LES OFF DU POP DE CE WEEK-END
Faux billets
Captée par nos radars qui se baladent du côté de la péninsule ibérique, cette scène bizarre de jeunes sunugaaliens pourchassés et arrêtés par la police espagnole. Les faits se sont déroulés, avanthier, jeudi, dans la ville de Madrid. En fait, si ces compatriotes ont été interpellés, ce n’est pas, comme on aurait pu le penser pour immigration clandestine. Mais c’est parce qu’ils ont commis une autre faute, sans doute plus grave. Ils détenaient, en effet, par devers eux des centaines de faux billets en euro. Enormément d’argent, disent nos capteurs, qui pensent savoir que ces Sunugaaliens ont été trahis par leur «gourmandise». Car, sachant bien qu’ils avaient de faux billets de banque en euro, ils ont voulu les placer et se remplir les poches autrement, vite fait, bien fait, ni vu, ni connu. Sauf qu’ils ont été «trahis» par leur comportement suspect et les policiers qui ont eu la puce à l’oreille, les ont «piégés» et arrêtés.
Le Csa descend…
Le Comité Stratégies et Actions (Csa) de l’Afp s’en est pris vertement au Pape du Sopi après les accusations qu’il a portées contre «Kor Marième Faye» lors de la réunion du Comité directeur du Pds. Qualifiant d’«irresponsable» les déclarations de «Wax waxeet Wade», le Csa a condamné «les accents guerriers inspirés par une culture de la fanfaronnade et du jeu au bord du précipice». Les camarades de Niasse avertissent qu’aucun citoyen n’a le droit de se livrer à la diffamation et à la diffusion de fausses nouvelles, en programmant ouvertement des troubles à l’ordre public. Surtout soulignent-ils, dans un contexte où le Sunugal, sous le magistère de SMS, s’honore d’abriter le prochain sommet de la Francophonie, dans un centre de Conférences moderne et fonctionnel qui vient d’être inauguré.
…«Wax waxeet Wade»
Et ce n’est pas tout, puisque le Comité Stratégies et Actions a fait comprendre à 3W qu’il se trompe «nak» d’époque et de pays «s’il pense que les mêmes méthodes qui ont fait passer l’assassinat d’un juge à pertes et profits, peuvent être rééditées pour sauver ses complices, en particulier son fils, des rigueurs de la justice». En tout état de cause, les progressistes se sont voulus on ne peut plus clairs : «Nul n’est audessus des lois et règlements de notre pays». Pour eux, la vérité triomphera et, désormais, tous les actes de gouvernance seront inspirés par la morale républicaine, dans la permanence de l’Etat de droit et de la démocratie.
Riti
Les mélodies des «Riti» continuent de résonner après le séminaire qu’avait organisé Benno bokk yaakaar, le week-end dernier. Le Secrétariat permanent de la Ld n’a pas voulu être en reste. Hier, Mamadou Ndoye et ses camarades ont accordé les cordes de leur «xalam» pour chanter en refrain la réussite du séminaire qui marque un pas vers «l’unité». Ils se sont félicités du partage d’informations réalisé, à cette occasion, sur les politiques publiques que l’Etat est en train de mettre en oeuvre dans différents secteurs. Le dernier couplet de la chanson recommande qu’à l’avenir, les présentations faites par le gouvernement, outre les politiques en cours et les avancées réalisées, exposent également les contraintes et les défis persistants et nouveaux qui restent à relever. Une telle approche renseignent-ils, permettrait aux parties prenantes de Bby et, par leur intermédiaire, aux citoyens de mieux lier les bilans présentés par le gouvernement à leur vécu.
