24 FEMMES FORMATRICES OUTILLEES PAR L’ITA
TECHNIQUES DE TRANSFORMATION ET CONSSERVATION DU MIL
L’institut de technologie alimentaire (Ita) et le projet des services d’entreprises du mil (Psem) ont initié 24 femmes transformatrices aux techniques de transformation et de conservation du mil. L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des bénéficiaires sur les bonnes pratiques d’hygiène, de stockage et de fabrication, en utilisant les procédés et techniques appropriés.
Pour renforcer les capacités des femmes sur les bonnes pratiques d’hygiène , de stockage et de fabrication, en utilisant les procédés et techniques appropriés à la transformation et à la conservation du mil, le projet des services d’entreprises du mil (Psem) par le biais de l’institut de technologie alimentaire (Ita) a formé 24 femmes transformatrices. La cérémonie de remise d’attestations et de la signature d’un protocole d’accord cadre entre l’Ita et le projet des services des entreprises du mil s’est tenue hier, vendredi 19 mai.
« L’Ong internationale américaine Ncba –Clusa dans le cadre de la mise en œuvre du projet des services des entreprises du mil financé par le département américain de l’agriculture (Usda), a confié à l’Ita la formation de 24 femmes sur les techniques et bonnes pratiques de stockage, transformation et conservation du mil du 8 au 19 mai 2017. Ces bénéficiaires sont toutes des transformatrices issues de groupements de femmes rigoureusement sélectionnées pour être en mesure d’assurer la démultiplication de la formation », a expliqué Mamadou Amadou Seck, directeur général de l’Ita.
Il estime en effet que c’est la transformation qui tire la production dans toutes les filières agricoles. « Plus qu’une donnée alimentaire de base, le mil peut être à la base de la création d’emplois pour les jeunes et d’activités génératrices de revenus pour les femmes », soutient-il.
De son coté, Rolland Gomis, directeur du projet Usda Pcem indique que ce protocole signé entre l’Ita et le Psem va s’articuler non seulement autour de cette formation mais aussi autour de la production.
« Ce protocole tourne autour de la transformation intégrale, c'est-à-dire comment les gens doivent faire pour transformer, le respect des normes d’hygiènes et la qualité. Aujourd’hui nous sommes dans une norme très exigeante en termes de qualité lorsqu’il s’agit de la consommation et qui dit consommation dit sécurité alimentaire », a-t-il laissé entendre.