UN CODE A L’EPREUVE DU PARTAGE ET DE LA SENSIBILISATION
SALY-PORTUDAL : MECANISMES DE PROMOTION DE LA TRANSPARENCE
Un atelier de partage et de sensibilisation sur les mécanismes de promotion de la transparence se tient depuis hier, mardi, à Saly-Portudal. L’ouverture a été présidée par Abdou Latif Coulibaly, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et des institutions. L’atelier se tient en partenariat avec le programme Gouvernance et Paix de l’Usaid (agence américaine pour le développement international) et la Banque mondiale.
Selon le ministre Abdou Latif Coulibaly, la promotion de la transparence reste un sujet transversal. La rencontre de Saly-Portudal offre ainsi un cadre de larges concertations entre le ministère de l’Economie et des finances, le cadre d’application centrale du code de transparence et d’autres ministères sectoriels en plus des opérateurs publics enclins à la promotion de la bonne gouvernance. La démarche entre dans une volonté communautaire d’instaurer la transparence dans la gestion publique. La directive de l’Uemoa sur la question est reprise par une loi de Décembre 2012 comme une aspiration irrévocable de gouvernance vertueuse. Il voit le besoin de transparence dans la gestion publique comme un élément de sécurisation des interventions et de l’atteinte des objectifs de développement. Selon le ministre, la voie tracée va vers la fin des pratiques liées à la mal gouvernance.
Madame Susan Fine, la directrice de l’Usaid, a salué le partenariat cité plus haut. Selon elle, l’initiative reflète la disponibilité du gouvernement américain d’accompagner le gouvernement du Sénégal dans la promotion de la bonne gouvernance fondée sur la transparence et la responsabilité. Elle a fait part de la satisfaction de son pays pour les résultats enregistrés au Sénégal en matière de promotion de la démocratie et de la transparence. A l’en croire, l’intégralité dans la gestion des affaires publiques est un grand défi de la nouvelle ère de gouvernance.
Pour Philippe English, le représentant résident de la Banque mondiale, la disponibilité de la Banque mondiale auprès des Etats de l’Uemoa est totale pour les appuyer dans la modernisation de leurs finances publiques et le soutien de réformes dans ce sens.