LES POPULATIONS INVITÉES À S’APPROPRIER LE CONCEPT DE BONNE GOUVERNANCE ET DE TRANSPARENCE
CONTROLE CITOYEN
Khadim Diop, le ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Promotion de la bonne gouvernance, a présidé, hier, à l’hôtel de ville de Guédiawaye, un forum sur le thème : « Bonne gouvernance au Sénégal : enjeux, défis et rôle des acteurs ». Il a appelé les populations à s’approprier le concept de bonne gouvernance et de transparence.
En présence de nombreux élus locaux, de notables, relais et organisations communautaires de base (Ocb), Khadim Diop a exprimé son engagement à faire en sorte que les populations s’approprient le concept de bonne gouvernance et de transparence. Il a soutenu que la volonté de la plus haute autorité de faire de la bonne gouvernance les fondements de notre politique de développement est réelle.
« Il reste maintenant à créer les conditions nécessaires pour la matérialisation des principes évaluateurs de bonne gouvernance », a déclaré le ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la promotion de la bonne gouvernance.
Il a précisé qu’il s’agit, à travers cette rencontre, de rapprocher le concept de bonne gouvernance et de transparence des citoyens. « Quand on parle de bonne gouvernance, on a tendance à penser aux Ong, à un concept élitiste.
C’est pourquoi, il fallait faire en sorte que ce concept soit le plus matériel possible et proche des citoyens pour que chacun d’eux puisse comprendre que la bonne gouvernance et la transparence sont très chères au président de la République qui en fait le troisième axe du Plan Sénégal émergent, est d’abord un concept citoyen », a soutenu Khadim Diop.
Il espère également qu’au sortir de ce forum, les populations vont s’atteler à faire un contrôle citoyen sur la gestion de leurs mandants. « Nous voulons que nos populations s’approprient ce concept pour un contrôle beaucoup plus effectif de leurs mandants », a-t-il indiqué.
Le ministère de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Promotion de la bonne gouvernance a révélé que des fora similaires seront organisés dans sept régions du Sénégal (Dakar, Diourbel, Louga, Matam, Tambacounda, Kaolack, Kédougou). Khadim Diop a aussi déclaré que des mécanismes de contrôle seront conçus et qu’à ce titre, il sera question de travailler à mettre en place des codes (code de transparence, code de déontologie etc.) pour faciliter l’application.