LES OFF DU POP DE CE WEEK-END
Ebola, comment l’hôte…
Sunugaal est depuis ce samedi le cinquième pays africain, après donc la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone, le Nigeria et la Rd Congo, a être visité par cet hôte indésirable qu’est Ebola. Le virus a frappé notre pays à travers un «cas importé», pour paraphraser le ministre de la Santé, Dr Eva Marie Coll Seck. Car l’étudiant guinéen qui a introduit «la mort» à Ndakaru est venu de Conakry. D’ailleurs, depuis hier, les autorités médicales tentent de reconstituer son parcours. Et des éléments d’information obtenus auprès des autorités sanitaires guinéennes, il est apparu que le jeune étudiant de 21 ans a été contaminé lors d’un enterrement à Forekérial, une région de Guinée frontalière avec la Sierre Leone. C’est par la suite qu’il est retourné à Conakry, avant de prendre la tangente, il y a trois semaines, au moment où des malades d’Ebola étaient enregistrés parmi ses proches qui, comme lui, avaient assisté à cet enterrement dans le Sud du pays.
…Indésirable est arrivé chez nous
Depuis, Conakry était à se recherche. Et c’est parce qu’il avait appelé en Guinée des proches le week-end dernier pour leur dire qu’il était à Ndakaaru, que les autorités médicales de Conakry ont pu savoir où il se trouvait. C’est ainsi qu’elles ont alerté le ministère sunugaalien de la Santé pour l’informer de la situation. Arrivé il y a dix jours à Sunugaal, l’étudiant porteur d’Ebola est tombé malade et a été soigné dans un centre de Ndakaaru. Ce n’est que mardi, parce que son état a empiré, qu’il s’est rendu à l’hôpital de Fann où la maladie que le monde entier redoutait a été diagnostiqué, après qu’il a été placé en quarantaine. Il semble cependant que son état de santé s’améliore quelque peu. En tout cas, ce cas d’Ebola a installé la psychose à Ndakaaru et dans les médias sociaux et certains médias classiques, on indexe des quartiers où il serait passé. Sauf que ce ne sont là que des rumeurs.
Voleuses
Trois Sunugaaliennes ont été prises, la main dans le sac, hier soir, à la Gueule Tapée, alors qu’elles tentaient de voler dans une boutique qui vend des sacs pour femmes. Elles ont été épinglées par la propriétaire de la boutique, une dame d’origine camerounaise, qui les a reconnues car étant à leur deuxième tentative de vol dans son commerce. Sur ce, elle les a enfermées dans le magasin et a alerté les éléments de la police de la Médina qui sont venus embarquer ses trois indélicates.
Révélations explosives sur…
Le voile se lève sur l’affaire de la cargaison d’armes coulée près des côtes sunugaaliennes et destinées au Mali. Et c’est le site «maliactu.net» qui file la der dans un article intitulé «Mali : Les armes coulées au (Sunugaal) destinées pour une insurrection populaire à Bamako ?» et que nous vous proposons de lire. «On en sait davantage sur les armes frauduleusement présentées comme des armes de chasse, mais qui étaient en réalité des armes de guerre. Elles provenaient d’Irak, devaient transitées par le (Sunugaal) pour être utilisées au Mali. L’identité de leur propriétaire est désormais connue. En effet, selon le Sphinx, ‘le destinataire désigné sur le connaissement est un certain Baba Mangane’. Mais, le nommé Baba Mangane pourrait être le patron de la société qui a fait le transit des armes ‘connu sous le nom de Baba Traoré’. Ladite société serait ‘la Société africaine de transit et de manutention (Socatram). Une société de transit et d’import-export basée à Bamako’», écrit le site. Visez la suite…
…La cargaison d’armes malienne…
«Alors que les services de sécurité (sunugaaliens) s’activent pour faire la lumière sur cette frauduleuse et dangereuse cargaison, il nous revient que les services maliens n’ont reçu aucune indication dans ce sens. Ce qui dénote du désintérêt des autorités politiques maliennes. Même si nous ne sommes pas des spécialistes en sécurité d’Etat, il est quand même ahurissant, même pour un profane, de voir qu’une si grave affaire puisse susciter autant d’indifférence auprès du gouvernement malien. D’autant que, d’après le Sphinx, ‘des informations de plus en plus persistantes’
font état ‘de la préparation d’une insurrection populaire à Bamako’. Selon certaines sources du journal, ‘Iyad Ag Ghali qui a des attaches en Irak pourrait s’y procurer des armes’. Et ces armes pourraient bien servir à une insurrection à Bamako. ‘Il a noué de solides relations avec des groupes qui s’activent actuellement contre le régime IBK. En sourdine au départ et à visage découvert ensuite’», poursuit le papier.
