L’AFRIQUE ENTEND PARLER D’UNE SEULE VOIX
SPECTRE RADIO ET FREQUENCES
La deuxième réunion préparatoire de l’Union africaine des télécommunications s’est ouverte hier lundi, à Dakar. Ceci, en prélude de la conférence mondiale des radiocommunications qui se tiendra à Genève du 28 au 22 novembre 2019. Du 11 au 15 du mois courant des experts en télécommunication bâtiront un plaidoyer fort pour faire valoir ce que de droit à la prochaine rencontre mondiale.
En 2019, un nouveau traité régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites à l’échelle géostationnaires et non géostationnaires devra entrer en vigueur. Ceci dans un seul souci de prendre en compte l’avancée technologique notamment avec les nouvelles applications dans les radiocommunications et des besoins en fréquences des différents Etats membres de l’Union.
En prélude à cette conférence mondiale des radiocommunications prévue à Genève du 28 au 22 novembre 2019, s’est ouvert depuis hier à Dakar et ce, jusqu’au 15 du mois courant, la deuxième réunion préparatoire de l’Union africaine des télécommunications (Uat). C’est dans cette perspective que s’inscrit la rencontre de Dakar qui veut parvenir à un large consensus sur les besoins en fréquences des différents services de radiocommunications relatifs aux services mobile, radiodiffusion, satellite, aéronautique, maritime, animateur, observation de la terre, et radiolocalisation.
Convaincu de l’impérieuse nécessité de relever ce défi, Abdoul Karim Sall dira que «le consensus est la condition sine qua non pour mettre notre contribution sur les orbites de l’excellence». Et pour ce faire, ajoute-t-il: «Il faut une armurerie forte d’arguments bâtie sur des échanges».
Au paravent, Abdoul karim, secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications, a invité les Etats africains à soutenir la candidature de l’Egypte pour l’organisation de la prochaine rencontre de l’Union internationale des télécommunications (Uit) provisoirement prévue à Genève. «Nous devons tous travailler à ce que la prochaine rencontre de l’Uit puisse se tenir en terre africaine, notamment en Egypte», a-t-il vivement souhaité.