LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Samba Bathily
«L’As» l’avait annoncé, Samba Bathily a officialisé sa décision et celle de sa formation politique, le Parti Convention des démocrates du Sénégal (Pcds), de rejoindre la mouvance présidentielle et de soutenir la candidature de Macky Sall. Le chef de l’Etat qui a reçu la coalition Disso a réussi à décrocher le soutien des neuf partis sur les dix que compte la coalition. Seul Abdoulaye Baldé n’a pas pris part à la rencontre tenue au Palais. D’après nos sources, le patron de l’Ucs est absent du Sénégal depuis plusieurs jours. Quoi qu’il en soit, Fada qui est le premier à adhéré, a réussi à convaincre Samba Bathily , Dethie Diouf, Djiby Ndiaye et Cie à accorder leurs violons avec le chef de l’Etat.
Erreur judiciaire
Imam Ndao a séjourné pendant 21 mois en prison pour des chefs d’accusations graves. Au finish, il a été déclaré innocent par le juge Samba Kane et ses assesseurs. D’après des spécialistes, il peut réclamer réparation auprès de la Cour suprême pour le préjudice qu’il a subi. Mais en dehors du préjudice financier, celui moral est inestimable. Pourtant, des erreurs de ce genre font lésion dans notre justice où les juges jouent sur la liberté des citoyens. Vivement un juge des libertés pour que la prison devienne une exception.
Foudre tue à Kolda
La pluie avec son lot de malheurs est en train de faire des dégâts. Si à Kolda, on parle d’inondation, à Kolda dans le département de Medina Yoro Foula, la foudre a tué trois personnes hier.
Grève des travailleurs de la Justice
Il faut s’attendre à ce que les travailleurs de la justice déterrent ces jours-ci la hache de guerre. Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) dénonce l’immobilisme des autorités face ses revendications. Dans un communiqué, ils menacent de reprendre la lutte pour pousser les autorités à respecter leurs engagements. Selon les responsables du Sytjust, le dossier n’a pas connu d’évolution depuis l’audience que le Président Macky Sall avait accordée au bureau du Syndicat le 5 avril dernier. Depuis quatre mois, regrette-t-il, rien de concret n’a suivi les engagements et les instructions du chef de l’Etat. Pis, aucune diligence n’est notée dans la mise en œuvre des instructions et engagements du chef de l’Etat. Par conséquent, la seule option qui s’offre à eux, c’est la cessation imminente de travail. Selon le Sytjust, le Président Macky Sall avait instruit le ministre de la Justice et le ministre du Budget de s’acquitter des modalités de la prise de décisions en vue de satisfaire les doléances que lui avait exposées le Sytjust.
Inauguration de la brigade de gendarmerie de Fimela
Les populations de Fimela sont bien gâtées par les temps qui courent. Une semaine après l’inauguration de l’unité d’incendie et de secours, Fimela étrenne un véritable joyau flambant neuf destiné à abriter la brigade de gendarmerie longtemps réclamée par les habitants. Fimela dispose désormais d’une brigade de gendarmerie. Construit avec toutes les commodités sur un site d’un hectare, le joyau a été inauguré hier, par le Général Meïssa Niang, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire.
Les candidats au Bac composent sous les eaux à Fatick
Le troisième jour de l’examen du baccalauréat a été perturbé à Fatick par une forte pluie. Si au centre du Lycée Coumba Ndoffène Diouf , les candidats ont pu faire tranquillement leurs épreuves de langue vivante 2, au centre du CEM Khar Ndoffène Diouf, par contre ce fut la pagaille générale. La pluie qui est tombée peu après 7h du matin a failli pénaliser les élèves qui ont composé sous les eaux et dans le noir. Une situation inadmissible, aux yeux des candidats, qui l’ont fortement dénoncée. L’établissement n’étant pas totalement électrifié, ceux qui étaient dans les bâtiments non électrifiés ont dû faire beaucoup d’efforts pour voir ce qu’ils écrivaient. Selon les élèves, les autorités académiques auraient dû prendre toutes les dispositions pour leur éviter une telle situation. Moustapha Ndiaye estime que les conditions dans lesquelles ils font l’examen défavorisent la concentration.
Les candidats au Bac composent sous les eaux à Fatick (bis)
Restons avec l’examen du baccalauréat à Fatick pour dire que les accusations des candidats sont balayées d’un revers de main par le chef du centre du CEM Khar Ndoffène Diouf, Mamadou Kane, qui bien que reconnaissant l’état de délabrement de son établissement, a tout de même soutenu que des dispositions palliatives ont été prises pour permettre aux candidats de composer des conditions plus ou moins acceptables. Il faut rappeler juste le CEM Khar Ndoffène Diouf est l’un des plus anciens établissements de la région de Fatick. Il a été construit en 1979 et n’a depuis lors jamais refait signe de vie. L’Etat de dégradation très avancé des locaux posent un véritable problème de sécurité. Les toilettes sont devenues impraticables du fait de leur vétusté selon un élève dudit établissement. Il renseigne que ses camarades font leurs besoins dans les maisons à côté de l’école. Et pourtant l’établissement compte plus de mille élèves.
