LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Saleh "malmené" verbalement
Le directeur de cabinet politique du Président Macky Sall se souviendra longtemps de l’inauguration du Centre international de conférence de Diamniadio (Cicd). En effet, Mahmout Saleh a passé hier un mauvais quart entre les mains de quelques jeunes de l’Apr qui l’ont traité de tous les noms d’oiseaux. Particulièrement furieux, ces derniers ont pratiquement pris au collet le théoricien "du coup d’Etat rampant" pour lui demander d’arrêter de raconter des contrevérités au président de la République. Selon nos radars qui n’ont rien raté de la scène, les sauvageons apéristes reprochent à Saleh de faire croire à Macky Sall que c’est l’entente au sein de la Cojer et que tout marche comme sur des roulettes. Et qu’il n’y a que deux pelés et trois tondus qui tentent de créer la zizanie dans les rangs de la Cojer. Saleh n’a dû son salut qu’à l’intervention de Pape Samba Diop qui l’a extirpé des griffes de ses assaillants.
Aïda Ndiongue à l’écoute de la chambre d’accusation
Aujourd’hui est un jour de vérité pour Aïda Ndiongue. L’ancienne mairesse des Hlm, convaincue d’avoir des arguments à faire valoir devant la Chambre d’accusation pour obtenir une liberté provisoire, avait introduit une requête qui a été débattue hier. Pour la deuxième fois, Aïda Ndiongue revient devant la juridiction du second degré pour demander un ticket de sortie. Lors de son premier passage, l’ancienne sénatrice libérale a été éconduite d’abord par le juge d’instruction Samba Sall, ensuite par la Chambre d’accusation. Loin de baisser les bras, Aïda Ndiongue avait déposé une nouvelle requête devant le magistrat instructeur, mais sans succès. Hier, suite à un recours qu’elle a introduit contre l’ordonnance du juge, les sages de la Cour d’appel se sont penchés sur son dossier. C’est aujourd’hui qu’ils vont décider du sort de la sœur de Bakhao Ndiongue.
Marie Joséphine Diallo
S’il y a une personne qui a du monde derrière elle à l’Assemblée nationale, c’est bien Marie Joséphine Diallo. Suite à notre " Pique " d’hier faisant état de la grogne de certains employés de l’institution parlementaire contre le maintien de la dame comme secrétaire générale alors qu’elle devrait être à la retraite depuis 2010, les délégués des travailleurs sont montés au créneau pour apporter la réplique. Selon ces délégués du personnel de l’Assemblée nationale, ces informations on été distillées dans la presse dans le seul but de discréditer " leur " secrétaire générale et bienfaitrice, qui a fait 32 années de bons et loyaux services au sein de l’institution. Ibra Ndiaye et Cie soutiennent que non seulement sa date de retraite est 2011 et non 2010 comme annoncé, mais elle a bel et bien déposé une lettre à cette date pour signifier son départ à la retraite à l’ex-Président Mamadou Seck. "C’est ce dernier qui a décidé de la maintenir pour ses compétences et pour son expérience, en lui signant un contrat avec l’aval de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade", expliquent-ils.
Marie Joséphine Diallo (bis)
Les délégués assurent qu’à l’arrivée de Moustapha Niasse à la tête de l’Assemblée nationale, ils ont eux-mêmes demandé le maintien de Marie Joséphine Diallo au poste de Secrétaire générale, car elle leur est d’une grande utilité et porte avec enthousiasme leurs revendications auprès de la tutelle. Ils balaient d’un revers de main les propos des frondeurs et parlent de problèmes crypto personnels. "Même la somme de 30 millions qu’ils ont avancée pour ses frais de voyage ne reflète pas la réalité", assurent-ils. Ces délégués parlent de mensonges orchestrés contre la dame et regrettent "la méchanceté" de certains de leurs collègues qui veulent jeter le discrédit sur la secrétaire générale de l’Assemblée nationale. "Ces gens-là agissent à visage couvert, ce qui est la preuve de leur mauvaise foi, contrairement à nous", ajoute Ousmane Sylla Mbaye, l’un des délégués du personnel.
Grand rendez-vous des communicateurs traditionnels
Les communicateurs traditionnels s’étaient donnés rendez-vous à l’inauguration du Centre de Conférence de Diamniadio. Il n’y a jamais eu autant de mobilisation de communicateurs traditionnels et de griottes dans une manifestation officielle. Macky Sall a dû débourser beaucoup d’argent pour réunir tant de communicateurs traditionnels et d’artistes. Ça sautait à l’œil. D’ailleurs, leur président, El hadji Mansour Mbaye a fait remarquer qu’aucun chef d’Etat du Sénégal, de Senghor à Wade en passant par Abdou Diouf n’a pu rassembler autant de communicateurs traditionnels. Parmi les dames, on peut citer Soda Mama Fall, Kiné Lam, Khar Mbaye Madiaga, Coumba Gawlo Seck etc. Il y avait même la présence de chanteuses halpular et sérère venues de l’intérieur du pays. chez les hommes, il y avait Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng, Youssou Ndour.
You met la foule en extase
Le lead vocal du Super étoile, Youssou Ndour était la super star. Il a cassé la baraque dès son premier morceau. Le lutteur de Fass Gris Bordeau est monté sur le podium pour danser avec You. Et visiblement, sa prestation n’a pas laissé indifférent le Président Macky Sall. Car après avoir joué le 1er titre, You a demandé à Macky Sall s’il devait jouer un autre titre ou arrêter. Niangal a levé la main en guise d’autorisation. You entame alors un second titre qui a mis la foule en extase.
Oumar Sakho distingué par l’université de Perpignan
Oumar Sakho vient d’avoir une distinction au pays de Marianne. Coordonnateur de la Cellule de Passation des Marchés du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Oumar Sakho a été élevé au grade de Docteur en Droit Public de l’Université de Perpignan Via Domitia suite à sa soutenance de Thèse tenue le 29 septembre 2014. Sakho a travaillé sur l’Etude juridique et critique des techniques de financement de la société anonyme dans l’espace OHADA (organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique).
Karim et Cheikh Diallo
Après la déposition de Cheikh Diallo hier devant la Crei, le président de la Cour a appelé Karim Wade à la barre pour qu’il pose des questions au témoin. Mais, il ne fallait pas compter sur le fils de l’ancien président pour confondre son ex-collaborateur. Pourtant, d’un pas alerte, documents à la main, il a quitté le box des prévenus pour rejoindre Cheikh Diallo à la barre, comme pour le confondre. A l’arrivée, c’est un Karim Wade plein d’humour qui s’est d’abord montré taquin à l’égard du président, indiquant qu’il ne va pas cette fois-ci parler du fameux compte de Singapour. Toutefois, en ce qui concerne le témoin qu’il a salué après un moment d’hésitation, Karim rétorque qu’il n’a aucune question à lui poser. "Je n’ai aucune question à lui poser au témoin, mais à la sortie je lui ferai un cadeau de témoignage", a dit Karim Wade avant d’être invité à regagner le box des prévenus. En tout cas, ce n’est pas demain la veille de leurs retrouvailles, avec ce procès qui est loin de connaitre son épilogue.