LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Vincent Bolloré en garde-à-vue
L'homme d'affaires et milliardaire breton Vincent Bolloré a été placé mardi matin en garde à vue à Nanterre, dans les locaux de la police judiciaire, a révélé le journal Le Monde. Cette procédure se fait dans le cadre d'une information judiciaire, confiée aux juges financiers Serge Tournaire et Aude Buresi, pour "corruption d'agents publics étrangers". Les enquêteurs cherchent à savoir comment le groupe Bolloré a obtenu en 2010 deux concessions dans les ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée. Vincent Bolloré n'est pas le seul responsable de son groupe à être en garde à vue ce mardi : Gilles Alix, directeur général, et Jean-Philippe Dorent, lui responsable du pôle international de l'agence de communication Havas, appartenant au groupe Bolloré.
Bolloré en garde à vue (suite)
Le cours de l'action de son groupe a chuté de 5% à la bourse de Paris après cette annonce. Les magistrats soupçonnent que le groupe Bolloré utilisait ses deux casquettes pour séduire les autorités des deux pays dans le cadre des attributions de concessions portuaires : La filiale de communication Havas conseillait des dirigeants africains pour faciliter leur accession au pouvoir. Ainsi, Jean-Philippe Dorent s'est occupé de la campagne victorieuse d'Alpha Condé en Guinée en 2010. La même année, il a conseillé Faure Gnassinbé, alors réélu président du Togo. Ces missions de conseil et de communication auraient été sous-facturées, selon l'enquête des magistrats. Quelques mois après l'élection d'Alpha Condé, le nouveau président a résilié le 8 mars 2011, par décret, la convention de concession du terminal à conteneurs du port de Conakry octroyée en 2008 pour une durée de 25 ans à Getma, une filiale de l'armateur français NCT Necotrans. Bolloré Africa Logistics a obtenu la concession. Comme le rappelle Le Monde, une bataille judiciaire entre les deux groupes a ensuite eu lieu en France. Elle s'est terminée avec le redressement judiciaire de Necotrans, dont une partie des actifs a été rachetée par Bolloré. Après la réélection de Faure Gnassinbé au Togo en 2010, Bolloré Africa Logistics a également obtenu une concession à Lomé pour une durée de 35 ans.
Le président Màrio Vaz à Dakar
Le président de la Guinée Bissau, Màrio Vaz est l’hôte du Sénégal. Hier, le chef de l’Etat bissau-guinéen dont le pays transverse une crise institutionnelle depuis plusieurs années a effectué un court séjour au Sénégal. Il a été accueilli par son homologue, le président Macky Sall. Les deux chefs d’Etat ont eu des entretiens sur des questions d’intérêt commun avant que le président Vaz ne retourne à Bissau.
La marche du G6 à Diourbel autorisée
Sauf changement de dernière minute, les six syndicats d’enseignants les plus représentatifs vont organiser leur marche nationale aujourd’hui à Diourbel. Les responsables régionaux de ces différents syndicats avaient déposé depuis le 19 avril une lettre d’information de manifestation sur le bureau du Préfet de Diourbel. L’autorité préfectorale a notifié hier à Mamadou Aliou Diallo du Saemss, Mamadou Ndiaye du Sels et Mamadou Sarr du Sels/A, l’autorisation de la marche.
Ecole d'Art Oratoire
L’Ecole d’Art Oratoire (EAO) créée par le juriste-communicant, Dr Cheikh Diallo est en train de tisser petit à petit sa toile. Ce projet innovant est une première au Sénégal. L’école qui s’est spécialisée dans la prise de parole en public au Sénégal et en Afrique francophone a déjà formé plus de 200 orateurs issus du monde de l’entreprise (banque, assurance, finance, professions libérales, Pme-Pmi, etc). L’école compte aujourd’hui une dizaine d’experts- formateurs en techniques vocales et oratoires, techniques de présentation de projets, le charisme, le leadership et le développement personnel.
Faible affluence à la marche
Si le parti au pouvoir qualifie du rassemblement de l'opposition du 19 juin «d'échec», le Front démocratique et social de résistance nationale, quant à lui, y voit une «grande réussite». Selon Maïmouna Bousso, responsable du mouvement Xalass, le recul de l'opposition se justifie par l'arsenal répressif qu'a déployé le parti au pouvoir pour mater les populations. «Nous avons reculé parce que nous ne voulions pas compter les morts. Le 19 avril, lors du passage de la loi instituant le parrainage de tous les candidats aux échéances futures, nous avons jugé nécessaire de ne pas forcer le barrage pour ne pas ramasser par la suite des cadavres», a expliqué Maïmouna Bousso. Répondant à ceux qui comparent le 23 juin au 19 avril, elle fait savoir que le 23 juin le pays avait affaire à un président démocrate qui, devant la pression des Sénégalais et des chefs religieux a finalement autorisé le rassemblement.
Le front sur la grève dans l’enseignement
Le Front démocratique et social de résistance nationale fustige avec la dernière énergie le comportement du gouvernement face aux élèves qui réclamaient un droit fondamental et qui ont été maté par la police. «Les élèves sont dans leur droit. Ils ne doivent pas être confrontés à des forces de l'ordre. Le Front envisage un rassemblement citoyen pour la défense de l’école et pour dire non à une année blanche. Nous allons l'indiquer dans les prochains jours», ont avisé les membres du Fdsrn qui appellent dans la foulée à fédérer toutes les forces démocratiques et sociales de ce pays pour que les problèmes qui sévissent dans les différents secteurs puissent se régler.