Censure
Le Mouvement Kara Generation for the Truth (Kgt) n’est pas content de la Rts après «la censure» de l’émission «Dëgn Kumpë» qui devait être diffusée avec comme invité l’Amir Sultan de Bamba Fepp, Cheikh Ahmadou Kara Mbacké Noreyni. Déplorant un tel acte, ledit mouvement, dans une déclaration, pense que cette censure en soi ne le surprend guère, car ce n’est pas la première fois. Il en veut pour preuve la censure à la télévision de la diffusion des activités de désherbage et de nettoiement effectuées par les membres du Mouvement mondial pour l’unicité de Dieu (Mmud) dans l’enceinte de la Rts. Le mouvement Kgt rappelle le principe de l’égalité des citoyens devant le service public et dénonce le double gâchis causé par la censure de l’émission à savoir, d’une part empêcher les Sunugaaliens de suivre une forte personnalité du pays et de renommée internationale.
Etudiants
L’histoire des bourses est loin de connaître son épilogue, les étudiants pour se faire entendre ont obligé leurs camarades à vider les amphis hier. C’est ainsi qu’ils ont perturbé les cours et les examens à la Faculté des Lettres et Sciences humaines. Il s’agit des étudiants de la Licence 1 qui réclament cette fois leurs bourses encore impayées. Selon Idrissa Diamé porte-parole des étudiants, cette nouvelle forme de revendication est loin de se terminer. Car ses camarades et lui se disent prêts à aller jusqu’au bout pour obtenir gain de cause si leur situation n’est pas réglée. «Nous agissons suite à lexpiration du délai que nous avaient donné les autorités de l’université Cheikh Anta Diop pour diligenter les bourses», explique M. Diémé.
Mise au point
Suite à la sortie des Chambres africaines extraordinaires, indiquant que le Tchad aurait refusé de coopérer dans l’affaire Hissein Habré, l’Etat du Tchad, par la voix de ses conseils, a fait une mise au point. Le régime de Déby souligne qu’«il est soucieux de voir aboutir cette procédure tant attendue par les victimes de Habré». Et qu’il continue à manifester sa «bonne volonté aux côtés des Chambres africaines extraordinaires par l’exécution d’un certain nombre de mandats et des commissions rogatoires internationales à travers les transports sur les sites, les auditions des témoins et des parties
civiles».
Mise au point (bis)
Pour ce qui concerne la dernière commission rogatoire internationale, le Tchad précise que «les personnes visées par la commission rogatoire internationale du 03/10/2014 sont déjà inculpées par le juge tchadien dans le cadre d’une procédure interne ». Pour le Tchad, «il ne s’agit pas d’un refus de coopérer, mais du respect des principes généraux de droit et des règles qui gouvernent les procédures pendantes devant les juridictions nationales». En tout état de cause, l’Etat du Tchad constate que «cette sortie médiatique n’a aucun autre objet que de jeter un discrédit sur son gouvernement qui reste pourtant disposé à apporter tout son concours pour la tenue et la réussite de ce procès».
Otd
Le Secrétaire général du Parti socialiste ne chôme pas. Nos capteurs nous rapportent qu’Ousmane Tanor Dieng est à Niamey, au Niger. «Lu xew» ? Eh bien ! En sa qualité de vice-président de l'International socialiste, OTD, selon Wilane que nos capteurs ont câblé, se préoccupe des questions de sécurité intérieure et transfrontalière et de sûreté liée au tourisme et échanges commerciaux entre pays africains et le reste du monde...). Le patron des verts ne se limite pas là. Selon nos capteurs, il s’occupe aussi des questions de Santé publique dans la sous région, mais aussi de la situation de la pluviométrie et la situation alimentaire avec les changements climatiques.
Otd (bis)
Le vice-président de l'international socialiste a eu des entretiens avec les camarades d’Issoufou comme avec les socialistes des pays de la Guinée, le Mali et tous les voisins du Sénégal. OTD se concerte avec ses camarades socialistes et à chaque fois rapporte nos capteurs «il vante le professionnalisme et l'expertise des personnels de santé du Sénégal ou de nos forces armées et de sécurité». M. Dieng est attendu à Ndakaaru vers la fin de la semaine prochaine.
