UN JOYAU PRÊT À ACCUEILLIR LE SOMMET DE LA FRANCOPHONIE
CENTRE INTERNATIONAL DE CONFERENCES DE DIAMNIADIO
Le Centre international de conférences de Diamniadio situé à Diamniadio, est fin prêt pour accueillir, les 29 et 30 novembre prochain, le 15e sommet de la Francophonie. La presse a visité, hier, ce joyau architectural qui constitue le germe du futur pôle urbain de Diamniadio.
Au bout de l’autoroute à péage, sur la gauche, il est debout, majestueux. De loin, il n’est qu’une bâtisse monolithique, de près, on découvre une œuvre architecturale imposante posée comme un écrin dans un paysage dégagé et sauvage. Le Centre international de conférences de Diamniadio, sorti de terre en moins d’une année, est assurément un joyau.
Il est implanté sur une surface de 20.000 m2 dont 14.000 m2 de bâtie. A un mois du 15e sommet de la Francophonie qui doit s’y tenir, tout est presque fin prêt pour accueillir les hôtes de marque du Sénégal. Il reste juste des travaux mineurs de gestion du paysage et des espaces verts 90 % achevés.
« Les 46 jours qui restent avant la tenue de ce sommet suffiront, en fonction des dispositions que va mettre en place le ministère de l’environnement, pour livrer le centre avec les spécifications techniques in- ternes et externes », assure Mountaga Sy, directeur général de l’Apix.
En attendant la finition de l’aménagement paysager, les voies d’accès, elles, sont bitumées, les lampadaires et les cameras de surveillance installés. A l’entrée du bâtiment principal cerné des quatre côtés par des espaces verts et des plans d’eau qui permettent de capter la poussière qui ne manque pas dans cette zone à la végétation de steppe, une grande façade en verre accueille les visiteurs. Ici, la structure est presque tout en baie vitrée.
Ce qui permet d’avoir de très belles vues panoramiques à partir, par exemple, de la salle de plénière située au premier étage et réservée aux travaux des chefs d’Etat et de gouvernement.
La porte d’entrée franchie, on tombe sur l’écriteau en gros caractère argenté « Centre international de conférences de Diamniadio », accroché dans un décor aux couleurs sobres où dominent le marron et le gris.
A partir de là, la visite destinée aux journalistes peut commencer sous la conduite de Abdou Karim Diouf, du service du Protocole de la présidence de la République. On découvre la salle d’attente baignée dans un décor immaculé. Les chefs d’Etat et de gouvernement y transiteront avant de faire leur entrée dans la salle de conférences d’une capacité de 1.500 places pour les besoins de la cérémonie d’ouverture.
Cet amphithéâtre est de toute beauté avec ce décor cossu plongé dans une lumière tamisée. Sur le présidium de 80 places, des sièges de couleur bleue foncée avec un système de micro incorporé ont fini d’être placés. Cette scène modulable fait face à des gradins à la peinture grise et jaunâtre.
Des bureaux, des salles de réunions bilatérales à partir d’où l’on peut avoir une vue imprenable et panoramique du paysage, la salle de presse, un restaurant de même qu’une infirmerie, complètent le décor au rez-de-chaussée.
A l’étage où l’on peut accéder par ascenseur ou par escalator (escalier mécanique), se trouvent la salle de plénière, un restaurant Vip et différentes salles de réunion dont celle où se tiendra le huis-clos qui devra aboutir au choix du prochain Secrétaire générale de l’Oif.
Un peu à l’écart du bâtiment central divisé en zone bleu et en zone rouge, un espace est en train d’être aménagé pour abriter le grand chapiteau devant accueillir le centre de presse où 250 postes de travail sont prévus et où les accompagnants des chefs d’Etat et de gouvernement (chef de protocole, sécurité, délégation etc.) auront leur compartiment.
A la fin de la visite, le Délégué à l’organisation du 15e sommet de la Francophonie, s’est voulu rassurant. « Le Cicd est déjà opérationnel. Nous avons testé toutes les fonctionnalités et avons procédé à toutes les vérifications d’usage avec nos partenaires techniques et nous allons signer le document qui consacrera la remise, à titre provisoire, des clés du Centre », a dit Jacques Habib Sy.
Même si, a-t-il reconnu, il reste à démarrer le mécanisme de traitement des eaux usées et de ruissellement qui doit prendre en compte tout le pôle urbain de Diamniadio.