LES TEXTES OFFICIELS SERONT TRADUITS DANS LES LANGUES NATIONALES
GESTION DES COLLECTIVITES LOCALES
Désormais, des dispositions seront donc prises pour traduire les textes officiels dans les langues nationales afin de permettre à ceux qui ne savent pas lire et écrire de mieux gérer les collectivités locales. L’assurance est de Oumar Youm, ministre de l’Aménagement du territoire et des collectivités locales.
« En ce qui nous concerne au niveau du ministère des collectivités locales je peut vous dire maintenant que toutes les dispositions seront prises pour traduire les textes officielles dans les langues nationales et éventuellement permettre au programme national de développement local qui s’active dans la formation et la capacitation des élus locaux de pouvoir s’inscrire dans une logique d’alphabétiser les élus sur les instruments qu’ils utilisent dans le fonctionnement des collectivités locales », a fait savoir Me Youm.
Mieux, il s’est engagé à accompagner les collectivités locales dans l’alphabétisation des élus locaux mais aussi dans la mise en place d’un dispositif devant permettre de traduire tous les instruments relatifs à la décentralisation dans les langues nationales.
En effet, le ministre a signalé qu’après l’adoption du Code général des collectivités locales, le gouvernement s’est rendu compte des difficultés découlant de l’exigence de maitriser la langue officielle qui est la langue française comme instrument de travail dans l’administration et les collectivités locales.
« Au cours des enquêtes, il a été noté une nette amélioration de la qualité du management d’un grand nombre de communautés rurales par des arabisants et par des élus alphabètes dans nos langues nationales. Il fallait donc adapter le texte aux acteurs du monde rural, car la démocratie locale appelle plus de participation de la population de base à la gestion de leur localité », a –t-il indiqué.
Apportant par ailleurs la réplique à Mamadou Faye, député de Rewmi qui croit dur comme fer que ce projet de loi soumis aux députés est un document fictif qui a déjà fait l’objet d’une modification, Me Youm soutient : « quand le projet de loi a été soumis au président de la République, il l’a transmis à votre auguste assemblée. Le texte qui est voté est effectivement celui qui a été promulgué. C’est la réalité et ceux qui disent le contraire ne se fondent sur absolument rien du tout. Quand on dit que le texte a été modifié, la moindre des choses est de montrer le texte originel Cette accusation relève de l’imaginaire Je vous assure que ce texte est réellement le texte qui a été adopté par l’Assemblée nationale ».