Nice : Favre n'en veut pas à Balotelli pour son carton rouge
L'attaquant star de Nice Mario Balotelli a été exclu samedi lors de la rencontre face à Lorient (0-1), comptant pour la 26e journée de Ligue 1, mais son entraîneur Lucien Favre a refusé de polémiquer.
A la 68e minute du match de samedi, l'arbitre Tony Chapron a en effet sorti, sans hésitation, un carton rouge direct après avoir échangé quelques mots avec le buteur italien, qui sortait d'un duel musclé avec le stoppeur lorientais Zargo Touré.
Bien qu'à dix, Nice a réussi à conserver son avantage acquis à la 15e minute de jeu sur un but de Wylan Cyprien et à l'emporter 0-1, ce qui lui permet de revenir à la deuxième place à trois points de Monaco et un devant le PSG, qui reçoit Toulouse dimanche.
Il s'agit du deuxième carton rouge de la saison pour Balotelli après celui reçu contre Bordeaux (0-0) fin décembre, lors de la 19e journée de L1.
"Je n'avais pas vu ce qui s'était passé. Tout d'un coup, il sort. Je dis +mais il y a quoi ?+ et +on me dit il pris rouge+. Je n'ai pas vu quand il a donné le carton rouge, je ne sais pas pourquoi. Semble-t-il qu'il y a eu des mots...", a expliqué l'entraîneur niçois Lucien Favre après le match.
Le coach suisse a assuré ne pas en vouloir à son joueur. "Je ne suis pas comme ça. C'est clair que c'était dur depuis le banc de suivre ça... Qu'est ce que vous voulez que je vous dise? C'est fait, c'est fait", a ajouté le technicien de 59 ans.
Favre a également écarté l'idée, avancée par un journaliste en conférence de presse, que Balotelli serait "dans le collimateur" des arbitres.
"C'est ridicule. Ils sont parfaitement impartiaux. S'il y a de quoi expulser un joueur, ils vont le faire. S'il n'y a pas de quoi, ils ne vont pas le faire. Ça n'a rien à voir", a balayé Favre.
"Je trouvais que cette semaine, il avait fait des progrès à l'entraînement, il était beaucoup plus impliqué", a même souligné l'entraîneur, qui a également minimisé un petit accrochage avec son adjoint, l'ancien gardien Lionel Letizi en toute fin de match.
C'est "parce qu'on a tous transpiré sur le banc", a soufflé Favre. "Moi aussi. Ça, c'est rien, c'est comme ça, ça arrive", a-t-il simplement répondu.