L'APDA PROMET DES LENDEMAINS MEILLEURS AUX PRODUCTEURS
EXPLOITATION DU SEL À FATICK
En tournée dans la région de Fatick, le directeur général de l'agence pour la promotion et le développement de l'artisanat, Papa Hamady Ndao, a déclaré qu'il allait tout mettre en oeuvre pour l'amélioration de la qualité du sel et permettre aux producteurs d'être compétitifs au niveau national et international.
En charge de la promotion de l'artisanat au Sénégal, Papa Hamady Ndao veut faire du sel fatickois un produit de qualité qui répond aux exigences du commerce international. En tournée promotionnelle et économique dans le Sénégal, le sieur Ndao qui était à Fatick hier, a dit toute sa déception quant aux conditions de travail des producteurs « de l'or blanc». «Nous avons été surpris de voir une surproduction sur le terrain», a-t-il dit avant de s'engager à apporter des solutions à ces manquements.
«Il va falloir les accompagner dans la production, l'amélioration des conditions de travail et de la qualité du produit», promet-il. Il poursuit dans le même sillage que l'exigence du commerce international nécessite que tout produit soit bien conditionné pour pouvoir être bien vendu. «Le sel exploité à Fatick par sa particularité devrait être un sel brisé, mais il y a quand-même un chemin à faire et nous allons y œuvrer pour leur permettre d'arriver à cela». Cette tournée qui s'inscrit dans le cadre du programme de promotion de l'artisanat dénommé «sunu artisanat, sunu koom» permettra non seulement de rencontrer les acteurs à la base et les utorités administratives et coutumières à s'impliquer dans le processus de plaidoyer pour le consommer local et à l'utilisation «de nos produits artisanaux au détriment de certains produits qui ne font que déséquilibrer notre balance commerciale ».
La tournée a aussi pour but de sensibiliser les artisans sur la nécessité d'améliorer leur produits pour leur permettre d'être compétitifs au niveau national et international. Il a salué les efforts consentis du ministre Mamadou Talla dans le financement des acteurs. À l’en croire, une ligne de financement existe déjà au niveau du ministère et c'est une ligne de trois milliards dont trois cent millions sont déjà dans les caisses d'une institution financière de la place. «Un financement sans apport ni garanti», dit-il. «Les artisans peuvent bénéficier jusqu'à cinq millions. À cet appui financier s'ajoute le fonds de garanti des projets artisanaux qui est domicilié à l'APDA et qui va démarrer dès janvier avec deux 200 millions».