UNE CELLULE D’INGENIEURS ET DE WEBMASTERS BIENTOT A DIAMNIADIO
Promotion des TIC
Le Sénégal sera bientôt doté d’une Cellule composée de jeunes ingénieurs, de webmasters, de managers… Elle sera érigée à la future ville de Diamniadio. L’annonce a été faite par le président de l’initiative africaine des technologies avancées (IATA), Mbagnick Diop, en marge d’un ‘’Business breakfast’’ consacré aux opportunités du numérique.
Le président de l’initiative africaine des technologies avancées (IATA,) Mbagnick Diop, a annoncé hier la mise en place à Diamniadio, d’une Cellule composée de jeunes ingénieurs, webmasters, managers. Il l’a fait savoir en marge de la signature d’une Charte entre l’IATA et le Réseau Lexing, à l’occasion d’un ‘’Business breakfast’’ consacré aux opportunités du numérique. ‘’C’est un projet en gestation et dans quelques semaines, ce sera fait’’, a-t-il indiqué.
En effet, ladite Cellule qui sortira de terre hébergera des start-up capables de proposer des produits et services innovants afin de conquérir le marché communautaire sous-régional et africain. ‘’Nous sommes dans une dynamique de relancer ce secteur et de fédérer tout ce qui était laissé parce que c’est un secteur où il y a beaucoup de jeunes qui vont vers le numérique’’, a précisé M Diop. Avant d’ajouter : ‘’s’ils ne sont pas aidés ou encadrés, ils peuvent rester très longtemps dans leur coin alors que nous constatons tellement d’opportunité dans ce secteur ».
Pour lui, il y a donc aujourd’hui un besoin de fédérer tous ces acteurs, aussi bien du Sénégal et de tous les pays de l’UEMOA pour qu’ensemble avec leurs interactions, avec ses partenaires européens, américains et autres, de faire du secteur numérique un secteur d’avenir.
«La fiscalité ne doit pas étouffer les start-up…»
La première session du business breakfast, organisée par l’initiative africaine des technologies avancées (IATA), a aussi été une occasion pour son Président Mbagnick Diop d’alerter sur le risque d’étouffement fiscal des start-up pour les entreprises émergentes par une forte fiscalité.
En effet, le président de l’IATA a constaté, pour le déplorer, que le gouvernement du Sénégal, dans son plan d’actions 2016-2025, la fiscalité y prenait beaucoup trop de place. Alors que, dit-il, l’on ne doit pas étouffer les entreprises naissantes et les start-up pour les entreprises émergentes par une forte fiscalité. A son avis, ce n’est pas parce qu’on est dans le numérique et que certains pensent qu’il y a beaucoup d’argent, que l’Etat doit taper très fort dans ce secteur-là’’.