…Coulée au port de Ndakaaru
Il est ajouté que «‘des tournées sont effectuées par des cercles agitateurs qui se réclament des milieux islamistes pour appeler les gens à la vigilance. Ils leur demandent d’être attentifs à tout mot d’ordre en vue du ‘vrai changement qui se prépare’. Concrètement, le Sphinx fait, vraisemblablement, référence au mouvement Sabati 2012. L’ayant soutenu lors de son élection, ces jeunes ne sont plus en phase avec le président Ibrahim Boubacar Keïta. Quoi qu’il en soit, au-delà de ces informations sur une possible insurrection, la nature et l’importance de la cargaison sont déjà des motifs suffisants qui doivent alerter le pouvoir. Pour que 10 000 armes, des dizaines de millions de munitions et un important lot d’explosifs puissent servir exclusivement à la chasse, il est très probable que les chasseurs projetaient d’avoir en face des animaux également armés et capables de riposter».
Taxi fou
Hier, vers 17 heures 30, nos capteurs ont pu filmer au niveau de l'Ipg un taxi immatriculé Dk- 2812-AB venant de Sacré-Coeur pour rallier Liberté V, qui s'est déporté sur le trottoir, fonçant ainsi sur des vendeuses de légumes et de cacahuètes installées devant le portail de l'école Souleymane Wade. Il a, sur son passage, percuté les étals qui ont fait tomber un piéton qui s'est relevé rapidement avant que le taxi ne s'immobilise. Selon le taximan, c'est en descendant la pente que ses freins ont lâché, il a manoeuvré pour faire le moins de dégâts possible. Heureusement, il n'y a pas eu de perte en vie humaine. Mais des dégâts matériels si, avec des étals brisés, des légumes détruits, etc.
Clarification sur…
A l’issue de la consultation élective désignant Me Sidiki Kaba, candidat de l’Afrique à la présidence de la prochaine session de l’Assemblée des Etats parties (Aep) au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (Cpi), nombreux se sont posés la question sur la compatibilité avec sa fonction de ministre avec cette promotion. Le service de Com’ du département de la Justice n’a pas mis de temps à apporter un éclairage sur la question. «Comme pour les précédents Présidents sortants de l’Assemblée des Etats parties, l’exercice des fonctions politiques, diplomatiques, administratives et judiciaires dans la capitale à (Ndakaaru), ne sont pas incompatibles avec les fonctions de Président de l’Assemblée générale des Etats parties», dit le communiqué du ministère de la Justice.
…La nomination de Me Kaba
En effet, note le communiqué, les Présidents conservent leurs fonctions et activités au sein de la capitale ou sur le plan international et président en même temps l’Aep, dont des structures permanentes, tant à la Haye qu’à New-York, assurent le fonctionnement opératoire et quotidien des activités de l’Aep. Cela, sous le contrôle, la coordination et la Présidence du patron de l’Aep. Me Sidiki Kaba a été choisi non seulement pour son profil et son expérience dans le domaine de la justice pénale internationale, mais aussi et surtout, en sa qualité de Garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le gouvernement sunugaalien de SMS et sous le leadership de ce dernier, poursuit le document qui relève que l’engagement de ce dernier pour les valeurs de justice, de transparence et de gouvernance est mondialement connu.
