OL Groupe encaisse des recettes record, entre effet grand stade et ventes de joueurs
OL Group, la holding cotée en bourse nqui coiffe l'Olympique Lyonnais, a réalisé une activité record lors de son exercice clos fin juin, entre ventes de joueurs à un niveau élevé et effet "grand stade", qui booste sa billetterie.
Sur les douze mois écoulés, la société a enregistré un chiffre d'affaires de 249,8 millions d'euros, en progression de 15% sur celui de l'exercice précédent, selon un communiqué publié mercredi.
Le produit des ventes de joueurs s'est maintenu pour la seconde année consécutive au-dessus de la barre des 50 millions d'euros, à 51,7 millions (-11% sur un an).
Il correspond aux transferts de Lindsay Rose (Lorient), Mathieu Valbuena (Fenerbahçe), Corentin Tolisso (Bayern Munich) et Maxime Gonalons (AS Rome). Mais ne prend pas en compte le transfert -record pour le club- d'Alexandre Lacazette vers Arsenal, dont le produit sera comptabilisé dans l'exercice en cours.
L'essentiel des recettes tirées de ces transferts sont attribuables à des joueurs formés au club. Ces ventes génèreront donc des plus-values importantes -ce qui est de bon augure dans la perspectives des résultats qui seront publiés le 10 octobre.
Les autres recettes progressent de 24%, à 198,1 millions d'euros.
La billeterie bondit de 58% à 44,0 millions d'euros et les droits télévisuels de 19% à 98,8 millions d'euros. Toutefois une bonne partie de ces recettes tient au parcours du club en Ligue des Champions. Or le groupe doit se contenter cette année de l'Europa League, bien moins rémunératrice.
L'effet grand stade, avec l'augmentation du nombre de sièges et l'accroissement des services offerts aux spectateurs, a joué cette année à plein. Chaque match joué génère ainsi un revenu moyen de 1,7 million d'euros.
Concerts et spectacles divers ont aussi apporté 9,2 millions d'euros de recettes sur l'année (+61%).
Pour ce qui est de l'exercice en cours, OL Groupe rappelle qu'il devrait bénéficier de trois facteurs favorables: la renégociation de sa dette, qui devrait lui permettre d'économiser 7 millions par ans, la signature du contrat de "naming" de son stade, désormais baptisé Groupama Stadium, et le transfert de Lacazette pour 60 millions d'euros.