TRAFICS DE DROGUES
LE BILLET DU QUOTIDIEN
Ce que l’on appelle la Loi Latif Guèye continue de faire des dégâts et l’on s’en rend compte à chaque session des Assises.
En effet, pour un joint «oublié» au fond des poches, un petit fumeur de yamba peut facilement prendre dix ans de prison.
Oh, bien sûr, il arrive aussi que des trafiquants de drogue dure, en général des étrangers, écopent de peines lourdes, censées les dissuader de continuer leur sale besogne.
Mais on a aussi vu dans ce pays, des personnalités célèbres, coffrées et condamnées pour trafic de cocaïne, et relâchées après… moins de deux ans de prison, là où des lampistes prennent 10 ou 15 ans.
Dans ces conditions, qui pourrait encore parler de la pédagogie de la sanction ?