Tournoi
Un tournoi de foot des vétérans, parrainé par le prési de la Fédéfoot, Me Augustin Senghor, a débuté, avant-hier, au centre Ndakaaru Sacré Coeur. Et c’est gratuitement, faut-il le noter, grâce donc au parrain, que le tournoi a pu être accueilli par ce centre. Et pour la journée, avant-hier soir, l’équipe de Coumba Castel de Gorée, justement avec comme capitaine Me Senghor, a battu Damels de la Médina (1-0). Puis, les vétérans de Diamono du Plateau ont surpris ceux de Kussum de la Médina (2-0). La deuxième journée de la compétition est prévue lundi prochain, à partir de 21 heures.
Le cas d’Ebola…
Le premier cas d'Ebola identifié au Mali, une fillette de deux ans récemment revenue de Guinée, est morte vendredi, a annoncé le gouvernement. «Elle est malheureusement morte aujourd'hui entre 16h et 17h. L'information m'a été confirmée par le gouverneur de la région de Kayes», où elle était hospitalisée, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué tout en conseillant «aux populations d’éviter les déplacements non-nécessaires vers les zones d’épidémie, et de respecter les mesures d’hygiène et de précaution en la matière». Avant même le décès, l'Organisation mondiale de la Santé (Oms) a dressé un tableau beaucoup plus inquiétant, en particulier en évoquant les risques de contamination des personnes ayant été en contact avec l'enfant, qui présentait des symptômes de la maladie et était donc contagieuse, avant son retour au Mali.
…Au Mali…
D'après le récit recueilli par les autorités sanitaires, la fillette s'était rendue avec sa grand-mère en Guinée voisine, à Kissidougou, dans le sud, région particulièrement touchée par le virus Ebola. «Le saignement du nez a commencé alors qu'elles étaient encore en Guinée, ce qui signifie que l'enfant présentait les symptômes du virus pendant leur trajet au Mali», où elles sont rentrées le 19 octobre, regagnant Kayes en transport public, indique l'Oms dans un rapport. «L'Oms considère la situation au Mali comme une urgence. L'état de l'enfant pendant le trajet en autocar est particulièrement inquiétant, car il a présenté de multiples occasions d'exposition, y compris à haut risque, impliquant un grand nombre de personnes », souligne l'organisation.
…Est mort
«L'enquête préliminaire a identifié 43 contacts proches et non protégés, dont 10 personnels de santé, qui sont également suivis en isolement», selon le texte. L'Oms salue néanmoins la «réaction rapide des autorités maliennes», et se félicite de la présence dans le pays d'équipes de l'organisation et des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc) présentes pour préparer le pays à l'éventualité d'un cas en provenance des pays voisins touchés par l'épidémie. Dans son communiqué, le ministère de la Santé précise que «les services de santé ont procédé à la désinfection totale des lieux de résidence et du moyen de transport utilisé par la malade»
Fraude
Un jeune homme a été épinglé, hier, dans un bus Tata, car n’ayant pas payé le ticket de transport. Le jeune homme, vêtu d’un pantalon Jeans et d’un tee-shirt noir, a servi au contrôleur qui est monté à bord du bus pour vérification, qu’il ne pouvait pas payer le ticket. Mais ce dernier n’en démord pas pour autant et lui signifie alors que faute d’avoir payé son ticket, il devra s’acquitter d’une amende de 2000 francs pour «fraude». Bien sûr, le «fraudeur» a refusé de s’exécuter. Le contrôleur, frustré par l’attitude du jeune homme, a alors demandé au chauffeur de conduire le bus au Commissariat de police du Point E. Une décision qui découle du fait que le receveur a enfoncé le jeune homme en affirmant qu'il est coutumier des faits, car il n’en est pas à sa première filouterie. Il est habitué à emprunter la ligne 39 sans pour autant prendre un ticket. D’où son arrestation par la police, hier. Et dire que tout ça, juste pour 150 F Cfa…