L’ASER S’ENGAGE A PORTER LE TAUX A 60% EN 2017
ELECTRIFICATION RURALE
Un taux d’électrification de 60% en 2017. C’est l’engagement qu’a souscrit l’Agence sénégalaise de l’électrification rurale (Aser).
Au moment de la création de l’Agence sénégalaise de l’électrification rurale (Aser), le taux de l’électrification rurale était de 5%. Ce taux est passé respectivement de 8% en 2000 et 24% en 2012. Et d’après la responsable de la cellule de communication de l’Aser, Khady Ndiaye, «ce taux sera porté à 60% en 2017». C’était, hier, lors de la visite du ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, Thierno Alassane Sall, au sein de la structure.
L’Aser a aussi annoncé un vaste programme de projets d’électrification du monde rural. Ce programme concerne le projet Inde phase 2 d’un coût de 27, 5 millions de dollars Us pour l’électrification par extension de réseau Mt de 216 villages par réseau et d’un prêt de 17000 ménages dans les régions de Thiès, Diourbel et Casamance et l’électricité par voie photovoltaïque de 52 villages toujours dans la région naturelle de Casamance.
Cette politique vise également le projet de développement de l’accès à un service électrique durable pour 50 000 personnes vivant dans 70 villages pôles de développement dans la région de Matam, et dans le département de Bakel qui sont éloignés des lignes électriques. Ce projet est financé par l’Union européenne (Ue) et l’Etat du Sénégal pour un montant de 16 millions d’euros.
Les autres projets en cours au niveau de l’Aser sont, entre autres, la subvention en 10 concessions d’électrification rurale. «D'ores et déjà, 6 sont à jour attribuées pour permettre la fourniture d’un service électrique à 1060 000 ménages d’ici à 2017», a renseigné Khady Ndiaye.
Il faut également noter que dans les projets en cours au niveau de l’Aser figure en bonne place le programme d’urgence qui, à côté de ses outilles d’intervention classique, vient en complément pour faciliter l’électrification de villages pôles de développement, afin d’atténuer les souffrances et réduire les délais d’attente des populations. D’un coût de 107 milliards de francs Cfa, ce projet en gestation permettra d’atteindre 133588 ménages au moins.