LES OFF DU POP DE CE WEEK-END
SMS à l’Ucad
Visite mouvementée du prési hier à l’Ucad. Faut dire que SMS y a passé un… «Sall» quart d’heure qui est d’ailleurs toujours resté en traversde la gorge de ses proches. Pour dire qu’au Palais, c’est la colère après l’expression… de la colère des étudiants. D’autant plus qu’ils avaient vu le coup venir. Nos capteurs renseignent que SMS a payé cher son courage politique pour ne pas dire sa témérité. Parce qu’il avait été dissuadé par nombre de ses proches d’aller à l’Ucad en cette période de surchauffe. Mais il a refusé de se plier face aux craintes de son entourage pour aller écouter et parler aux étudiants. Une rencontre qui a finalement été très désagréable.
SMS à l’Ucad (Bis)
Et dans l’entourage de SMS, les gens sont très remontés après ce qu’ils qualifient de «piège» dans lequel on a précipité le président. Il faut dire que le ministre de l’Enseignement supérieur doit bien surveiller ses arrières. Beaucoup dans l’entourage du président l’indexent comme le principal artisan de la situation inconfortable vécue par SMS hier à l’université. Certains proches du chef de l’Etat se demandent pourquoi le ministre de l’Enseignement supérieur a pu le faire venir à l’université en cette période et pourquoi ne pas avoir attendu le mois d’août alors que l’université s’est vidée de ses occupants pour procéder à ses inaugurations.
Renseignements
Les défaillances des services de renseignements sont également pointées du doigt au Palais où on ne comprend pas pourquoi ils n’ont pas senti le sens du vent et sa force. D’autant plus que les choses étaient clairement annoncées et publiquement par les étudiants libéraux. Avant-hier, des responsables du Meel avaient prévenu qu’ils réserveraient une surprise au Président, estimant que sa venue était une visite purement politique. Ils relevaient des problèmes qui renseignaient du degré de tension qui couvait chez les étudiants. 50% des étudiants ont perdu leurs bourses disaient-ils déplorant que l’enquête sur la mort de Bassirou Faye piétinait depuis presque un an. A cela, il faut ajouter le secrétaire général de leur structure Victor Diouf actuellement en prison. Autant de facteurs qui devaient mettre la puce à l’oreille. Mais il n’y avait pas que les étudiants libéraux qui avaient des raisons de manifester. Beaucoup d’autres étudiants étaient en colère non contre le Président , mais contre leur ministre de tutelle, impopulaire chez eux, faut le dire, à cause des réformes universitaires qu’il a initiées. La preuve par la suite…
Marie Teuw hué
Apparemment Mary Teuw Niane, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a été le principal intrus lors de la visite du chef de l’Etat au campus universitaire de Ndakaaru pour l’inauguration de trois nouveaux pavillons. En effet, dès que son nom a été prononcé par un orateur, les étudiants étaient tous dans leurs états. Ils n’ont laissé la chance à aucun orateur qui s’est aventuré à remercier le ministre. Même le président de la République n’a pas échappé à cette règle. Des pro-SMS ou des membres de Mouvement des élèves et étudiants libéraux ou de simples contestataires, tous, ont récusé la prononciation du nom de Mary Teuw Niane au sein du campus universitaire. Sous le regard impuissant du ministre lui-même assis au premier rang à côté du président de la République et du Recteur de l’Ucad. Il faut souligner que cela n’est pas un fait nouveau car le ministre de l’Enseignement supérieur avait été déclaré persona non grata à l’Ucad. Cela après l’affaire Bassirou Faye l’étudiant tué par un policier lors d’une manifestation et dont le dossier est en instruction.
