LES FORCES PATRIOTIQUES DOIVENT DÉFENDRE LES INSTITUTIONS
THIERNO ALASSANE SALL, RESPONSABLE APR
L’ancien ministre Thierno Alassane Sall, par ailleurs responsable Apr à Thiès, demande aux différents responsables des forces patriotiques qui étaient aux côtés de Me Abdoulaye Wade pour la défense des libertés, de condamner les déclarations et menaces de l’ancien président au meeting organisé vendredi dernier.
D’ailleurs, pour l’ancien ministre qui a saisi l’occasion de la visite qu’il effectuait samedi au marché Moussanté pour manifester sa solidarité et sa compassion à l’endroit des victimes de l’incendie qui a ravagé il y a une dizaine de jours près d’une dizaine de magasins et des étals,
« Me Wade veut nous entrainer dans des débats qui ne sont pas les nôtres. Ce pays est bien gouverné par des gens qui ont été élus démocratiquement en respect des dispositions de la constitution, la même qui garantit les droits fondamentaux et les libertés individuelles et collectives ».
Et, dans cette optique, ajoute Thierno Alassane Sall, « on ne peut pas en appeler à la Constitution pour faire respecter ses droits et en retour la violer ou même faire des clins d’œil à l’Armée pour déstabiliser le pays ».
Il a indiqué que « le Sénégal est un pays stable et que le 23 juin 2011, nous avons été jusqu’aux grilles de l’Assemblée nationale, à un jet de pierre des grilles de la présidence de la République où se trouvait Me Wade. A ce moment, il y a eu beaucoup de gens de l’opposition qui étaient tentés de marcher sur le palais.
Avec certains camarades notamment Seydou Guèye, Mor Ngom, Mahmout Saleh, Luc Sarr, Benoit Sambou et le président de l’Apr Macky Sall, nous étions dans une maison en face de l’Assemblée nationale où nous avions installé notre quartier général.
Mais nous avions dit qu’il était hors de question pour nous d’aller vers quelques scénarii qui s’apparentent à une sortie de route par rapport à la Constitution qui, le jour où l’on commence à la violer dans notre pays, tout sera permis ».
Thierno Alassane Sall estime que, « depuis 1988, Me Wade réitère ses menaces de confiscation du pouvoir. Cela en dit long sur la culture politique de ce camp dit libéral. Donc, nous estimons que la société civile comme le front patriotique devrait se déterminer parce qu’elle accompagne un homme dans une violation des libertés. Wade se plait à faire des dérapages répétés vis-à-vis de notre Constitution ».