufisque, leur mère a déclaré : «J’ai décidé d’aller faire consulter ma fille dans un centre de santé après l’avoir envoyée chez le boutiquier en question en vain».
…Rufisque
Selon elle, «S. Diallo a refusé indiquant : ‘Je ne vais pas aller là-bas. Car que le boutiquier touche mon sexe régulièrement’. Très étonnée je l’ai conduite dans un hôpital de la place pour m’enquérir de la situation afin de savoir dans quel état se trouve ma fille». A sa grande surprise, dit-elle, les blouses blanches ont révélé la présence de traces d’agressions sexuelles, de défloraisons, d’hématomes et une infection avec odeur au niveau de son sexe». Quant au mis en cause, il a réfuté les accusations. «Je ne suis pas l’auteur de ce viol. J’ignore pourquoi sa famille m’a accusé. Je ne l’ai jamais touché de ma vie», se défend M. Aw appuyé par les témoignages des notabilités sur sa moralité. Mais, cela n’a pas convaincu le Procureur qui l’a déféré au parquet depuis hier.
Fin procès…
Après les joutes oratoires sans merci, les derniers moments du procès de Tahibou Ndiaye ont été teintés d’émotion, hier. Le président Henry Grégoire Diop, a tenu à saluer la courtoisie des avocats, tant de la défense que de la partie civile, «par rapport au procès précédent» (pour ne pas nommer le procès Rimka). Les félicitations sont également allés à l’endroit du désormais nouvel Agent judiciaire de l’Etat (Aje), Antoine Diome. Henry Grégoire a lancé à l’endroit du Procureur spécial Cheikh Tidiane Mara : «M. le Procureur spécial, vous perdez un excellent élément».
…Tahibou
Me Borso Pouye a fait de même en remerciant la cour et le parquet spécial, tout en tenant à s’excuser des fois où elle a dû s’emporter. La partie civile en a fait de même, avec Me Yerim Thiam qui s’est également confondu en remerciements. Henry Grégoire Diop a finalement remercié les forces de l’ordre, la presse à qui il a demandé de traiter objectivement l’information, ainsi que le public qui s’est comporté de manière exemplaire toujours comparativement au procès de Rimka, car n’ayant noté aucun trouble d’audience.
Chambre criminelle
C'est dans des conditions peu confortables que les journalistes travaillent pour la couverture médiatique des affaires jugées à la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Ndakaaru. Si lors des Cours d'Assises précédentes, les journalistes pouvaient disposer des ordonnances de renvoi pour la rédaction de leurs articles, ce n'est plus le cas avec la Chambre criminelle. Mieux la salle où se tiennent les audiences (Salle 2) n'est pas équipée pour que les journalistes puissent écrire avec leurs ordinateurs pendant l’audience. En plus un problème de salle se pose. Des changements de salle se font sans que les gens en soient informés. La raison est que dans la salle 2 se tiennent habituellement les audiences du tribunal civil.
La Contre-attaque de…
Les allégations de l’avocate de Modou Diagne Fada, en l’occurrence Me Ndèye Fatou Touré contre Farba Senghor, ont été battues en brèche par le chargé du patrimoine du Pds. Dans une déclaration rendue publique hier, Farba Senghor dit : «Les déclarations de Me Ndeye Fatou Touré, avocate à la cour, à la presse, ce jour selon lesquelles Farba Senghor est introuvable ni à son domicile, ni à la permanence du Pds, ni chez Me Wade par conséquent l’huissier mandaté par Modou Diagne Fada ne parvient pas à le localiser sont fausses et relèvent de manoeuvres de politique politicienne. Farba Senghor est bien chez lui là où l’huissier Me Richard M. S Diatta mandaté par Fada, le 22 juin passé, l’avait trouvé». Toutefois, l’ancien ministre de l’Agriculture sous 3W qui accusait Fada & Cie d’avoir reçu de l’argent de SMS pour déstabiliser le Pds, ne compte pas changer une virgule dans ses propos. Visez la suite…
…Farba Senghor
«Il convient de retenir une fois pour toutes, que Farba Senghor ne changera un iota ou une virgule ses dires dans le salon de (3W) enregistrés intégralement par les télévisions nationales et étrangères. L’enregistrement est une pièce à conviction qu’il confirme d’avance et confirmera en tout lieu et en toute circonstance», précise-t-il. Toujours dans sa déclaration, M. Senghor estime que la procédure initiée par Modou Diagne Fada à son endroit est dans l’impasse. Farba Senghor de dire que Modou Diagne Fada et son avocate Ndèye Fatou Touré savent peut-être le pourquoi. «Par conséquent, l’avocate voudrait lui trouver en vain une porte de sortie honorable qui reposerait sur le fait que : Farba Senghor est introuvable. Ce qui est archi faux», regrette, Farba Senghor. C’est dire que ce feuilleton déclenché au domicile du Pape du Sopi à Fann-Résidence est loin de connaitre une issue heureuse.
SMS nuitamment…
Alors que SMS est accusé d’armer Modou Diagne Fada du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds) et Omar Sarr de Rewmi pour casser cette dynamique enclenchée par la coalition de leaders de l’opposition formée récemment avec Ngorsi, Baldé, Decroix, Oumar Sarr (Pds), Cheikh Bamba Dièye et les libéraux, le voilà qu’il croncrétise ce que d’aucuns avaient qualifié de boutade présidentielle à l’endroit de Djibo Ka. Pour rappel il y a quelques semaines, lors de l’inauguration du nouveau siège de la Sonatel, le chef de l’Etat avait fait un clin d’œil au patron de l’Urd. «Je voulais saluer le ministre d’Etat Djibo Leyti Kâ qui fut mon ministre de tutelle. Mon ami Djibo qui est maintenant dans l’opposition, c’est dommage. Mais bon, je vais venir quand même te voir, parce que nous avons besoin de ta contribution, de tes réflexions, de tes idées pour faire avancer le (Sunugaal)», avait lancé SMS.
…Chez Djibo
Chose promise chose faite. Selon la Rfm, dans la nuit du samedi au dimanche, SMS et Djibo Ka se sont rencontrés discrètement au domicile du patron de l’Union pour le renouveau et la démocratie (Urd). Sans protocole, SMS accompagné d’une garde réduite au strict minimum est entré aux environs de 22 heures au domicile de Djibo Ka sis aux Almadies où ils se sont longuement entretenus. Et en attendant de savoir l’objectif derrière cette visite surprise du chef de l’Etat au domicile de Djibo Ka passé inaperçu, il ressort qu’elle a été fructueuse. Même si pour le moment rien n’a encore filtré de cette entrevue, la même source de préciser que les deux leaders ont promis de poursuivre les discussions. En attendant, il faut souligner que les maires Urd du département de Linguère ont déjà donné leur feu vert à Djibo Ka quant à cette main tendue du chef de l’Etat.