Tension
Il y avait de l’électricité dans l’air, hier, à l’université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru, à l’occasion de la visite que SMS y a effectuée pour inaugurer des infrastructures sociales. Et ce n’est certainement pas Hamath Suzanne Kamara qui nous démentira, lui qui a essuyé des jets de pierre d’étudiants libéraux à hauteur du Pavillon A qui l’ont amené à Ardo. D’ailleurs, le Coordonnateur adjoint du Réseau des enseignants de l’Apr a été évacué à l’hôpital où il a reçu des soins. Un autre responsable «apériste» qui a eu plus de chance que Suzanne Kamara, c’est bien le tonitruant député Me Djibril War. Mais, si ce dernier s’en est sorti indemne, c’est parce qu’il a surtout dérouté les insurgés. Visez la suite…
Tension (bis)
Malgré l’atmosphère très tendue et la dissuasion des forces de sécurité, le directeur de l’Ecole du parti Apr a surpris plus d’un. Il a eu la témérité de parcourir à pied le long trajet, bordé, de part et d’autre, par une foule d’étudiants surexcités. Passée la surprise, les étudiants ont commencé, selon nos capteurs, à lui lancer des huées et des chahuts. Mais, imperturbable, Me War, sourire aux lèvres, de les saluer de la main. Finalement, certains sont revenus à de meilleurs sentiments et se sont mis à l’applaudir. Et une fois dans la salle, il a attiré l’attention de SMS par ses applaudissements nourris et ses gestes pour détendre l’atmosphère.
Pavillon A…
«Joal ! Je me rappelle». Ce beau poème du Président poète Léopold Sédar Senghor dans son recueil poétique «Chant d’ombre» a été longuement paraphrasé par SMS, hier, lors de son déplacement au campus universitaire de l’Ucad pour l’inauguration de nouveaux pavillons. C’est un SMS tout nostalgique devant des milliers d’étudiants qui se livre. «J’ai vécu 6 années durant dans l’enceinte du campus. Et en paraphrasant le président poète Léopold Sédar Senghor dans son célèbre poème Joal, je peux aussi dire Pavillon A ! Je me rappelle. Pavillon H, malheureusement détruit je me rappelle», lance-t-il sous les envolées lyriques des étudiants.
… Je me rappelle
Et ce n’est pas tout. SMS de poursuivre : «Je me rappelle des nuits d’Assemblée générale devant le pavillon A pour porter les mêmes combats que vous portez aujourd’hui. Je me rappelle des difficultés obtenues dans la restauration. Je me rappelle de ‘ngente toubab’. Je me rappelle des fins du mois difficiles où le ticket n’était pas disponible et qu’il fallait se contenter du pain qu’on a pu économiser pour s’assurer le repas du soir. Je me rappelle cette longue file chez ce commerçant iranien appelé Khoumainy qui assurait les fins de mois difficiles pour les étudiants. Je me rappelle d’excellents souvenirs ici», a listé SMS. Il a aussi tenu à saluer certains de ses camarades de chambre à l’époque. «Permettez mois de saluer certains de mes camarades retenus dans le bureau du Coud». Je veux citer Me Souleymane Ndéné Ndiaye, Me Papa Laity Ndiaye, Me Boubacar Koita, Moustapha Dieng, Waly Kamara et tant d’autres qui ont partagé cet espace de liberté et de responsabilité qui a affirmé mon identité», a lancé SMS.
Uvs étudiants
Les étudiants des Universités virtuelles du Sunugaal vont enfin voir le bout du tunnel. Eux qui sont restés depuis l’ouverture de l’année scolaire sans faire leurs cours. Eh bien ! Le président de la République est venu à leur secours, hier, lors de l’inauguration de nouveaux pavillons au campus universitaire. «Je vous ai entendu étudiants des Uvs du (Sunugaal) pour dire que nous avons l’assurance du ministre de l’Enseignement supérieur que vous allez démarrer vos cours à compter du 17 août, donc dans presque deux semaines», a informé SMS. Il a ajouté également que la décision N°6 de la concertation sur le devenir de l’enseignement supérieur consiste à faire de l’étudiant l’acteur de sa propre réussite par l’amélioration constante des conditions d’étude, de vie, de restauration, de santé et de loisir. «Pour cela l’Etat a accepté de consentir des efforts avec un projet d’investissement de plus de 300 milliards de francs Cfa sur une période de 5 ans. Ceci représente le double de tout ce qui a pu être investi de l’indépendance à nos jours», a confié SMS.
Omar Pène
Apparemment le mythique morceau du chanteur Omar Pène a baissé momentanément les ardeurs des étudiants contestataires qui en veulent comme pas possible à SMS et 0 son ministre de l’Enseignement supérieur. Et c’est le Chef de l’Etat lui-même qui a appelé Omar Pène à venir chanter le morceau «Etudiant». Ce qui a égayé ces derniers qui n’ont pas manqué d’esquisser quelques pas de danse. Mais, au terme, de la chanson, les sifflets et les slogans hostiles à SMS ont repris de plus belle.
