LE «MOUVEMENT LES AFRICAINS SE LEVENT», PORTE SUR LES FONTS BAPTISMAUX A GOREE
AFRIQUE – DEVELOPPEMENT
Des jeunes venus des quatre coins du monde se sont retrouvés hier, jeudi 25 mai, à l’Ile de Gorée dans le cadre du lancement du ‘’Mouvement les Africains se lèvent’’. Ils se sont dits «indignés» par les «siècles d’oppression»; condamnent le «pillage de nos ressources naturelles et minières» et le «non respect de nos droits fondamentaux».
Le mouvement dénommé «Les Africains se lèvent pour la justice, la paix et la dignité», en anglais «africans Rising for justice, peace and dignity» a tenu un point de presse mercredi dernier. Selon les organisateurs, l’un des objectifs du lancement est d’assurer que AfricansRising va pousser des millions d’africains à exiger de leur «gouvernement d’appliquer la bonne gouvernance dans la mesure où ils travaillent collectivement pour atteindre les mêmes buts de paix, d’inclusion sociale et de prospérité partagée».
Selon Coumba Touré, ambassadrice de ‘’Africans Rising’’: «cette rencontre panafricaine sera le moment pour les africains provenant des différentes contrées du continent et de la diaspora de se rassembler dans la mythique île de Gorée pour confirmer que nous sommes debout et très déterminés à construire une Afrique forte où la justice, la paix et la dignité auront leur place».
Coïncidant avec la journée de la libération de l’Afrique qui est célébrée le 25 mai de chaque année, elle soutient que «ce jour (hier, Ndlr) est le meilleur moment pour agir et de lancer ainsi le mouvement avec une série d’événements et d’actions à travers tout le continent».
Mme Touré d’ajouter ceci: «L’Afrique a longtemps souffert. Je crois fermement qu’il est possible de changer la donne, en apportant de l’espoir et en créant de la richesse pour nous même».
Pour Mohamed Seydi Kane, coordonnateur du Mouvement Africans Rising, «l’Afrique est un continent où la majorité de sa population est composée de jeunes. Donc, ils doivent être au devant de la scène pour changer les choses».
Ce dernier a invité les dirigeants, les parties prenantes et institutions à se joindre à eux dans la quête d’un avenir meilleur pour les générations futures.
Prenant part à cette rencontre, Fadel Barro, coordonnateur national de Y’en a marre confie : «Nous allons mutualiser nos forces, nos idées pour que l’Afrique retrouve son lustre d’antan». Et de conclure: «Nous ne voulons pas que cette initiative soit la énième. Levons-nous et réglons définitivement le problème (…)»