Cour pénale
Reparlons de l’élection, avant-hier, à New- York, du Garde des Sceaux sunugaalien, comme candidat unique de l’Afrique à la présidence de l’Assemblée des Etats parties (Aep) au statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (Cpi). Après avoir «félicité (son) collègue ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, qui a été brillamment élu», à New York, le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’Extérieur, a estimé que «ça a été une victoire diplomatique du (Sunugaal) et une victoire personnelle de (SMS) qui s’est impliqué dans la candidature de son Garde des Sceaux en saisissant ses pairs africains et en mettant en branle toute la machine diplomatique au service de l’élection de Sidiki Kaba». Comme indiqué hier dans nos colonnes, ce sera en effet le 17 décembre prochain, toujours à New York, que Me Sidiki Kaba sera plébiscité par les 122 Etats parties. Parce que, ce sera le tour de l’Afrique d’assurer la présidence tournante de l’Assemblée des Etats parties.
Election
Un enjeu stratégique qui a fait que sur les 34 Etats membres de l’Union africaine (20 des 54 Etats de l’Ua n’étant pas partie prenante au Statut de Rome), trois pays avaient présenté des candidats (le Sunugaal, la Sierra Leone et le Botswana). Alors qu’ils ne devaient présenter qu’un seul candidat. Les autres régions leur ont demandé de s’entendre sur un candidat, mais aucun des trois pays n’a voulu se désister, ouvrant ainsi la voie à un vote. Ce qui a été fait avant-hier à New-York avec trois candidatures sur la table. Finalement, le Bostwana s’est retiré ne laissant en course le Sunugaal et la Sierra Leone, avant que le Garde des Sceaux sunugaalien ne gagne largement, devenant ainsi l’unique candidat de l’Afrique pour être présenté comme à la présidence de la Réunion des Etats parties au statut de Rome instituant la Cpi.
Condamnation
La crise qui secoue l’université de Ndakaaru et le meurtre de l’étudiant Bassisrou Faye, continuent d’alimenter les débats. Face à la presse, hier, le président du Mouvement pour l’espoir et le développement «Diiso Med» a condamné avec la dernière énergie les échauffourées qui ont précédé le meurtre de l’étudiant sus nommé. «Nous condamnons toute forme de violence perpétrée dans ce temple du savoir et réclamons la justice pour ne plus revivre de tels scénarii dans nos universités et espérons que l’enquête sera menée jusqu’au bout et que les responsabilités seront situées», a déclaré Ibnou Taïmiya Sylla. Soutenant la Cour de répression et de l’enrichissement illicite (Crei), M. Sylla de souligner : «La traque des biens mal acquis est encore, une fois de plus, une demande sociale, et dans un pays la reddition des comptes ne doit pas être une crainte».
Basket
Arrivés avant-hier à Séville, en Espagne, les «Lions» du basket qui entament leur parcours dans la Coupe du monde basket (30 août-14 septembre), ce samedi face à l’ogre grecque, se sont entraînés hier, sous les yeux du ministre des Sports, Matar Ba. Ce dernier, qui a rallié l’Espagne ce vendredi, les a encouragés et leur a demandé de jouer sans pression et d’être simplement dignes de la Nation sunugaalienne.
Aliéné agresseur
Un jeune malade mental est en train de semer la zizanie au niveau du pont de Yarakh et environs. Il s’est, en effet, signalé de la mauvaise manière en s’en prenant à certains piétons. Hier, une jeune fille en a fait les frais. Selon la victime, c’est vers les coups de 14 heures, que, ralliant son domicile situé aux Maristes, elle a été agressée par le fou qui s’est attaqué à elle, avant de la pousser dans les canaux d’évacuation des eaux usées. Il y a eut plus de peur que de mal, d’autant plus qu’elle s’est juste blessée au tibia. Mais d’après les proches de la personne agressée, le malade mental errant, en dreadlocks (rasta), serait un habitué des faits pour s’en être pris déjà la veille à une jeune personne. Son acte commis, il a été poursuivi par les témoins de l’agression. Ne demandant pas son reste, il a été obligé de prendre ses jambes à son cou et s’est enfui vers les Maristes. Ce qui a amené les habitants de la zone à tirer la sonnette d’alarme pour éviter qu’il ne récidive