Pr Malick Ndiaye…
Le Pr Malick Ndiaye lâche une nouvelle bombe sur le Macky. Après son llivre «Où va la République» qui a défrayé la chronique et secoué le Macky, le voilà qui revient à la charge avec un nouveau livre qui sort aujourd’hui même à Paris. «La seconde alternance sénégalaise àl’épreuve de l’impunité - Equation Karim Wade et Hissein Habré, Crei et Cae» (L’harmattan). Dans la 4e page de couverture, l’auteur donne le ton en présentant son ouvrage : «Selon toute vraisemblance, et au vu du sentiment des citoyens et des observateurs, de même que les attentes des acteurs de la Seconde Alternance, puis au regard des documents de la Partie civile comme de la Défense, - sans oublier la mise en demeure du Groupe de travail des Nations Unies au Gouvernement du Sénégal -, la chose suivante ne fait pas l’ombre d’un doute : l’impunité a de beaux jours devant elle au Sénégal et en Afrique, de même que l’opacité et le manque de transparence».
…Lâche une bombe
«En particulier, poursuit-il, dans ce qu’il est convenu d’appeler avec beaucoup d’euphémisme, de litote ou d’humour, les ‘affaires’ Karim Wade et Hissein Habré, impliquant respectivement la Cour de répression de l’enrichissement Illicite (Crei) et les Chambres africaines extraordinaires (Cae). De fait, quoique ces deux organismes, dont le premier procède des autorités sénégalaises en croisade contre l’Impunité des fautes de gestion et pour la reddition des comptes, et le second de l’Union Africaine, qui stigmatise ainsi l’ostracisme de la Cpi et sa politique de ‘deux poids deux mesures’ à l’endroit des Chefs d’État africains accusés de crimes contre l’Humanité, aient suscité des espoirs légitimes, au départ tout au moins, nous sommes encore bien loin du compte. Et pour cause ! Le ‘Procès du siècle’ (Procès Karim Wade) et la ‘Première Continentale Mondiale’ (Procès Hissein Habré) sont bien loin encore de tenir la gageure, lorsqu’on y regarde de très près, et ce, au-delà de l’hypermédiatisation qui semble dissimuler la dimension stratégique de la Gouvernance judiciaire au Sénégal, en Afrique et dans le monde, qui demeure la clé et de toute démocratie et de tout développement actuel et à venir».
La Raddho…
Chose pas courante, la Raddho applaudit His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh Naasiru Deen Babili Mansa et son régime. La raison ? «Les récentes mesures prises par le gouvernement gambien allant dans le sens du respect des droits humains» avec «la grâce accordée à tous les prisonniers reconnus coupables de ‘trahison’ entre 1994 et 2013 ; la libération des parents et proches des personnes accusées d'avoir fomenté un coup d'Etat contre le régime en place en décembre 2014 et la libération de 236 prisonniers de diverses nationalités, dont 26 (Sunugaaliens) parmi lesquels Saliou Niang, condamné à mort en Gambie».
… Applaudit Jammeh
Pour Aboubacry Mbodj et ses camarades droitsde- l’hommistes, «ces mesures sont constructives et favorisent la réconciliation nationale». Aussi, exhortent-ils l'Etat gambien «à s'inscrire définitivement dans le sillage du renforcement de la démocratie et de la consolidation de l'Etatde droit, de la de paix, de la stabilité, de la sécurité nationale et sous-régionale». La Raddho ne manque pas de lancer, dans le même sillage, «un appel pressant» à His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya, etc. pour «l'organisation d'un véritable dialogue avec toutes les forces vives de la Gambie pour la réalisation d'un développement inclusif».
Tournée
Malick Gakou continue sa tournée nationale de vulgarisation et d’implantation de son Grand parti (Gp) dans le pays. Après Nguékhokh, vendredi dernier, pour le lancement de son offensive à travers le pays, il sera ce dimanche à Foundiougne. Il compte installer les cellules de base de sa formation politique et accueillir ses nouveaux militants, dont la grande majorité est constituée d’anciens responsables de l’Afp, son ancien parti.