Réplique des leaders de Bennoo à Me Wade
La dernière sortie de Me Abdoulaye Wade invitant ses militants à bruler les listes électorales les leaders de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. La conférence des leaders de la mouvance présidentielle qui prend très au sérieux les propos de l’ancien président de la République promet que le gouvernement ne laissera pas faire. Dans un communiqué, les leaders de bennoo préviennent que l’État prendra toutes ses responsabilités et que force restera à la loi. Ils rassurent les populations que l’Etat saura assurer la sécurité et la paix le jour de l’élection présidentielle et le peuple dont bennoo est une des composantes fera face à toute tentative de déstabilisation de notre pays. La coalition Bennoo Bokk Yaakaar exprime son indignation et condamne fermement ces propos qui sont de leurs avis d’une extrême gravité pour un ancien chef de l’Etat. Pour eux, il s’agit ni plus, ni moins d’un appel à l’insurrection, au soulèvement populaire et cela constitue une violation flagrante de la légalité républicaine. L’objectif visé, selon la conférence des leaders de Bby, est d’installer la peur au sein des populations afin de les détourner du vote le jour des élections. Mais, ils ne semblent pas être surpris par la déclaration de Me Wade parce que disent-ils, c’est un coutumier des faits.
Un bâtiment s’effondre sur deux ouvriers à Tambacounda
Un drame s’est produit hier, à Tambacounda. En effet, un bâtiment en chantier s’effondré sur deux maçons qui ont perdu la vie sous les décombres. L’accident a eu lieu au quartier Salikéné au niveau du grand carrefour dénommé «Tass sa ngoro» peu après 8 heures. Les ouvriers se sont donnés rendez-vous au chantier pour achever les travaux. Il fallait alors enlever le fer et les planches qui soutenaient la dalle lors de la confection de la terrasse. Les normes de construction n’étant pas du tout respectées par les maçons, il a suffit qu’ils enlèvent les barres de fer et les planches pour que la dalle leur tombe dessus. Les deux ouvriers, Fallou et Seydou, sont enfouis dans les décombres. Alertés, les sapeurs pompiers ont extrait des décombres les deux corps sans vie des ouvriers. Quant au chef de chantier, Moussa, il l’a échappé de justesse.
60 dermatologues pour 15 millions de Sénégalais
L’organisation mondiale de la Santé (Oms) a donné comme instruction aux pays d’avoir 1dermatologue pour 100 mille habitants. Cependant, le Sénégal est loin d’atteindre ce ratio puisque pour les 15 millions d’habitants, il n’y a que 60 dermatologues soit un ratio d’un dermatologue pour 300 mille habitants environ. La révélation a été faite hier, par Ibrahima Ndiaye, directeur de la société sénégalaise de dermatologie vénéréologie (Sosedev) et en même le président de l’Association des dermatologues du Sénégal. Selon Ibrahima Ndiaye, beaucoup de gens ne comprennent pas ce qui est la dermatologie. «D’abord pour ce qui est de la vénérologie, c’est tout ce qui est en rapport avec les infections sexuelles transmissibles. Le dermatologue est tellement outillé mais beaucoup de gens ne le connaissent pas quelque fois, vous voyez une femme qui a des pertes blanches et va voir un gynécologue. Et pourtant le dermatologue est plus outillé pour soigner cette pathologie. Le dermatologue s’occupe des maladies de la peau, des ongles, des cheveux et des Ist», explique-t-il. Cependant, il déplore leur nombre qui est très insuffisant. «En 1988 sur l’ensemble du territoire, on comptait que 4 dermatologues ce qui était un ratio d’un dermatologue pour 3 millions d’habitants. Après, il y’a le professeur Bassirou Ndiaye qui a eu l’initiative de créer une certification de spécialisation. Cela nous a permis de former de jeunes dermatologues sénégalais», dit-il.
Harouna Dia distribue ses ambulances
Le maire de Bokiladié, Alassane Mbaye Thiam, a réceptionné hier une ambulance médicalisée acquise par sa commune dans le cadre d’un partenarait avec l’ONG ‘’Solidarité internationale. Cette ambulance vient renforcer son parc enrichi par deux ambulances offertes par l’homme d’affaires Harouna Dia pour appuyer la politique de l’Etat dans ce secteur. L’homme d’affaires installé au Burkina et son frère Daouda Dia continuent de distribuer des ambulances en toutes discrétions au Fouta . D’ailleurs Harouna Dia a déposé ses baluchons à Dakar depuis quelques jours pour amorcer la campagne pour la réélection de Macky sall au premier tour.
Pékin dote l’Ena d’une «bibliothèque Chinoise»
En marge du Symposium sinoafricain qui s’est tenu hier à l’Ena, il a été procédé à la signature d’un mémorandum sur la création d’une «bibliothèque chinoise» entre le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat de Chine et l’Ena. À cet effet, un lot de 1.589 livres dont 330 titres a été offert à l’Ena. Saluant le geste de la Chine, le directeur général de l’Ecole Nationale d’Admi - nistration du Sénégal, (Ena), Cheikh Awa Balla Fall juge gagnant-gagnant le partenariat entre le Sénégal et la Chine. «Les actions culturelles menées par la République populaire de la Chine vont dans le sens du renforcement de potentiel du capital humain. Il est important que les connaissances scientifiques et culturelles soient partagées à travers le monde. C’est pourquoi, le ministère de la Culture de la Chine a initié des partenariats avec plusieurs universités dans le monde. Et à l’appui de ce partage du savoir, ils ont mis en place des bibliothèques universitaires dans les différents académies avec lesquelles ils ont noué des partenariats ou dans les écoles d’administration. Nous remercions l’ambassadeur de la Chine qui a fait les démarches et n’a ménagé aucun effort pour inviter le ministère de la Culture chinoise à implanter cette bibliothèque au sein de l’Ena», se réjouit-il. Pour le moment, les ouvrages sont exposés au Musée des Civilisations Noires de Dakar.