«SI VOUS LUI RACONTEZ DES HISTOIRES, IL VOUS LAISSERA RACONTER MAIS…»
AMATH DANSOKHO ELOGIEUX POUR MACKY SALL
Amath Dansokho a fait hier l’éloge du Président Macky Sall en le comparant à ses prédécesseurs. Il le trouve perspicace, pondéré, travailleur, quelqu’un qu’on ne peut surprendre sur n’importe quelle question. Il a fait tenu ces propos hier à la fin des travaux du séminaire de Bennoo Bokk Yakaar. Par ailleurs, il réclame le retour de l’argent planqué dans les banques à l’étranger.
Le président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) Amath Dansokho n’a pas tari d’éloges à l’endroit du président la République Macky Sall, hier lors du séminaire de Bennoo Bokk Yakaar. Il s’est même permis de faire une comparaison entre Macky Sall et ses prédécesseurs, Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade. Devant des leaders de parti et plénipotentiaires, Amath Dansokho a fait l’apologie de Macky Sall, même s’il reconnaît les qualités d’Abdou Diouf et d’Abdoulaye Wade qui est parfois dans les chimères.
«Si nous ne nous rassemblons pas sur une ligne politique, de civilisation, de paix civile et de laïcité, notre pays va se retrouver dans une situation aux conséquences incroyables. Ce que nous faisons donc, c’est sans doute le Pse, mais c’est surtout que nous avons décidé de travailler ensemble pour sauver notre pays et nous avons le Président qu’il faut à la situation», a soutenu Amath Dansokho qui représentait le Président Macky Sall à la fin des travaux.
«J’ai connu trois présidents avec lesquels j’ai travaillé, avec des qualités certaines comme le Président Abdou Diouf, avec des qualités aussi mais très souvent des fantasque », ironise Dansokho qui fait ainsi allusion au président Abdoulaye Wade sans le citer nommément. Quant au Président Macky Sall qu’il dit avoir bien observé, «il a la tête sur les épaules. Il travaille même quand il arrive de voyage. L’autre jour, il était revenu de Rabat à 14h et à 16 h il était en Conseil des ministres avec une maitrise complète des dossiers», s’émerveille le ministre. Qui précise : «ce n’est pas des choses auxquelles je suis habitué».
A l’en croire, on ne peut pas surprendre le chef de l’Etat. «On ne peut pas le surprendre sur une question. Et je parle sous le contrôle des ministres qui sont là. Si vous lui racontez des histoires, il vous laissera raconter vos histoires, mais il vous ramènera immédiatement à la réalité. Et ça c’est un atout», souligne Amath Dansokho.
«NOUS DEVONS REVENDIQUER QU’ON NOUS REMETTE L’ARGENT CACHE DANS LES BANQUES A L’ETRANGER.S»
Faisant toujours allusion au régime d’Abdoulaye Wade, Dansokho lâche : «La seule chose que nous devons revendiquer, c’est que notre argent nous revienne. Les pays africains, qu’on leur remette les sous qui sont cachés dans les banques étrangères ! Je crois que cette bataille, il faut la mener, c’est important. Je ne rentre pas dans d’autres détails». Il considère Bennoo Bokk Yakaar comme une armée pour sauver le Sénégal, sous la direction «d’un homme travailleur, patriote», le Président Macky Sall. Ce dernier, dit-il, appelle sans cesse les Sénégalais au travail. Ce n’est pas compliqué à ses yeux pour que l’argent planqué dans les banques étrangères soit ramené, et il cite l’exemple des Etats Unis d’Amérique. «Ils ont retiré tout l’argent que Abacha avait dans leurs banques pour le retourner au Gouvernement du Nigéria. Et le débat maintenant, c’est que les pays dans lesquels on a planqué cet argent nous le remettent. Il faut batailler pour sauver le Sénégal», soutient Amath Dansokho.
Abordant le Plan Sénégal Emergent (Pse), Amath Dansokho fait remarquer qu’il appelle à un changement de mentalité. «On peut tout promettre mais si on ne produit pas, on ne mangera pas. La situation alimentaire mondiale, tous les spécialistes le disent, elle sera difficile. Le riz, il est possible qu’on le produise ici, il est en train de le démontrer», dit-il.
Selon lui, la mouvance présidentielle a toutes les raisons de se rassembler autour de ce programme et d’en faire son affaire. «Je suis convaincu que si nous ne perdons pas ce fil notre pays s’en sortira, mais si jamais on s’écarte de cette voie là et qu’on écoute ceux qui crient, on n’ira nulle part», prévient le ministre. Il affirme que le Pse est une oeuvre de Sénégalais qui n’est pas créée dans une île, mais sur terre.