Détenus à la Mac de Thiès
Au sujet des détenus de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès qui ont observé une grève de la faim le lundi 23 avril 2018, pour dénoncer leurs conditions de détention et les longues détentions préventives, entre autres, une source a signalé que sur les 1095 détenus, il n’y a que 45 qui ont fait 3 ans de détention préventive.
Député Mamadou Lamine Diallo
La croissance économique du Sénégal cache mal, selon le député Mamadou Lamine Diallo, la déliquescence de la macroéconomie. Pour le leader de Tekki, la macroéconomie de Macky Sall ne marche pas. La cause, dit-il, depuis cinq années, le Président Macky Sall engage des investissements mal orientés comme le Centre Abdou Diouf de Diamnadio qui ne sert à rien. A cela, s’ajoutent beaucoup de travaux trainent comme le building administratif. Au même moment les entreprises du Pudc courent derrière leur argent et les arriérés intérieurs s’accumulent. Mamadou Lamine Diallo renseigne aussi que le ministre des Finaces Amadou Ba évite de s’endetter auprès des banques de la zone UEMOA en francs CFA. Il a préféré, plutôt, un endettement en devises sur le marché européen pour sortir le Sénégal du trou économique dans lequel Macky Sall l’a mis pour plus de 1200 milliards. Le leader de Tekki rappelle les propos du banquier Ivoirien, Tidiane Thiam sur les Eurobonds. Ce dernier a alerté les décideurs africains sur les risques liés aux Eurobonds.
Ouverture dans l’application du parrainage
La loi sur le parrainage est votée par l’Assemblée nationale, mais le plus important, selon le mouvement de soutien Macky2019, reste les modalités d’application de cette loi. Favorable au parrainage, le président dudit mouvement, Lindor Fall, invite tout de même le Président Macky Sall à impliquer tous les acteurs pour une bonne mise en pratique du texte. Dans un communiqué, Lindor Fall demande au chef de l’Etat d’être à l’écoute de toutes les bonnes volontés, les acteurs politiques, la société civile, les chefs religieux et coutumiers qui plaident pour des élections apaisées et démocratiques. Il félicite, par ailleurs, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall pour sa prestation à l'Assemblée nationale pour défendre le texte.
Plus de 600.000 propriétaires de véhicules ont la carte brune
La libre circulation des personnes et des biens est un facteur important dans l’intégration africaine. C’est pourquoi, l’assurance carte brune de la Cedeao peut jouer un rôle primordial dans le rapprochement des peuples de la zone ouest africaine. Selon le président de la Fédération Sénégalaise des Sociétés d’Assurance (Fssa), Mouhamadou Moustapha Noba, avant la création de l’assurance carte brune Cedeao, beaucoup d’automobilistes de cet espace vivant à l’étranger en cas d’accident de la circulation rencontraient d’énormes difficultés au niveau des assurances. Aujourd’hui, selon le président de la Fssa, ce problème est résolu. «Je peux vous confirmer que toutes ces difficultés ont été réglées. Même ceux qui viennent de l’extérieur, quand ils ont un accident sont indemnisés dans les 48 heures», a soutenu Mouhamadou Moustapha Noba lors de la réunion portant sur le système d’assurance carte brune de la Cedeao. Pour le président de la Fssa, la carte brune est gratuite. Le seul concours demandé aux conducteurs de véhicules et autres propriétaires, dit-il, est 500 francs CFA pour permettre aux assureurs de payer certaines charges liées au fonctionnement de la carte qui dure un an. A l’en croire, il y a plus de 600.000 voitures assurées avec l’assurance de la carte brune.
Diourbel s’enrichit de 7992 électeurs
La commission administrative de révision exceptionnelle des listes électorales a enrôlé 7.992 citoyens dans le département de Diourbel à la fin des opérations, lundi dernier a déclaré Ibrahima Ndour, l’adjoint au préfet. «Nous avons enrôlé vers la fin de la révision exceptionnelle des listes électorales quelque 7992 citoyens. Alors que deux mois durant, on enregistrait entre 7 et 20 personnes», a indiqué M. Ndour. L’adjoint au préfet de Diourbel qui s’entretenait avec l’Aps a laissé entendre que «cette situation s’explique par l’habitude des Sénégalais qui attendent la 25e heure pour venir». «Ibrahima Ndour a toutefois indiqué que la commission administrative à réaliser «4636 primo-inscrits dont 1777 pour la commune de Diourbel, 1260 pour l’arrondissement de Ndindy et 1603 pour l’arrondissement de Ndoulo». «Il y a également une autre frange qu’on appelle inscrits en option 2 c’est-à-dire ceux qui ont plus de 18 ans et qui devraient s’inscrire avec leur pièce d’identité numérisée. Pour ceux-là, nous en avons inscrit 2274, soit 1350 pour Diourbel, 410 pour Ndindy et 514 pour Ndoulo», a-t-il poursuivi. «Quant aux modifications et duplicata c’est-à-dire ceux qui voulaient changer d’adresse ou qui avaient perdu leur pièce d’identité, nous en avons eu 1074 demandes, soit 347 pour Diourbel, 393 pour Ndindy et 331 pour Ndoulo», a souligné Ibrahima Ndour