''L’OFFRE FRANCOPHONE DE FORMATION SE DOIT D’ÊTRE ATTRACTIVE ET COMPÉTITIVE''
MAHAMMAD DIONNE, PREMIER MINISTRE
L’offre de formation dans l’espace francophone doit tenir compte des réalités et exigences de la mondialisation. C’est ce qu’estime le Premier ministre qui présidait, hier, le colloque sur « L’offre francophone de formation : état des lieux et perspectives ».
Le Premier ministre, Mahammad Dionne tient à la qualité de la formation. Celle-ci ne peut pas faire fi des réalités de la mondialisation caractérisée par la concurrence et les exigences de compétence.
Le séminaire que le chef du gouvernement a ouvert, hier, s’inscrit, d’une part, dans cette quête d’identification et de correction des insuffisances et, d’autre part, de consolidation des acquis.
« L’offre francophone de formation ouverte sur la mondialisation se doit donc d’être suffisamment attractive et compétitive surtout dans le domaine de la Science, de la technologie et de l’innovation (Sti) », a-t-il souligné lors de l’ouverture du colloque organisé par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) et qui avait pour thème « L’offre francophone de formation : état des lieux et perspectives ».
Pour M. Dionne, le nouveau contexte invite à l’intégration du monde professionnel dans le processus de formation. L’éducation, a-t- il défendu, est inséparable de la formation et de l’apprentissage d’un métier en relation avec le développement, à savoir un projet professionnel.
« La dimension internationale incluant la recherche n’est pas ici séparable de l’insertion socioprofessionnelle. La dimension professionnelle est à prendre à tous les niveaux de la formation », a plaidé le Premier ministre, ajoutant que la science, la technologie et l’innovation, et d’autres applications contribuent efficacement à la lutte contre la pauvreté, à la prévention et à la guérison des maladies, ainsi qu’à la sauvegarde de l’environnement.
Dans son allocution, le président du Comité scientifique du XVème Sommet de la Francophonie, El Hadj Hamidou Kassé, a accordé une place de choix à la formation dans le processus de tout développement.
« La formation n’est pas seulement une variable dans le processus de développement ; elle est devenue un paramètre essentiel au cœur de toute stratégie de création de richesses », a-t-il soutenu tout en remerciant le président Macky Sall qui, en plus d’installer les membres du Comité scientifique, a octroyé à ce dernier des moyens conséquents pour le déroulement de ses activités.
La formation des jeunes, a affirmé M. Kassé, est une problématique qui a été posée lors du Forum des jeunes. De son côté, le président du Comité scientifique espère que cette rencontre qui a réuni des praticiens, des universitaires et des acteurs aidera à faire un diagnostic et dégagera des perspectives devant concourir à apporter des réponses à cette problématique.
Il a assuré que la formation, un levier essentiel dans tout processus de développement, sera l’une des recommandations phares du Sommet de la Francophonie de Dakar.
Le vice-président de l’Ansts, Madani Sy, est largement revenu sur les missions de l’académie qui participe à la recherche de solutions aux problèmes de développement du Sénégal.