NE TIREZ PAS SUR LE MINISTRE MBAGNICK NDIAYE !
Le tout nouveau ministre de la Culture et de la Communication, le très déshonorable Mbagnick Ndiaye, vient ainsi, pour une journée tout au moins — celle du mardi —, de reléguer au second plan le buzz provoqué par le livre du désormais célèbre colonel Aziz Ndaw.
Qu’-a-t-il donc fait, le nouveau ministre ? Sortir de sa bouche une vérité que tout le monde savait mais qu’il a été le premier à oser exprimer, sans doute par maladresse mais enfin, qu’il a dite ! Cette vérité quelle est-elle ?
Eh bien, le brave ministre a dit qu’il doit son portefeuille ministériel, sa nomination donc, à l’épouse du président de la République.
C’était un secret de Polichinelle que la Première Dame faisait nommer des ministres mais voilà qu’un des bénéficiaires de ses coups de pouce, reconnaissant en diable, a eu la franchise de remercier publiquement sa bienfaitrice !
C’est pourquoi je n’ai pas compris toute cette folle passion autour de ce que l’on appelle pompeusement une bourde et qui n’en est pas une, juste une lapalissade qui existe depuis la nuit des temps et sous tous les cieux de grande démocratie où la Première Dame, voire la petite amie du Prince, tient monsieur par la barbichette — mais aussi sous la ceinture —, et lui dicte ses volontés.
Surtout que c’est plus authentique chez nous, avec une Sénégalaise pur jus de la trempe de celle qui occupe actuellement les pensées de notre Chef à nous tous.
Car Marième Faye Sall n’est pas Colette, ni Eliza encore moins Tata Vivi, qui avaient perdu de leur charme à l’arrivée de leur « Aladji Ass» au pouvoir ou au plus fort de leur règne.
L’actuelle locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor tient la dragée à ses illustres devancières et tient à montrer à nos compatriotes qu’elle estune « Dame » comme il faut. Alors, son homme étant comme nous tous, il peut avoir ses faiblesses loin de nos regards et se permettre ou s’autoriser certaines faveurs à sa « Sokhna ».
De ce point de vue, faut pas en vouloir au Président, encore moins à sa dame de cœur. Et surtout pas àl’infortuné Mbagnick Ndiaye qui, pour se rattraper, a prétendu qu’il ne maitrise pas la langue de Kocc, selon du moins la version servie par Souleymane Jules Diop — lequel, en passant, aurait outrepassé ses prérogatives pour marcher sur les pieds de Yaxam. « Tey mou neex » (on va rigoler) !
Encore une fois, les propos de Mbagnick Ndef Leng, je ne m’en formalise pas. Colette, Eliza comme Vivi ont eu leurs dames de compagnie, que dis-je, leurs « Gorou Mbotay ».
Ce bien qu’elles étaient des toubabs bon teint ou des toubabs you ñoul. Dès lors que l’on a une authentique Sénégalaise au Palais, on peut lui permettre de gérer les collaborateurs ou compagnons de son mari pour leur distribuer des « tangal »(bonbons).
Et si son président de mari n’accède pas à ses sollicitations, ça peut lui coûter très cher. Ça, tous les hommes qui se respectent ou qui ne se respectent pas le savent. Ne dit-on pas que ce que femme veut…?
Moi, je peux souffrir que Mbagnick avoue sa pensée et dise les choses comme elles sont. La Première Dame n’aurait pas eu ce pouvoir de nommer ou de dégommer à des postes ministériels ou de gouvernement, que je douterais de l’authenticité de sa nationalité sénégalaise.
Surtout pour une dame qui a été éduquée dans la pure tradition saint-louisienne. Et aucun homme ne peut résister à une femme de Ndar. Vous en doutez ?
Allez demander aux hommes mariés à des saint-louisiennes comment on les cajole. Là où je crie avec les loups, c’est quand l’auteur du communiqué qui tente de laver Mbagnick avoue la force financière de la dame qui aurait aidé ses « goorou mbotay » à gagner dans la ville de son mari. Ah, la République, elle est souvent moche !