ME AMADOU SALL DÉNONCE UNE TENTATIVE DE CHARGER LE PDS
ENQUÊTE SUR L’INCENDIE DU BUS DE DAKAR DEM DIKK
L’arrestation du responsable de l’Union des jeunesses libé- rales (Ujtl) du Parti démocratique sénégalais (Pds), n’est que le premier jalon d’un plan ourdi contre l’opposition. C’est la conviction de l’avocat libéral, Me El Hadji Amadou Sall.
«Le dossier nous inquiète un peu, parce qu’il (Khadim Bâ) est arrêté. Et depuis, il fait des va et vient incessants entre la police et le parquet. C’est étonnant, parce que c’est assez rare qu’une personne fasse tant de manque de décision. D’où l’espoir, puisqu’il n’y a rien, contrairement à ce qui a été distillé dans la presse », a dé- noncé Me Sall.
Pour l’avocat, Me El Hadji Amadou Sall, par ailleurs, membre du Comité directeur de la formation politique de Me Abdoulaye Wade, l’enquête ouverte sur cette affaire est volontairement orientée vers le Pds.
«Tout est fait pour mettre le Pds dans cette affaire et retourner le saccage du bus contre lui. Mais, après avoir pris des responsables du Pds comme Aziz Diop, Karim Wade, il reste maintenant à dé- manteler le Pds et les jeunes.
Khadim Bâ m’a dit à titre personnel, quand je l’ai rencontré à la cave, qu’il a été frappé, battu, torturé pour qu’il désigne Toussaint Manga et Victoire Diouf comme des commanditaires. Et il a refusé de le faire.
C’est la preuve que c’est le Pds qui est recherché mais, c’est peine perdu. Khadim Ba n’a absolument rien fait. Ses déclarations l’innocentent, contrairement à ce qui a été dit. Mais nous attendons de voir ce que cette manipulation politique va donner», a déclaré Me El Hadji Amadou Sall sur Zik Fm.
Relativement aux véritable raisons de la série de manifestations de protestation programmées par l’opposition, l’avocat du Pds renseigne que «ce n’est pas pour ça seulement que le Pds mobilise, mais parce qu’il considère qu’il est attaqué que Macky met en pratique ce qu’il avait dit en 2010, à savoir qu’il a un compte personnel à régler avec le Pds.
Nous l’attendons de pied ferme. Nous avons décidé de ne pas nous laisser abattre. Nous pensions avoir affaire avec des démocrates, mais nous voyons que c’est le contraire ; avec des gens qui règlent des comptes politiques et instrumentalisent la justice.»